samedi 30 juillet 2011

L'art roman au Musée national d'art de Catalogne à Barcelone et ailleurs

Le père Jivko Panev s'est rendu récemment en Catalogne. Il a notamment visité le Musée national d'art de Catalogne. Il en a ramené de belles photographies sur des œuvres magnifiques (comme celle ci-contre). On considère que la collection d'art roman de ce musée est l'une des plus complètes du monde. Cet art témoigne d'un temps où l'Orient et l'Occident chrétiens étaient encore en résonance. Sur l'art roman en France, quelques sites riches en ressources, illustrations et explications: la page wikipedia, Romanes.com, Art-roman.net, le "mini-site" du Louvre sur l'exposition "La France romane au temps des premiers Capétiens" (en 2005), une sélection d’œuvres (avec des explications) du Musée Cluny (Musée national du Moyen-âge). Pour ceux qui cherchent quelques fonds d'écran romans: voir . Il existe bien d'autres sites comme celui sur l'art roman en Saintonge. Des centres sont dédiés à l'art roman, comme celui de Tournus en Bourgogne, de Moissac (Centre Marcel Durliat), le Centre d'art roman Georges-Duby à Issoire qui propose un festival annuel, un centre de sculpture romane se situe à Cabestany près de Perpignan. Enfin, les journées romanes à l'abbaye Saint-Michel-de-Cuxa ou des associations comme Terres romanes en Auvergne, sont à l'origine de rencontres et d'animations, en plus des lieux cités plus haut.

jeudi 21 juillet 2011

Les musées des beaux-arts en province

Le Caravage - La flagellation du Christ (musée des beaux-arts de Rouen)
Ces derniers temps, j'ai visité des musées des beaux-arts de province, en France, plus précisément Rouen et Bordeaux, les deux à plusieurs reprises. J'ai été frappé par la richesse de la collection permanente de ces deux musées. Ce ne sont pas des cas particuliers, mais la généralité, avec plus ou moins d'ampleur. La richesse du patrimoine artistique, là les beaux-arts, est impressionnante, même dans les chefs-lieux de département. Lille (1), Nantes, Lyon sont d'autres exemples, parmi beaucoup d'autres de cette richesse phénoménale (1). Un exemple du musée des beaux-arts de Rouen: ce Caravage, La flagellation du Christ (source).

samedi 16 juillet 2011

Le documentaire "Paris imaginaire"

Dans l'atelier de Boris Zaborov à Paris, septembre 2010
Le documentaire de la télévision biélorusse Paris imaginaire est repassé aujourd'hui sur la première chaîne, à 13h50, en Biélorussie. Il a été diffusé la première fois le 21 décembre dernier. Il dure une quarantaine de minutes. Le sujet principal de celui-ci est la série Paris imaginaire d'Irina Kotova, à l'occasion de son exposition personnelle au Musée national des beaux-arts de Biélorussie à Minsk, en décembre 2010-janvier 2011. Il est aussi question de l'exposition "Normandie en peinture" et de la rétrospective Boris Zaborov dans le même musée en 2010, ainsi que de l'exposition des œuvres d'Ivan Khrustsky au siège de l'UNESCO à Paris pour son bicentenaire, en septembre 2010. La petite équipe de tournage, avec le réalisateur Serge Catière, est venue quelques jours à Paris en septembre 2010. J'ai participé à deux journées. Nous sommes allés chez le peintre français d'origine biélorusse Boris Zaborov, puis dans quelques uns des hauts lieux parisiens de l'émigration artistique biélorusse à Paris, de la célèbre "École de Paris": le café La Rotonde, où des prises ont été faites, La Ruche. La photographie ci-dessus a été prise lors du tournage dans l'atelier de Boris Zaborov (au 1e rang, de g. à d.: Serge Catière, le réalisateur du documentaire, Boris Zaborov, moi-même; 2e rang, de g. à d.: l'assistante de Serge Catière et Irina Kotova). Des extraits du documentaire peuvent être visionnés en ligne sur Youtube: le début, plein-air et Notre-Dame de Paris, au Palais Royal et les pyramides du Louvre, à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, le vernissage au Musée national des beaux-arts à Minsk le 8 décembre. Je lis en voix off, avec une traduction par-dessus, trois de mes textes: "De l'imaginaire " (1er extrait), "Notre-Dame" (2ème extrait), "Les Pyramides" (3ème extrait).

mercredi 13 juillet 2011

Rembrandt et la figure du Christ au Louvre

Le Christ et les pèlerins d'Emmaüs - Source
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J'ai visité l'exposition "Rembrandt et la figure du Christ" au Louvre. Elle s'y trouve pour quelques jours encore avant de partir aux États-Unis. Comment représenter le Christ ? Tel est le fil conducteur de cette exposition qui montre des œuvres magnifiques de grands maîtres. Le désir avoué de ceux qui ont monté ce projet est de mettre en évidence les différentes manières de représenter le Christ du 15e siècle à Rembrandt et quelques uns de ses continuateurs. Certes, l'évolution est notable, mais la grande césure, visiblement, a lieu au 15e siècle entre le Christ encore iconique de Rogier van der Weyden (ci-dessous, "Triptyque de la famille Braque") et les réalisations des artistes de la Renaissance jusqu'à Rembrandt. Celui-ci a cherché le Christ dans l'humain. A vrai dire, il l'est plus ou moins selon ses œuvres. Dans "Les pèlerins d'Emmaüs", et dans d'autres œuvres, la lumière divine est présente et le distingue nettement des autres personnes représentées. Dans d'autres tableaux ou dessins, rien ne distingue le Christ d'un autre homme, comme la "Tête du Christ" conservée à Berlin (ici). Il s'agit là plus d'une humanité qui cherche le Christ que d'une humanité qui le reçoit. Ce qui m'a particulièrement intéressé chez Rembrandt, outre cette recherche du Christ dans l'humanité, est qu'il s'est attaché à mettre en valeur les relations entre le Christ et ses interlocuteurs. Dans le droit fil de Sa parole dans Marc (8, 27): "Qui suis-je, au dire des hommes ?" Depuis 2000 ans, la question est d'actualité !
"Triptyque de la famille Braque" (1450) de Roger van der Weyden (source: My virtual Louvre)
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A l'Atelier du France à Paris, le 5 juillet

Une partie de l'espace de l'Atelier du France
Une présentation d’œuvres de la série "Paris imaginaire" (1, 2, 3) d'Irina Kotova s'est déroulée à l'Atelier du France à Paris. Il est situé sur les bords de la Seine, au port de Grenelle, dans le 15e. Notre album Paris imaginaire était proposé à la vente et à la dédicace. Le documentaire de la télévision biélorusse, Paris imaginaire, était diffusé en boucle sur un grand mur blanc. Sur la photographie, prise lors des préparatifs, on peut voir une partie de cet espace. La présentation avait lieu le soir, à partir de 19 heures. L'espace était plein de 20 heures à 21 heures. De nombreux amis sont passés pour admirer les réalisations d'Irina.

mardi 12 juillet 2011

Licence de théologie orthodoxe

Après des années d'études, le diplôme de licence de théologie orthodoxe m'a été délivré le vendredi 17 juin par l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris (historique).