mardi 31 décembre 2013

Vernissages

De g. à dr.: Christophe Levalois, Ilona Yurevich, S.E. Pavel Latushka
En ce mois de décembre ont eu lieu, à Paris, deux vernissages d'expositions d'Irina Kotova. Le premier le 10 décembre, dans la galerie d'Orthodoxie.com, pour l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection". Deux reportages de la télévision orthodoxe russe Soyouz en rendent compte: le premier, le second (sur Youtube). Le deuxième vernissage s'est déroulé dans la galerie Russkiy Mir, le 19 décembre, pour l'exposition "Les ailes de Noël" qui comprend également des œuvres - de la mosaïque textile - de Margarita Kotova, mère d'Irina Kotova. Un reportage photographique vient d'être ajouté sur la page Facebook de la galerie Russkiy Mir. Dans les deux vernissages, j'ai présenté l'exposition avant de donner la parole à d'autres intervenants. Sur la photographie ci-contre, dans la galerie Russkiy Mir, lors de la présentation, je suis aux côtés d'Ilona Yurevich, conseillère à l'ambassade de Biélorussie à Paris, chargée de la coopération avec l'Unesco, et de l'ambassadeur, Pavel Latushka (qui se prononce Latushko), auparavant ministre de la Culture de la République du Bélarus, qui a présidé ce vernissage.

vendredi 27 décembre 2013

"Prendersi cura dell'altro - Uno sguardo cristiano sulla comunicazione" en e-book

Mon ouvrage Prendersi cura dell'altro - Uno sguardo cristiano sulla comunicazione (San Paolo, édition française) a été édité, au début du présent mois, en livre numérique (livre électronique, e-book), au format EPUB, le format standard pour l'e-book (utilisable sur ordinateur, liseuse, iPhone, iPad, avec le système d'exploitation Android, liseuse Kobo). Voici quelques pages pour l'acheter et le télécharger: 1, 2, 3, 4, 5. Amazon le propose pour le Kindle (Amazon Italie).
Prendersi cura dell'altro – Uno sguardo cristiano sulla comunicazione - See more at: http://www.orthodoxie.com/category/lire/livres/#sthash.cYC9mD6d.dpuf
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mardi 24 décembre 2013

Chemin spirituel chrétien et transformation intérieure: ma chronique du 22 décembre

Ma chronique du 22 décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, abordait la question de la transformation intérieure dans un chemin spirituel chrétien à l’occasion de la parution récente d'un ouvrage passionnant.

Le temps de la Nativité, et plus généralement la période hivernale, est tout particulièrement propice à un regard porté sur soi-même en vue d’un renouvellement. Le livre du père Philippe Dautais, paru il y a peu, intitulé Si tu veux entrer dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle, aux éditions Nouvelle Cité, s’avère précieux à cet égard. Il approfondit la question de la transformation de notre intériorité selon le projet voulu par Dieu pour l’être humain. Celui-ci peut se résumer en disant- en reprenant les versets 26 et 27 du chapitre 1 de la Genèse - qu’il s’agit de passer de l’image à la ressemblance. Le père Philippe rappelle que « la plupart des Pères de l’Église font la distinction entre l’image qui est inscrite dans l’être humain et la ressemblance qui est à acquérir par une coopération divino-humaine ». Cette démarche amène à affronter pour les traverser, et s’en enrichir, les épreuves, obstacles et douleurs que l’on rencontre dans l’existence et qui s’opposent à cette transformation.

Cette question, qui rassemble foi, tradition chrétienne, psychologie et tradition ascétique, a été plusieurs fois traitée par des auteurs orthodoxes contemporains. Je pense notamment à Jean-Claude Larchet, avec ses ouvrages sur la thérapeutique et la théologie de la maladie, la souffrance, l’inconscient spirituel, etc., mais aussi au livre d’un évêque grec, Mgr Hiérothéos (Vlachos), métropolite de Nafpaktos, nommé Psychothérapie orthodoxe, dont l’édition française est aujourd’hui épuisée.

Le livre du père Philippe Dautais offre une remarquable synthèse sur ces questions, accessible à tous. Elle est le fruit, d’une part, de son expérience pastorale, il est prêtre orthodoxe au sein de la Métropole roumaine, mais aussi des nombreuses sessions, retraites et conférences qu’il a organisé et donné, notamment au Centre Sainte-Croix, en Dordogne, qu’il a fondé et dirige avec son épouse.
Son enseignement s’appuie sur les Écritures, la tradition des Pères de l’Église et la tradition ascétique orthodoxe, qui s’exprime notamment dans la Philocalie.

Son livre commence par poser la base : qu’est-ce que l’homme ? Car finalement, tout découle de la façon dont nous voyons l’être humain, nous-même et l’autre, mais aussi et d’abord, de la façon dont Dieu voit l’être humain, ce que nous rapportent les Écritures. A cet égard, le père Philippe sait mettre en valeur et expliquer des passages particulièrement signifiants des Écritures. Il met ainsi remarquablement en lumière que la limite posée par Dieu au commencement, l’interdit de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, est une invitation à la croissance. Il explique notamment : « Par la confrontation aux limites, nous sommes renvoyés à la nécessité d’aller chercher de nouvelles ressources dans nos profondeurs. Les limites deviennent des possibilités de croissance. »

dimanche 22 décembre 2013

Kirill Zaborov, pianiste et compositeur

Dans le cadre de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" aura lieu, le 10 janvier à Paris, à l'auditorium Jean XXIII de la Mutuelle Saint-Christophe assurances dans le 5e, une performance artistique originale qui rassemblera, en interaction, l'artiste biélorusse Irina Kotova, le pianiste et compositeur Kirill Zaborov, et moi-même pour une parole poétique. Voici une biographie de Kirill Zaborov (photographie ci-dessous), suivie d'une discographie et de quelques liens vers des enregistrements en ligne.

Kirill Zaborov
Kirill Zaborov est un compositeur français né à Minsk en 1970. Installé à Paris en 1981, il entreprend quatre ans plus tard ses premières leçons de musique avec le percussionniste et compositeur Pierre Faix. Initialement attiré par la batterie, son premier instrument, il débute en jouant dans des groupes aux styles variés, en se produisant dans les  soirées événementielles privées et les festivals consacrés à la jeune génération de musiciens.
En 1992 tout en poursuivant son activité en tant que batteur Kirill Zaborov commence l'étude du piano et d'harmonie avec le pianiste Gaël Mevel, s'investissant progressivement dans la composition à travers l'écoute et l'étude approfondie des œuvres issues autant de la tradition orale que du répertoire classique allant du XVIIIème au XXIème siècles.

Très impliqué dans le jazz, il se produit en tant que pianiste et improvisateur à partir de la fin des années 90 sur de nombreuses scènes parisiennes (Glaz'Art, Auditorium des Halles, Baiser salé, Caveau des légendes, le Centre culturel de Russie...) en alternant les formules en duo avec les artistes comme Frédéric Jeanne ou Antti Mäkinen et en trio, dont celui actuel avec Patrick Chenais et Clément Thirion à la batterie et à la contrebasse. 

Dans le domaine de la composition classique les œuvres de Kirill Zaborov sont jouées à partir de 2004 en France et à l'étranger, d'abord à l'Abbaye aux Dames à Saintes dans le cadre de l'association "Cordes mêlées" (dont il a été l'un des membres fondateurs) puis dans des festivals internationaux comme Piano à Riom, (France), 43th Encunetros Festival (Argentine), Piano à Saint-Ursanne (Suisse), Nuits musicales à Chisinau (Moldavie) ainsi que dans des lieux comme la salle Rachmaninov et l'Union des compositeurs à Moscou, le Arnold Schönberg Institute à Vienne, le Salon Christophori à Berlin, la Philharmonie de Minsk, la Maison des écrivains à Odessa. A Paris les œuvres de Kirill Zaborov sont jouées à la salle Cortot, au Musée de la Monnaie, à la Sorbonne, à l'auditorium de l’École de médecine, au Centre culturel de Russie.
    
Parmi les interprètes ayant collaboré avec Kirill Zaborov on peut citer les artistes Guigla Katsarava, Maria Masycheva, Jeffrey Grice, Ekaterina Mechetina, Ecaterina Baranov, le Aron Quartett, etc.

jeudi 19 décembre 2013

Exposition à Paris: "Les ailes de Noël"

Aujourd'hui est inaugurée une deuxième exposition d'Irina Kotova en ce mois de décembre à Paris, en l'occurrence dans la galerie Russkiy Mir (7, rue de Miromesnil, Paris 8e). Elle s'intitule "Les ailes de Noël" (communiqué de presse en français, en russe). L'exposition présente aussi des œuvres de Margarita Kotova, mère d'Irina, des mosaïques textiles. A découvrir.

mardi 17 décembre 2013

La fête de la Nativité dans l'Eglise orthodoxe: ma chronique du 15 décembre

Ma chronique du 15 décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, avait pour thème la fête de la Nativité dans l’Église orthodoxe. Pour la lire, cliquez ici.

Photographie: une Nativité d'Irina Kotova présentée lors de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" à Paris du 10 décembre 2013 au 11 janvier 2014 (affiche).

lundi 9 décembre 2013

"Vies des saints serbes": ma chronique du 8 décembre

Ma chronique du 8 décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, avait pour sujet la parution des Vies des saints serbes de saint Justin Popovic aux éditions L'Age d'Homme. Ci-dessous: le texte de cette chronique.

Les éditions L’Age d’Homme ont publié cette année, dans l’excellente collection « Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle », dirigée par Jean-Claude Larchet, la traduction française des Vies des saints serbes du père Justin Popovic, devenu lui-même saint depuis sous le nom de saint Justin de Tchélié (Celije) et qui est fêté le 1er juin.  Ce synaxaire - vies des saints en suivant le calendrier - de 470 pages permet non seulement de prendre connaissance des nombreux saints et saintes qui y sont évoqués, en tout 62, mais aussi d’entrer dans l’histoire et la richesse spirituelle du peuple serbe.

C’est une histoire pleine de nombreux combats et de beaucoup de souffrances ainsi que de sacrifices collectifs au fil des siècles. Aujourd’hui, c’est encore le cas avec le Kosovo. Rappelons juste que le peuple serbe a été pendant des siècles en première ligne face aux invasions de l’Empire ottoman et qu’il a, de ce fait, été le défenseur pendant des siècles de l’Europe chrétienne, ce qu’il a payé par un prix très élevé en vies humaines et en destructions. Au XXe siècle, après la domination ottomane, plusieurs tragédies historiques l’ont frappé cruellement : les deux guerres mondiales et le régime communiste. Cette très longue mémoire est toujours présente aujourd’hui. Cette histoire explique aussi qu’un nombre important de rois, de reines et de princes se trouvent dans cet ouvrage. En effet, un tiers des saints présentés ont une ascendance noble.

Je présenterai juste, rapidement, trois exemples. Le premier est saint Sava. Le grand saint national serbe. Né vers 1169, mort en 1236, fils du roi Stefan Nemanja, lui-même saint très populaire sous le nom de saint Syméon le Myroblite, saint Sava a fondé le monastère de Chilandar sur le Mont Athos et fut le premier primat de l’Eglise orthodoxe serbe qui obtient grâce à lui son autonomie et qu’il a organisée. Il est fêté le 14 janvier.

dimanche 8 décembre 2013

L'évolution d'une fête à Lyon : de la Fête de la lumière à la Fête des lumières

Très intéressante étude de Coline Palacin-Jacquelin, sur le site Cultures et croyances, sur l'évolution, au fil des siècles, de la Fête de la lumière, à Lyon, devenue Fête des lumières depuis une dizaine d'années. D'une origine religieuse, qui s'appuie sur près de 2000 ans de tradition chrétienne, la fête a été peu à peu laïcisée, l'aspect commercial l'emportant finalement avec son développement. Aujourd'hui, on observe une remobilisation religieuse à l'occasion de cette fête.

samedi 7 décembre 2013

Paris, capitale mondiale de la culture

Avec Londres et New York, Paris est l'une des capitales culturelles du monde. Cet article des Échos sur les entreprises et équipements culturels de la ville lumière est à lire à cet égard. Paris arrive en tête, du trio, pour les galeries d'art, les salles de cinéma, les salles de concert et les bibliothèques. Londres est devant pour les musées (Paris 2e) et New York pour les théâtres (Paris 2e). L'article nous apprend aussi qu'avec plus de 32 millions d'arrivées, Paris est la première destination mondiale, et que la ville compte aussi 20 000 restaurants ! Autre information à retenir: en Ile-de-France la culture et les "industries créatives" emploient environ 500 000 personnes, soit 10% des emplois ! Un chiffre considérable. A l'échelle de l'Union européenne, on dénombre 8 millions d'emplois directs dans cette filière qui produit 4% du produit intérieur brut de l'UE.
Ci-dessus: une des magnifiques photographies de Paris de Iulian Nistea, prêtre orthodoxe dans la capitale française (extraite de cette sélection de photographies)

mardi 3 décembre 2013

"De l'Incarnation à la Résurrection": une nouvelle exposition d'Irina Kotova à Paris

Le 10 décembre, dans la galerie d'Orthodoxie.com, dans le 5e arrondissement à Paris, aura lieu le vernissage d'une nouvelle exposition d'Irina Kotova intitulée "De l'Incarnation à la Résurrection". Le caractère religieux, dans la tradition orthodoxe, caractérise les œuvres présentées: pastels et dessins au crayon. Une deuxième exposition d'Irina Kotova à Paris ouvrira ailleurs d'ici peu. D'autre part, le 10 janvier, Irina Kotova, le pianiste compositeur Kirill Zaborov et moi-même, nous réaliserons une performance artistique en interaction. J'en parlerai bientôt.

Le communiqué de presse pour l'exposition: en français, en russe.

La fragmentation de la solidarité humaine: ma chronique du 1er décembre

Ma chronique du 1er décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes, podcast), sur Radio Notre-Dame, portait sur la fragmentation de la solidarité humaine. Pour la lire, cliquez ici.

lundi 2 décembre 2013

Une viola organista...enfin ! Cinq siècles après sa conception !

Ce Léonard ! Un pianiste polonais a réalisé le défi de construire un instrument imaginé par Léonard de Vinci. Cinq siècles après sa conception, celui-ci a donc vu le jour. On la nomme viola organista. C'est à la fois un clavecin par son clavier et un instrument à cordes, proche du violoncelle et de la viole de gambe, par le son ! Toutes les explications et deux vidéos sur cette page (dont la photographie ci-dessus) qui permettent d'entendre cet étonnant instrument.