jeudi 31 juillet 2014

Avant la performance artistique et l'exposition: une présentation du château de Nesvizh


Détail de l'affiche de la performance artistique à Nesvizh, le 8 août 2014
Dans quelques jours, je serai à Nesvizh, en Biélorussie, pour le vernissage de l'exposition d'Irina Kotova, "Voyage de Paris à Nesvizh", et la performance artistique en interaction qui aura lieu à cette occasion. Voici, ci-dessous, une courte présentation du château-musée national de Nesvizh.

jeudi 24 juillet 2014

En Biélorussie: exposition et performance artistique en interaction, "Voyage de Paris à Nesvizh"

Une nouvelle exposition d'Irina Kotova, "Voyage de Paris à Nesvizh", s'ouvrira le 8 août, jusqu'au 21 septembre, au château de Nesvizh (Niasvij), en Biélorussie, un des deux édifices biélorusses (avec le château de Mir) inscrit au patrimoine mondial de l'humanité: photographie panoramique de la cour principale, courte vidéo, une autre plus longue qui dans la deuxième partie propose des vues du parc (un plan de celui-ci). Le château, aujourd'hui musée national, appartenait à la puissante et influente famille princière des Radziwill. C'est une française, Marie de Castellane (1840-1915), devenue princesse Radziwill, à qui l'on doit l'immense parc d'une centaine d'hectares. 
Lors de l'exposition, une soixante de pastels seront présentés, dont 14 inédits sur le château de Nesvizh et son environnement proche.
Lors du vernissage, une nouvelle performance artistique en interaction, sera proposée (affiche ci-dessous). J'y lirai des textes en français sur les oeuvres, qui seront aussi lus en russe, pendant que l'artiste dessinera et que deux musiciens, de la scène de Saint-Pétersbourg, Dmitry Zoubow (clavecin) et Galina Matyukova (flûte traversière), joueront.
Cliquez sur les affiches pour les agrandir 

ComplémentRécemment, un site dynamique du web artistique biélorusse a mis en ligne un article sur les représentants biélorusses de l'"École de Paris" dont, actuellement, Irina Kotova.

lundi 21 juillet 2014

Eteindre l'éclairage public pour rallumer les étoiles

Dans les Pyrénées orientales, le village de Mantet a décidé, à la suite d'un vote, d'éteindre les lumières publiques afin de réduire la pollution lumineuse et de mieux voir le ciel étoilé. La démarche, qui mérite d'être saluée, a été récompensée par l'obtention d'un label "Villes et villages étoilés". En effet, la surabondance de la lumière artificielle nous masque les lumières célestes. En 1992, la revue La Place Royale avait publié une réflexion de ma part sur ce sujet. Partant de la difficulté grandissante des observatoires terrestres pour voir le ciel, en raison de la pollution lumineuse, j'observais qu'il y a là un des multiples signes des temps que nous avons tant de mal à saisir. L'intitulé de ce texte en résume la teneur: "Ciel invisible et lumières artificielles". Le village de Mantet a initié une décroissance qui lui restitue un bien donné à l'humanité considéré comme des plus précieux, cela depuis des temps immémoriaux: le ciel. Toutes les choses étant liées, il n'est pas difficile de comprendre la correspondance de cette réalité matérielle avec la réalité spirituelle, ou encore du macrocosme au microcosme. Toutes les traditions en témoignent.
Photographie: Lincoln Harrison (site internet).
Source de l'information: Reporterre

mardi 1 juillet 2014

Au Collège des Bernardins pour le colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l'Eglise moderne"

Le samedi 28 juin, j'étais le modérateur d'une table ronde, au Collège des Bernardins, à Paris, lors d'un colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l’Église moderne", initié par Antoine Arjakovsky. La table ronde était consacrée au père Serge Boulgakov et au mouvement œcuménique. Les intervenants étaient Regula Zwahlen, de l'Université de Fribourg en Suisse, coresponsable de l'édition allemande des œuvres de Boulgakov, auteur d'une thèse de doctorat sur Nicolas Berdiaev et Serge Boulgakov, avec pour sujet "Thomas Carlyle, source d'inspiration pour l'œuvre de Serge Boulgakov" ; Mike Whitton, traducteur de Boulgakov en anglais, qui a parlé de "Le père Serge Boulgakov et le Fellowship saint Alban and saint Sergius"; enfin, Barbara Hallensleben, professeur de dogmatique et de théologie œcuménique à l’Université de Fribourg (Suisse), sur " « La philosophie de l'économie » de Serge Boulgakov (1912) comme archétype de sa théologie".  J'ai été frappé par la démarche du père Serge Boulgakov, à savoir le fait de relier les préoccupations de son époque, dans tous les domaines, avec le message chrétien qui apporte une complétude, un parachèvement aux espoirs, rêves, craintes et réalisations d'un temps. Il n'oppose pas, mais ouvre l'un à l'autre. Il ne campe pas sur antagonisme finalement confortable et pratique ("l'autre a tort, j'ai raison"), largement répandu, mais démontre en quoi le message chrétien répond aux interrogations profondes d'une époque et lui permet de repousser les horizons dans lesquels elle s'enferme. C'est pourquoi, j'ai observé que cette table ronde ronde aurait pu avoir comme intitulé "De l’œcuménisme à l'écoumène (1)".
Le 28 juin, dans le grand auditorium du Collège des Bernardins, lors du colloque, à ma droite Regula Zwahlen