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samedi 16 mai 2020

« S’informer : un regard critique sur les sources et modes de communication » - « Les grandes révolutions techniques de l’information »


Voici un de mes cours pour la spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) en classe de première. Il s’agit du quatrième thème (sur cinq), plus précisément de l’introduction et de l’axe 1 (sur deux avant l’« objet de travail conclusif »). Chaque axe comprend trois « jalons ». Le thème général est « S’informer : un regard critique sur les sources et modes de communication ». Celui de l’introduction est « Comment s’informe-t-on aujourd’hui ? ». Quant à l’axe 1 ici traité, il porte sur « Les grandes révolutions techniques de l’information », avec pour le premier jalon : « L’information imprimée : de la diffusion de l’imprimerie à la presse à grand tirage », pour le second : « L’information par le son et l’image : radio et télévision au XXe siècle », et pour le troisième : « L’information mondialisée et individualisée : naissance et extension du réseau Internet ». 
J’ai en outre rajouté en annexe (entre le deuxième et troisième jalon) : « La naissance et le développement des sciences de l’information et de la communication » et « Deux affaires de diffusion de fausses informations et leur influence ».



Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un groupe de partage entre collègues, chacun prenant à sa charge une partie du nouveau programme en seconde et en première. Il est plutôt destiné aux professeurs pour que ceux-ci y puisent à leur guise. Sans être exhaustif, ni bien sûr parfait, il excède largement le travail fait en classe. Ainsi, chacun peut y puiser ce qui lui semble bon dans le contexte de sa classe, choisir parmi les nombreux documents en liens ou intégrés et en fonction de tout cela élaborer une ou plusieurs évaluations.

Source de l'illustration.

jeudi 6 février 2014

"Jérusalem": une superbe invitation au voyage

Voici une superbe invitation au voyage en Terre Sainte: ces extraits du film Jérusalem, tourné en IMAX 3D (sur Viméo, avec une meilleure qualité d'image). De magnifiques images. Avec des vues aériennes étonnantes. Se laisser emporter ! Le film est projeté sur des écrans géants depuis septembre 2013 (page Facebook, compte Twitter). La bande-annonce officielle est ici

samedi 7 décembre 2013

Paris, capitale mondiale de la culture

Avec Londres et New York, Paris est l'une des capitales culturelles du monde. Cet article des Échos sur les entreprises et équipements culturels de la ville lumière est à lire à cet égard. Paris arrive en tête, du trio, pour les galeries d'art, les salles de cinéma, les salles de concert et les bibliothèques. Londres est devant pour les musées (Paris 2e) et New York pour les théâtres (Paris 2e). L'article nous apprend aussi qu'avec plus de 32 millions d'arrivées, Paris est la première destination mondiale, et que la ville compte aussi 20 000 restaurants ! Autre information à retenir: en Ile-de-France la culture et les "industries créatives" emploient environ 500 000 personnes, soit 10% des emplois ! Un chiffre considérable. A l'échelle de l'Union européenne, on dénombre 8 millions d'emplois directs dans cette filière qui produit 4% du produit intérieur brut de l'UE.
Ci-dessus: une des magnifiques photographies de Paris de Iulian Nistea, prêtre orthodoxe dans la capitale française (extraite de cette sélection de photographies)

mercredi 7 août 2013

200 millions de filles manquantes dans le monde !

Ce sont 200 millions de filles qui manquent dans le monde, en raison d'avortements sélectifs, d'après des estimations des Nations Unies. C'est ce que rapporte dans cet entretien (article original en anglais)  Evan Grae Davis, réalisateur américain d'un film sur la question (site du film, la bande-annonce). Il relate notamment ses rencontres poignantes avec des femmes en Inde et en Chine  On emploie aujourd'hui, dans les pays anglo-saxons, pour désigner ce phénomène, le mot (à la mode) gendercide ; en français on parle plutôt de déficit de femmes, en somme un langage de comptable pour une réalité humaine sinistre. Ce document, de l'Organisation mondiale de la santé, analyse cette situation. Il rapporte qu'il nait normalement 102 à 106 garçons pour 100 filles. Or, on observe des rapports différents dans certains pays, et à certaines périodes, pouvant aller jusqu'à 130 garçons pour 100 filles (par exemple 120 en Chine en 2005) !

mercredi 2 janvier 2013

Retour sur une belle aventure

L'émission dominicale Le Jour du Seigneur (France 2) du 30 décembre 2012, a consacré un de ses sujets à la famille Maigre et à son pèlerinage pédestre au Mont Saint-Michel en 2011. J'ai signalé, dans cette recension, l'excellent livre intitulé Sur la trace de l'archange, qui relate cette belle aventure familiale. Voici donc, ci-dessous, ce reportage du Jour du Seigneur, de huit minutes, qui transmet bien la joyeuse fraicheur et la démarche spirituelle que rapporte le livre. Le film de l'aventure est toujours en préparation.

jeudi 22 novembre 2012

« Sur la trace de l’archange » – récit d’un pèlerinage au Mont-Saint-Michel

J'ai publié sur Orthodoxie.com la recension suivante:

Sur la trace de l’archange par François-Xavier Maigre, Bayard, 2012, 305 pages, 16 euros.

Le sous-titre de ce livre est explicite : « 450 kilomètres à pied jusqu’au Mont-Saint-Michel ». L’ouvrage relate l’odyssée pédestre d’une jeune famille catholique : deux parents de moins de trente ans, François-Xavier et Pauline, avec leurs deux jeunes enfants, Faustine et Martin, respectivement  deux ans et demi et sept mois ! De Versailles au Mont-Saint-Michel en 33 jours !  Une route incertaine malgré une préparation soigneuse ! Mais un chemin plein de grâces !

Accompagnés par un âne, les membres de la jeune famille Maigre se sont élancés avec l’audace de l’enthousiasme, que d’aucuns qualifient de témérité, sinon de folie, sur un antique chemin de pèlerinage aujourd’hui oublié, malgré les efforts de quelques personnes. Eux qui étaient des jacquets (pour avoir parcouru un des chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle) sont devenus des miquelots, c’est-à-dire des pèlerins du Mont-Saint-Michel par cette étonnante aventure.

C’est au VIIIe siècle que débute l’histoire chrétienne de ce rocher que l’on commence à appeler Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-Mer. Un texte du IXe siècle raconte que l’évêque saint Aubert d’Avranches, dans son sommeil, en 708, a reçu l’ordre de l’archange Michel de faire édifier un oratoire sur ce lieu nommé jusqu’alors le Mont-Tombe. Cette construction, à la demande de l’archange, devait être une réplique du sanctuaire dédié à saint Michel au Mont-Gargan en Italie, lequel date du Ve siècle. Le récit rapporte aussi que la dédicace de l’église a eu lieu le 16 octobre 709. Des vestiges de ce premier oratoire ont été retrouvés accolés à la chapelle carolingienne (Xe siècle) Notre-Dame-sous-Terre. Le premier récit connu de miquelot, celui du moine Bernard, date de 867. Au IXe siècle donc, le Mont-Saint-Michel est déjà une destination connue pour des pèlerins de plus en plus nombreux au cours du Moyen-âge et après. La Révolution française, en transformant l’abbaye en prison, jusqu’au Second empire, a porté un coup fatal aux pèlerinages, malgré des initiatives au XIXe siècle, notamment après 1863. Aujourd’hui, quelques personnes, notamment au sein de l’association Les chemins du Mont-Saint-Michel, tentent de promouvoir ces chemins, à l’image de ce qui a été fait pour Saint-Jacques-de-Compostelle.

C’est une rencontre inattendue, lors d’un reportage, avec la responsable de l’association Les chemins du Mont-Saint-Michel, qui a décidé François-Xavier Maigre, journaliste au quotidien La Croix, notamment en charge de l’actualité de l’orthodoxie, à partir avec sa toute jeune famille sur des chemins oubliés, y compris par ceux qui vivent aux côtés de ceux-ci.

mercredi 8 août 2012

Sur le site de l'INA: "Architecture et géographie sacrée"

Paul Barba-Negra (source)
J'ai découvert récemment que l'INA (Institut national de l'audiovisuel) propose sur son site de télécharger et même d'enregistrer sur DVD, pour une somme raisonnable, des émissions de télévision anciennes. J'ai pu ainsi me procurer certains films de l'exceptionnelle série "Architecture et géographie sacrée", notamment "Versailles, le palais temple du Roi soleil" (grand prix du scénario au Festival international du film d’art, en 1976), "Le Mont Saint-Michel et l'archange lumière" et "Paris: arche du temps" dont les premières images peuvent être visionnées ci-dessous. J'ai également un très bon souvenir de "Reims: cathédrale du sacre". Le réalisateur de cette série inspirée, qui fut diffusée en son temps sur FR3 et qui reçut alors les louanges de la presse, dont le tournage a eu lieu lors des années 70-80, fut le cinéaste d'origine roumaine Paul Barba-Negra (1929-2009) (1). Je me rappelle l'avoir rencontré et longuement discuté avec lui, il y a un quart de siècle, dans son bel appartement du Marais. Il m'avait passionné par ses réflexions sur l'évolution de la télévision. Il était attaché à la tradition culturelle française et aux racines religieuses de celle-ci. Il tâchait de montrer, grâce à de belles images et à de judicieux commentaires, la marque signifiante de l'invisible dans le visible et du spirituel dans notre géographie. Outre ses films (dont son remarquable documentaire sur Mircea Eliade pour l'émission Océaniques sur FR3), il est l'auteur d'un livre intitulé Symbolique de Paris: Paris sacrée, Paris mythique (2004).

dimanche 4 septembre 2011

Restauration d'église et rénovation urbaine en Biélorussie: l'exemple de Vitebsk

Dans le centre de Vitebsk, sur les bords de la Dvina occidentale, cette dernière année, s'est déroulée la fin d'une importante opération de restauration d'église conjointement avec une rénovation urbaine particulièrement intéressante.

La cathédrale vue d'un des ponts sur la Dvina occidentale
En effet, d'une part la restauration de la cathédrale orthodoxe de la Dormition, située sur un promontoire surplombant la Dvina occidentale et l'embouchure de la Vitba, s'est terminée (photographies: au début du XXe siècle, en chantier en avril 2010). Détruite dans les années 30 du XXe siècle, sa reconstruction a débuté en 2000. D'autre part, des aménagements aux abords de l'édifice ont permis de bien relier celui-ci, de manière harmonieuse, au quartier qui l'environne. De toute évidence, les opérations, l'une de restauration, l'autre de rénovation, ont été menées de concert et se sont terminées à peu près au même moment.

Dans la nef de la cathédrale
La cathédrale de la Dormition est une construction majestueuse. La crypte est impressionnante par ses dimensions. A l'une des deux entrées de celle-ci un ascenseur permet à des personnes handicapées d'y accéder. D'énormes moyens ont été investis. 

Là, comme ailleurs en Biélorussie, ces constructions témoignent d'un renouveau spirituel considérable après plus de 70 années de persécution. Avant 1917, on comptait jusqu'à 32 édifices religieux orthodoxes dans la ville. Ils ont été pour la plupart détruits ou fermés, à tel point qu'au début des années 70 un seul lieu de culte subsistait !  Aujourd'hui, les offices orthodoxes sont célébrés dans plusieurs édifices (une quinzaine dans une ville de 350 000 habitants) comme, en plus de la cathédrale, l'église de la Résurrection (non loin), détruite en 1936, reconstruite de 2001 à 2009, et la pittoresque église de l'Annonciation pas très loin aussi. L'histoire de cette dernière église est très représentative: construite au XIIe siècle, reconstruite aux XIVe et XVIIe siècles, restauré en 1883, détruite en 1961,  il n'y avait plus qu'un monceau de ruines jusqu'en 1992 ! Pour l'ensemble du diocèse orthodoxe de Vitebsk, un des dix du pays, le même phénomène est observable, également représentatif pour l'ensemble du pays. En 1992, seulement neuf églises, desservies par 12 prêtres, étaient ouvertes. Aujourd'hui, on compte 57 églises paroissiales (plus 9 chapelles, 10 salles de prière, 4 églises de monastère) avec 101 prêtres et 28 diacres ! En outre, 13 églises sont en cours de restauration et 23 en construction.

Un des deux grands escaliers achevés cette année
En ce qui concerne les aménagements urbains autour de la cathédrale, on remarque tout d'abord deux magnifiques escaliers qui viennent d'être achevés qui, tous deux, mènent au parvis. L'un d'eux conduit à un pont qui enjambe la Vitba, la rivière locale qui se jette quelques mètres plus loin dans la Dvina occidentale. Après ce pont s'étend un vaste espace bien aménagé avec des parterres, de larges passages piétonniers et des petites places pour se reposer et regarder le paysage, cela jusqu'au théâtre de la ville, dédié à  l'écrivain biélorusse contemporain Yakoub Kolas,  un grand bâtiment néo-classique orné d'une colonnade.

Cet ensemble, dans lequel la cathédrale s'insère naturellement, est par conséquent homogène, agréable à voir et pour s'y déplacer. C'est incontestablement une réussite en termes de rénovation urbaine. Il traduit dans l'espace une bonne collaboration des autorités religieuses et urbaines qui ont mené conjointement des travaux, lesquels ont incontestablement embelli la ville.

Une partie de l'environnement urbain autour de la cathédrale

- Cliquez sur les photographies  pour les agrandir (crédit photographique: Irina Kotova) -