mardi 28 février 2012

Le documentaire "Paris imaginaire" primé au VIIe Festival orthodoxe international du film de la Sainte-Rencontre en Russie

Le documentaire "Paris imaginaire" a reçu le prix du maire d'Obninsk au VIIe Festival orthodoxe international du film de la Sainte-Rencontre (site du festival) organisé en Russie dans la région de Kalouga, du 17 au 22 février. Cela récompense l'excellent travail du réalisateur Serge Katier (ou Catière) et de son équipe, en 2010, mais aussi Irina Kotova, au centre de cette réalisation dans laquelle elle s'est beaucoup investie tout en préparant son exposition personnelle au Musée national des beaux-arts à Minsk (Biélorussie), et plus modestement moi-même pour ma petite participation (quelques apparitions et des lectures de quelques uns de mes textes). Il a été diffusé, une nouvelle fois, il y a peu, sur la première chaine nationale biélorusse, dans la nuit du 26 au 27 février. Des extraits du documentaire peuvent être visionnés dans cette "playlist" dédiée sur Youtube. Lors de ce festival 300 courts et longs métrages provenant de 11 pays ont été présentés, 80 ont été sélectionnés et 33 ont été primés. Le film "Je crois" de Boris Kolner a obtenu le grand prix. "Nicostratos le pélican" du français Olivier Horlait avec, entre autres, Emir Kusturica, a reçu le prix du meilleur long-métrage. A "L'alphabet slavon", produit par les studios du monastère Sainte-Élisabeth à Minsk, a été décerné le prix du meilleur dessin animé.

lundi 27 février 2012

Encore des photographies des Journées du livre orthodoxe

De nombreux livres, mais aussi revues, CD et DVD - un des stands
Lors du dîner, j'ai relaté brièvement l'histoire des Journées du livre orthodoxe
Le chœur Harmonie orthodoxe - qui enregistre actuellement - dirigé par Nana Peradzé (à droite), a chanté le samedi après-midi
Harmonie orthodoxe est un chœur francophone. Il a chanté notamment des nouvelles compositions de Nana Peradzé (à droite)

samedi 25 février 2012

jeudi 23 février 2012

Un numéro des "Essentiels" de l'hebdomadaire "La Vie" sur l'orthodoxie en France

Dans le cadre de la tenue des Journées du livre orthodoxe en France, père Jivko Panev et moi, avec la rédaction de l'hebdomadaire La Vie, avons réalisé un numéro des "Essentiels" de La Vie (n°3467, 9 février) sur l'orthodoxie en France. Il propose un entretien avec le père Jivko Panev et moi-même, des conseils spirituels de l'archimandrite Syméon du monastère Saint-Silouane, la présentation de six grandes figures de l'orthodoxie en France, un commentaire biblique que j'ai écrit. 

Ci-contre: la couverture de ce numéro des "Essentiels".

Les Journées du livre orthodoxe en France: quelques photographies prises le vendredi 17 février

Des auditeurs nombreux et attentifs
L'auditorium Jean XXIII lors de la conférence du métropolite Hilarion de Volokolamsk
De nombreux livres, revues, CD et DVD étaient proposés sur plusieurs stands (ici une partie de celui de La Procure)
Le père Nicolas Ozoline (à gauche) en train d'interviewer pour l'émission de télévision "Orthodoxie" sur France 2
Le métropolite Hilarion (à gauche) s'entretient avec le père Bénédict Churchill, directeur des Presses Saint-Vladimir (États-Unis) et professeur au Séminaire Saint-Vladimir, sous le regard du père Nicolas Ozoline

mercredi 22 février 2012

Succès des premières Journées du livre orthodoxe en France

Avec le philosophe Bertrand Vergely
Le vendredi 17 et le samedi 18 février se sont tenues les premières Journées du livre orthodoxe en France dans les très beaux locaux de la Mutuelle Saint-Christophe assurances dans le 5e arrondissement de Paris, juste à côté du Val-de-Grâce. D'après le comptage effectué à l'accueil par les employés de la Mutuelle, près de 700 personnes, sur les deux jours, sont venues pour participer aux Journées. L'auditorium Jean XXIII (150 places) a été plein à plusieurs reprises. Un succès donc. Parmi les témoignages reçus, voici celui que m'a adressé un paroissien de Saint-Séraphin-de-Sarov (Paris): " J’ai été très heureux de participer à cet événement exceptionnel que vous avez organisé. Il m’a donné la grande joie d’écouter le père Macaire, que j’avais rencontré au Mont Athos et dont j’avais pu apprécier l’enseignement clair et pénétrant. Son exposé sur le Synaxaire a été comme une porte grande ouverte sur l’Eglise universelle des défunts et des vivants : tout un symbole en ce samedi des défunts et à l’entrée prochaine dans le grand Carême ! J’ai particulièrement aimé son idée du récit hagiographique comme icône narrative. Quant au père Placide, que je ne connaissais que par son immense réputation, dire que j’ai été subjugué par sa vivacité d’esprit et son érudition, est du domaine de la litote ! Il m’a enchanté par ses connaissances et m’a confirmé dans mon amour des Pères grecs. Ce trop court morceau de journée en orthodoxie a été pour moi un moment de ressourcement spirituel et d’intense joie. Merci donc encore et encore pour votre si belle œuvre et merci à tous ceux qui y ont contribué avec vous."

Le père Jivko Panev filmant lors du concert du chœur francophone "Harmonie orthodoxe" dirigé par Nana Peradzé

jeudi 2 février 2012

L'affiche, le programme et les auteurs pour les Journées du livre orthodoxe

Voici la belle affiche réalisée pour les premières Journées du livre orthodoxe en France (17 et 18 février à Paris). 29 auteurs, à ce jour, viendront dédicacer. Conférences, tables rondes, concerts, lectures viendront s'ajouter aux ventes de livres, de CD et de DVD. Des éditeurs étrangers seront aussi présents. Si la majorité des livres sera en français, il y aura également des ouvrages en russe, en roumain et en anglais, peut-être en serbe. Pour consulter et télécharger le programme, la liste des auteurs et les informations pratiques, cliquez ici.

samedi 28 janvier 2012

Projet d'un colloque au Collège des Bernardins sur "Médias, Eglises et communication"

Au Collège des Bernardins
Il y a quelques semaines, après le colloque sur "Les chrétiens et l'Europe", j'ai effectué une visite au Collège des Bernardins,  un des rares témoins de l'architecture du XIIIe siècle à Paris. Cette nouvelle visite, guidée par Antoine Arjakovsky, m'a permis de mieux connaître ce fruit magnifique d'une extraordinaire restauration qui a eu à répondre à des défis gigantesques, dont celui de l'affaissement du bâtiments en raison du sous-sol alluvionnaire peu solide. Un projet, en partenariat avec Orthodoxie.com, vient d'être validé par la direction du Collège, à savoir une soirée sur "Médias, Églises et communication". Elle aura lieu le lundi 21 mai prochain dans le petit auditorium. A suivre.

samedi 21 janvier 2012

La Mutuelle Saint-Christophe assurances, la paroisse Saint-Séraphin-de-Sarov et les Journées du livre orthodoxe

Dans le cadre de la préparation des Journées du livre orthodoxe, la Mutuelle Saint-Christophe assurances a réalisé un petit film, auquel j'ai participé, dont une partie du tournage s'est déroulée dans notre paroisse Saint-Séraphin-de-Sarov à Paris. Les invités d'honneur des Journées du livre orthodoxe seront le métropolite Hilarion (Alfeyev) de Volokolamsk, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, et le hiéromoine Macaire du monastère Simonos-Petras au Mont Athos.

mardi 20 décembre 2011

Le colloque du 19 novembre aux Collège des Bernardins


Le colloque sur "Les chrétiens et l'Europe" s'est déroulé au Collège des Bernardins, le 19 novembre, dans le magnifique grand auditorium pour les séances plénières et dans les belles salles de cours pour les ateliers (photographie de droite: une partie du splendide couloir menant aux salles de cours à gauche dans lesquelles se sont déroulés les ateliers). Mgr Emmanuel (Adamakis), président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), est intervenu; Antoine Arjakovsky (1) a évoqué la Charte oecuménique. J'ai modéré l'atelier sur le dialogue œcuménique et le dialogue inter-religieux. Les intervenants furent le père Richard Escudier, vicaire épiscopal pour les relations œcuméniques au sein du diocèse catholique de Paris, et Carol Saba, porte-parole de l'AEOF. Dans son intervention, Carol Saba a notamment apporté un  intéressant témoignage de son expérience au sein de la Conférence des responsables de culte en France. Pour le lire, cliquez ici.

Ci-dessous: le programme complet du colloque (à agrandir en cliquant dessus).

lundi 21 novembre 2011

Les premières journées du livre orthodoxe en France



Après deux années de réflexion et de contacts, père Jivko Panev et moi, grâce à des partenaires qui nous soutiennent bien et nous accompagnent, les éditions du Cerf, la Mutuelle Saint-Christophe assurances, l'hebdomadaire La Vie, la librairie La Procure, les premières journées du livre orthodoxe en France auront lieu à Paris les 17 et 18 février 2012. Un beau programme est en préparation. L'Assemblée des évêques orthodoxes de France a donné son haut patronage à cet évènement. Un communiqué de presse a été diffusé aujourd'hui (in english, По-русски, în limba română).

lundi 7 novembre 2011

Un colloque au Collège des Bernardins sur "Les chrétiens et l'Europe"

Je participerai à un colloque au Collège des Bernardins (20, rue de Poissy, Paris 5e), l'après-midi du samedi 19 novembre, sur le thème "Les chrétiens et l'Europe", par la modération d'un atelier sur le dialogue œcuménique en Europe. Le colloque, initié par le Collège des Bernardins et Chrétiens en forum, a pour partenaires Orthodoxie.com, la Fondation Robert Schuman, l'hebdomadaire Réforme, le magazine Pèlerin, la radio Fréquence protestante, l'association Decere, la Fédération protestante de France. Le métropolite Emmanuel (Adamakis), président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, y interviendra. 

mercredi 12 octobre 2011

"Book: la révolution technologique"

C'est sur l'excellent blog de Sébastien Fath que j'ai trouvé cette vidéo, pleine d'humour et de (im)pertinence ! Elle s'intitule "Book: la révolution technologique" (sur Youtube avec un écran plus grand). Il y aurait beaucoup à dire sur la fièvre informatique qui saisit notre société. L'être humain se conduit souvent comme un enfant qui pense que le nouvel appareil mis au point va résoudre tous ses problèmes et cela, pratiquement, en n'appuyant que sur des boutons ! On en oublie vite d'autres objets qui, eux, ont fait leurs preuves. Nul ne sait quel dégâts peuvent apporter l'usage de nouveaux appareils, car ceux-ci modifient en profondeur la relation aux autres et au monde, mais cela ne se voit pas de suite et la relation de cause à effet n'est pas facilement décelable. Une chose est sûre: il est illusoire de croire que l'on peut améliorer quoi que ce soit dans la société et chez l'être humain sans une démarche, laquelle prend du temps, qui s'adresse à son intériorité. C'est là que se trouve la clef de tout, pas dans les performances des machines utilisées, sauf à réduire l'être humain lui-même à une machine !


mardi 11 octobre 2011

La "playlist" d'extraits du documentaire "Paris imaginaire" sur Youtube

Sur Youtube, à partir d'ici, il est possible de visionner automatiquement les cinq extraits du documentaire de la télévision biélorusse Paris imaginaire. A la fin d'un extrait, le suivant commence automatiquement.

vendredi 7 octobre 2011

Eglise, patrimoine et semence spirituelle

Des visiteurs découvrent le lieu
Les 17 et 18 septembre ont eu lieu les journées européennes du patrimoine, notre paroisse, Saint-Séraphin-de-Sarov à Paris, y a participé, comme depuis plusieurs années, ainsi qu'à la fête des jardins, le samedi et le dimanche suivants, soit, cette année, les 24 et 25 septembre. Des centaines de personnes, à chaque fois, découvrent l'église, sont étonnées, enchantées et restent volontiers un moment pour se recueillir  (photographie ci-dessous) ou se reposer, dans l'église ou le jardin. Plusieurs m'ont dites avoir apprécié la paix du lieu. Cet intérêt, et l'émotion souvent exprimée, est pour nous une interpellation sur notre capacité à transmettre ce que nous avons reçu. En effet, voilà des centaines, et des milliers de personnes avec les années - d'autant plus que des dizaines de visites de groupes sont organisées dans le cours de l'année - dont certaines habitent le quartier, qui viennent, sont visiblement touchées, en parlent,et, pour la plupart, repartent sans revenir, sauf, pour quelques uns, lors d'une autre visite ou, bien plus rarement, pour un office. L'appel intérieur est là, mais pourquoi n'y a-t-il pas de lendemain pour le plus grand nombre ? Peut-être faut-il oser, une prochaine fois, poser la question à certains d'entre eux ? La question est cruciale. Tous les êtres humains ont, à divers degrés, une sensibilité spirituelle en recherche. Cela est partie intégrante de leur être. "La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux" (Matthieu 9, 37), donne une partie de la réponse, mais aussi nos limites vite atteintes, comme pour les disciples lorsqu'ils ne parviennent pas à chasser des démons (Luc 9, 18). A l'interrogation des disciples sur leur impuissance, après le passage de l'Évangile ci-dessus, le Christ répond: que "seule la prière"  y parvient (variante "la prière et le jeûne"). Nous voilà reconduits à nous-mêmes, à notre propre démarche, à notre propre capacité intérieure. Nous sommes spirituellement interdépendants. C'est la qualité de ma démarche qui permet la qualité de la démarche de l'autre. C'est ma victoire qui permet la victoire de l'autre. C'est aussi cela le grain qui a poussé et produit du fruit au centuple (Luc 8, 8). 

Trois reportages de visiteurs de notre église: 1, 2, en anglais

















Note: les photographies ont été prises le 25 septembre.

vendredi 30 septembre 2011

"Communication, orthodoxie et théologie"

Le samedi 24 septembre dans la matinée, j'ai donné une conférence sur le thème "Communication, orthodoxie et théologie", à l'Institut de théologie orthodoxe à Paris, lors de la journée portes ouvertes académiques. L'occasion m'était ainsi offerte d'évoquer, de manière succincte et très générale, un sujet que j'approfondis depuis plusieurs années. Une  quarantaine de personnes étaient présentes (album de photographies).
La vidéo de cette intervention peut être visionnée en cliquant sur ce lien ou celui-ci.

jeudi 29 septembre 2011

Autres photographies de vitraux de Biélorussie

J'ai reçu d'autres photographies des beaux vitraux de Lada et Cyrille Stéphanovitch de Minsk (mes précédentes notes sur eux et leurs réalisations: 1, 2). En voici donc un autre exemple avec le double vitrail dans son ensemble, puis un détail de celui-ci, enfin, vue de l'extérieur, d'une belle demeure rurale, ce que cela donne.

Exemple d'un double vitrail
Un détail de ce même vitrail
La demeure rurale où ce double vitrail a été posé (au centre)

samedi 17 septembre 2011

Ma préface de "En attendant le concile de l'Eglise orthodoxe" en ligne

Avec l'aimable autorisation des éditions du Cerf, ma préface de l'ouvrage d'Antoine Arjakovsky, En attendant le concile de l'Église orthodoxe (couverture ci-contre), peut être lue en ligne en cliquant ICI. Après avoir fondé et dirigé l'Institut d'études œcuméniques de Lviv, au sein de l'Université catholique d'Ukraine, Antoine Arjakovsky est aujourd'hui co-directeur du département de recherches "Société, liberté, paix" au Collège des Bernardins à Paris.

lundi 12 septembre 2011

Le 24 septembre: conférence sur "Communication, orthodoxie et théologie" à l'Institut Saint-Serge

Le samedi 24 septembre, à partir de 10h30, je donnerai une conférence sur le thème "Communication, orthodoxie et théologie" à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (93, rue de Crimée, Paris 19e, métro: Laumière). Ce sera l'occasion d'évoquer les résultats de recherches approfondies  sur ce sujet effectuées depuis plusieurs années. Ci-dessous, l'affiche et le programme de la journée.

dimanche 4 septembre 2011

Restauration d'église et rénovation urbaine en Biélorussie: l'exemple de Vitebsk

Dans le centre de Vitebsk, sur les bords de la Dvina occidentale, cette dernière année, s'est déroulée la fin d'une importante opération de restauration d'église conjointement avec une rénovation urbaine particulièrement intéressante.

La cathédrale vue d'un des ponts sur la Dvina occidentale
En effet, d'une part la restauration de la cathédrale orthodoxe de la Dormition, située sur un promontoire surplombant la Dvina occidentale et l'embouchure de la Vitba, s'est terminée (photographies: au début du XXe siècle, en chantier en avril 2010). Détruite dans les années 30 du XXe siècle, sa reconstruction a débuté en 2000. D'autre part, des aménagements aux abords de l'édifice ont permis de bien relier celui-ci, de manière harmonieuse, au quartier qui l'environne. De toute évidence, les opérations, l'une de restauration, l'autre de rénovation, ont été menées de concert et se sont terminées à peu près au même moment.

Dans la nef de la cathédrale
La cathédrale de la Dormition est une construction majestueuse. La crypte est impressionnante par ses dimensions. A l'une des deux entrées de celle-ci un ascenseur permet à des personnes handicapées d'y accéder. D'énormes moyens ont été investis. 

Là, comme ailleurs en Biélorussie, ces constructions témoignent d'un renouveau spirituel considérable après plus de 70 années de persécution. Avant 1917, on comptait jusqu'à 32 édifices religieux orthodoxes dans la ville. Ils ont été pour la plupart détruits ou fermés, à tel point qu'au début des années 70 un seul lieu de culte subsistait !  Aujourd'hui, les offices orthodoxes sont célébrés dans plusieurs édifices (une quinzaine dans une ville de 350 000 habitants) comme, en plus de la cathédrale, l'église de la Résurrection (non loin), détruite en 1936, reconstruite de 2001 à 2009, et la pittoresque église de l'Annonciation pas très loin aussi. L'histoire de cette dernière église est très représentative: construite au XIIe siècle, reconstruite aux XIVe et XVIIe siècles, restauré en 1883, détruite en 1961,  il n'y avait plus qu'un monceau de ruines jusqu'en 1992 ! Pour l'ensemble du diocèse orthodoxe de Vitebsk, un des dix du pays, le même phénomène est observable, également représentatif pour l'ensemble du pays. En 1992, seulement neuf églises, desservies par 12 prêtres, étaient ouvertes. Aujourd'hui, on compte 57 églises paroissiales (plus 9 chapelles, 10 salles de prière, 4 églises de monastère) avec 101 prêtres et 28 diacres ! En outre, 13 églises sont en cours de restauration et 23 en construction.

Un des deux grands escaliers achevés cette année
En ce qui concerne les aménagements urbains autour de la cathédrale, on remarque tout d'abord deux magnifiques escaliers qui viennent d'être achevés qui, tous deux, mènent au parvis. L'un d'eux conduit à un pont qui enjambe la Vitba, la rivière locale qui se jette quelques mètres plus loin dans la Dvina occidentale. Après ce pont s'étend un vaste espace bien aménagé avec des parterres, de larges passages piétonniers et des petites places pour se reposer et regarder le paysage, cela jusqu'au théâtre de la ville, dédié à  l'écrivain biélorusse contemporain Yakoub Kolas,  un grand bâtiment néo-classique orné d'une colonnade.

Cet ensemble, dans lequel la cathédrale s'insère naturellement, est par conséquent homogène, agréable à voir et pour s'y déplacer. C'est incontestablement une réussite en termes de rénovation urbaine. Il traduit dans l'espace une bonne collaboration des autorités religieuses et urbaines qui ont mené conjointement des travaux, lesquels ont incontestablement embelli la ville.

Une partie de l'environnement urbain autour de la cathédrale

- Cliquez sur les photographies  pour les agrandir (crédit photographique: Irina Kotova) -

vendredi 2 septembre 2011

Les vitraux fabriqués à Minsk: quelques exemples

Il y a quelques jours, j'ai relaté ma visite à l'atelier de fabrication de vitraux de Lada et de Cyrille Stéphanovitch à Minsk. Lada et Cyrille m'ont fait la joie de me faire parvenir quelques exemples  de leurs magnifiques réalisations. En voici une sélection (bien difficile à établir !) (cliquez sur les photographies pour les agrandir).

Lada à côté d'une des créations de l'atelier qui vient juste d'être installée
Dans la même demeure, semble-t-il, un triptyque
Un dernier exemple pour montrer la diversité des œuvres: l'influence de l'Art nouveau et de l'Art déco y est très nette

mercredi 31 août 2011

Marc Chagall et Vitebsk (Biélorussie)

A côté de la maison de Marc Chagall à Vitebsk (à gauche)

Visite à Vitebsk en ce mois d’août, ville de la jeunesse de Marc Chagall. Lui-même est né dans un village, non loin, mais a grandi dans la maison construite par son père. Celle-ci existe toujours aujourd’hui. Elle se trouve dans un ancien quartier industriel, sur l’autre rive de la Dvina occidentale par rapport au centre de la ville. Elle a été transformée en un petit musée. Outre quelques objets de l’époque, elle  présente, accrochés aux murs, quelques dessins de Marc Chagall sur la vie familiale à la maison et les habitants du quartier.  Dans le jardin, une statue en hommage à l’artiste est exposée.

Dans le Centre Chagall à Vitebsk
De l’autre côté de la Dvina occidentale, non loin du zoo et de la nouvelle cathédrale orthodoxe de la Dormition, se trouve le Centre Marc Chagall. Plusieurs de ses œuvres y sont présentées, des Bibles illustrées par lui ainsi que des photographies. Pour moi, le meilleur de Chagall est lorsqu’il aborde un sujet religieux, comme ses nombreuses illustrations des passages de la Bible. Il y a dans les traits tracés par l’artiste, les couleurs déposées, toute l’humanité qui cherche, espère, souffre, qui s’exprime. Et c’est cela qui touche plus particulièrement. J’ai pu le constater l'année dernière dans le très intéressant musée national du message biblique Marc Chagall à Nice ou encore à l’exposition Chagall et la Bible, cette année, au Musée d’art et d’histoire du judaïsme à Paris.

Chagall jeune par Y.Pen (source)
A Vitebsk, au début du XXe siècle, existait un milieu artistique autour de Yehuda Pen, le premier professeur de Chagall, celui du sculpteur Ossip Zadkine également durant une année pour ce dernier. Dans sa jeunesse, Pen  a étudié avec Vroubel et Repine.  Au musée des beaux-arts de Vitebsk, j’ai découvert les tableaux marquants de Yehuda Pen. Ce fut un très bon portraitiste qui, aussi, a remarquablement su rendre de manière très expressive des scènes de la vie quotidienne, notamment de la communauté juive de Vitebsk, la moitié de la population de la ville selon le recensement de 1897, car lui, comme Chagall, Zadkine et d’autres artistes appartenaient à cette communauté nombreuse en Biélorussie avant la Seconde Guerre mondiale. L’ouvrage de Claire Le Foll, L’école artistique de Vitebsk (1897-1923) relate la fécondité de ce milieu artistique autour de Yehuda Pen et de Marc Chagall lorsqu’il créa, en 1919, et dirigea l’école nationale d’art de Vitebsk (jusqu’en 1922). Des extraits de ce livre sont en ligne ici. Sur l’Internet, quelques-unes des œuvres de Yehuda Pen : cette scène, l'horloger, ce timbre biélorusse qui reprend une œuvre de Pen (une rue de Vitebsk), cet autoportait, un autre de 1922,  un interprète du Talmud, la "Lettre de l'Amérique" de 1913, le divorce (malheureusement ici en noir et blanc), vieil homme avec un panier.

mardi 30 août 2011

L’art du vitrail à Minsk (Biélorussie) - De l'importance de l'artisanat

Cyrille m'explique une technique de fabrication
Le 22 août, visite dans l’atelier de Lada et de Cyrille Stéphanovitch dans le centre de Minsk. Lada (cousine germaine d’Irina Kotova et fille de Youri Gavrin, un peintre monumentaliste bien connu en Biélorussie) et Cyrille fabriquent des vitraux, principalement pour des particuliers en Biélorussie et en Russie. La qualité reconnue de leur travail font que les commandes ne manquent pas. Leurs réalisations sont magnifiques et puisent à plusieurs styles : elles me rappellent Ivan Bilibine, affichent des entrelacs celtique, mais aussi, sont parfois proche de l’Art nouveau, des dessins d’Alphonse Mucha, voire des vitraux des Nabis que j'ai pu admirer au musée Maurice Denis à Saint-Germain en Laye. Ils s’attachent aussi à transmettre leur savoir-faire et leur passion créative.  Plusieurs réflexions qui m'accompagnent actuellement ont resurgi suite à cette très sympathique visite:
- J’ai pu constater en Biélorussie le maintien d’une tradition artisanale, dans de nombreux domaines, de grande qualité. J’ai été ainsi frappé par de nombreuses et très belles réalisations en fer forgé.
- Le lien entre artisanat et art. Il est difficile de savoir où finit l’un et où commence l’autre. 
Dans un coin de l'atelier avec Lada et Cyrille
(cliquez sur la photographie pour l'agrandir)
- Enfin, il est rassurant de constater l’existence d’un atelier dans le centre d’une capitale. Cette inscription dans l’espace est très symbolique. L’artisanat et l’art sont liés à la créativité. Je crois que la créativité est ce qui sauve le monde, car l’être humain a été créé à l’image d’un créateur, le Créateur par excellence. Lorsqu’il crée pour l’embellissement et  l’édification du monde, alors il se rapproche du Créateur et aide les autres humains à s’en approcher. Cette offrande à l’humanité s’accomplit  dans la liberté et la vérité de son être. C’est  une vocation capitale pour chaque personne et par-delà pour toute la société. C’est pourquoi un atelier d’artisans-artistes, de créatifs, au centre de la cité, qui plus est d’une capitale, donc d’une société, est particulièrement réjouissant. 

samedi 30 juillet 2011

L'art roman au Musée national d'art de Catalogne à Barcelone et ailleurs

Le père Jivko Panev s'est rendu récemment en Catalogne. Il a notamment visité le Musée national d'art de Catalogne. Il en a ramené de belles photographies sur des œuvres magnifiques (comme celle ci-contre). On considère que la collection d'art roman de ce musée est l'une des plus complètes du monde. Cet art témoigne d'un temps où l'Orient et l'Occident chrétiens étaient encore en résonance. Sur l'art roman en France, quelques sites riches en ressources, illustrations et explications: la page wikipedia, Romanes.com, Art-roman.net, le "mini-site" du Louvre sur l'exposition "La France romane au temps des premiers Capétiens" (en 2005), une sélection d’œuvres (avec des explications) du Musée Cluny (Musée national du Moyen-âge). Pour ceux qui cherchent quelques fonds d'écran romans: voir . Il existe bien d'autres sites comme celui sur l'art roman en Saintonge. Des centres sont dédiés à l'art roman, comme celui de Tournus en Bourgogne, de Moissac (Centre Marcel Durliat), le Centre d'art roman Georges-Duby à Issoire qui propose un festival annuel, un centre de sculpture romane se situe à Cabestany près de Perpignan. Enfin, les journées romanes à l'abbaye Saint-Michel-de-Cuxa ou des associations comme Terres romanes en Auvergne, sont à l'origine de rencontres et d'animations, en plus des lieux cités plus haut.

jeudi 21 juillet 2011

Les musées des beaux-arts en province

Le Caravage - La flagellation du Christ (musée des beaux-arts de Rouen)
Ces derniers temps, j'ai visité des musées des beaux-arts de province, en France, plus précisément Rouen et Bordeaux, les deux à plusieurs reprises. J'ai été frappé par la richesse de la collection permanente de ces deux musées. Ce ne sont pas des cas particuliers, mais la généralité, avec plus ou moins d'ampleur. La richesse du patrimoine artistique, là les beaux-arts, est impressionnante, même dans les chefs-lieux de département. Lille (1), Nantes, Lyon sont d'autres exemples, parmi beaucoup d'autres de cette richesse phénoménale (1). Un exemple du musée des beaux-arts de Rouen: ce Caravage, La flagellation du Christ (source).

samedi 16 juillet 2011

Le documentaire "Paris imaginaire"

Dans l'atelier de Boris Zaborov à Paris, septembre 2010
Le documentaire de la télévision biélorusse Paris imaginaire est repassé aujourd'hui sur la première chaîne, à 13h50, en Biélorussie. Il a été diffusé la première fois le 21 décembre dernier. Il dure une quarantaine de minutes. Le sujet principal de celui-ci est la série Paris imaginaire d'Irina Kotova, à l'occasion de son exposition personnelle au Musée national des beaux-arts de Biélorussie à Minsk, en décembre 2010-janvier 2011. Il est aussi question de l'exposition "Normandie en peinture" et de la rétrospective Boris Zaborov dans le même musée en 2010, ainsi que de l'exposition des œuvres d'Ivan Khrustsky au siège de l'UNESCO à Paris pour son bicentenaire, en septembre 2010. La petite équipe de tournage, avec le réalisateur Serge Catière, est venue quelques jours à Paris en septembre 2010. J'ai participé à deux journées. Nous sommes allés chez le peintre français d'origine biélorusse Boris Zaborov, puis dans quelques uns des hauts lieux parisiens de l'émigration artistique biélorusse à Paris, de la célèbre "École de Paris": le café La Rotonde, où des prises ont été faites, La Ruche. La photographie ci-dessus a été prise lors du tournage dans l'atelier de Boris Zaborov (au 1e rang, de g. à d.: Serge Catière, le réalisateur du documentaire, Boris Zaborov, moi-même; 2e rang, de g. à d.: l'assistante de Serge Catière et Irina Kotova). Des extraits du documentaire peuvent être visionnés en ligne sur Youtube: le début, plein-air et Notre-Dame de Paris, au Palais Royal et les pyramides du Louvre, à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, le vernissage au Musée national des beaux-arts à Minsk le 8 décembre. Je lis en voix off, avec une traduction par-dessus, trois de mes textes: "De l'imaginaire " (1er extrait), "Notre-Dame" (2ème extrait), "Les Pyramides" (3ème extrait).

mercredi 13 juillet 2011

Rembrandt et la figure du Christ au Louvre

Le Christ et les pèlerins d'Emmaüs - Source
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J'ai visité l'exposition "Rembrandt et la figure du Christ" au Louvre. Elle s'y trouve pour quelques jours encore avant de partir aux États-Unis. Comment représenter le Christ ? Tel est le fil conducteur de cette exposition qui montre des œuvres magnifiques de grands maîtres. Le désir avoué de ceux qui ont monté ce projet est de mettre en évidence les différentes manières de représenter le Christ du 15e siècle à Rembrandt et quelques uns de ses continuateurs. Certes, l'évolution est notable, mais la grande césure, visiblement, a lieu au 15e siècle entre le Christ encore iconique de Rogier van der Weyden (ci-dessous, "Triptyque de la famille Braque") et les réalisations des artistes de la Renaissance jusqu'à Rembrandt. Celui-ci a cherché le Christ dans l'humain. A vrai dire, il l'est plus ou moins selon ses œuvres. Dans "Les pèlerins d'Emmaüs", et dans d'autres œuvres, la lumière divine est présente et le distingue nettement des autres personnes représentées. Dans d'autres tableaux ou dessins, rien ne distingue le Christ d'un autre homme, comme la "Tête du Christ" conservée à Berlin (ici). Il s'agit là plus d'une humanité qui cherche le Christ que d'une humanité qui le reçoit. Ce qui m'a particulièrement intéressé chez Rembrandt, outre cette recherche du Christ dans l'humanité, est qu'il s'est attaché à mettre en valeur les relations entre le Christ et ses interlocuteurs. Dans le droit fil de Sa parole dans Marc (8, 27): "Qui suis-je, au dire des hommes ?" Depuis 2000 ans, la question est d'actualité !
"Triptyque de la famille Braque" (1450) de Roger van der Weyden (source: My virtual Louvre)
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A l'Atelier du France à Paris, le 5 juillet

Une partie de l'espace de l'Atelier du France
Une présentation d’œuvres de la série "Paris imaginaire" (1, 2, 3) d'Irina Kotova s'est déroulée à l'Atelier du France à Paris. Il est situé sur les bords de la Seine, au port de Grenelle, dans le 15e. Notre album Paris imaginaire était proposé à la vente et à la dédicace. Le documentaire de la télévision biélorusse, Paris imaginaire, était diffusé en boucle sur un grand mur blanc. Sur la photographie, prise lors des préparatifs, on peut voir une partie de cet espace. La présentation avait lieu le soir, à partir de 19 heures. L'espace était plein de 20 heures à 21 heures. De nombreux amis sont passés pour admirer les réalisations d'Irina.