vendredi 17 janvier 2014

Les relations oecuméniques et l'unité des chrétiens: ma chronique du 12 janvier

Ma chronique du 12 janvier dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, avait pour sujet les relations œcuméniques et l'unité des chrétiens. Voici le texte.

Du 18 au 25 janvier aura lieu la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette année le thème est une question extraite de la première épitre aux Corinthiens (1Co 1, 13): « Le Christ est-il divisé ? ». Il s’agit de ce fameux passage où l’apôtre Paul constate des discordes parmi la communauté chrétienne de Corinthe, certains se réclamant de Paul, d’autres d’Apollos, d’autres de Céphas, c’est-à-dire de Pierre. Déjà ! Est-on tenté de dire… Nouvelle illustration de l’actualité toujours étonnante du Nouveau Testament.

Bien entendu, de nombreux orthodoxes se mobilisent pour participer à cette semaine. C’est l’occasion pour nous de dire ici quelques mots sur les relations œcuméniques, notamment entre orthodoxes et catholiques, d’autant plus que nous fêterons cette année le cinquantenaire de la rencontre du patriarche Athénagoras et du pape Paul VI à Jérusalem, première rencontre depuis plus de cinq siècles du pape et du patriarche de Constantinople et début de relations au plus haut niveau entre le siège romain et celui de Constantinople.

Cette rencontre et celles qui ont suivi, ainsi que la levée des sentences d’excommunication de 1054, en 1965, ont suscité un immense espoir et certains ont cru à une réconciliation complète proche, c’est-à-dire à l’union des Églises. Mais les années sont passées et l’union envisagée s’avère une ligne d’horizon bien lointaine.

Aujourd’hui, on peut considérer que les niveaux et les lieux du dialogue œcuménique se sont multipliés et diversifiés. Le dialogue théologique a progressé. L’histoire des Églises a été clarifiée. Les théologiens échangent souvent. L’autre est mieux connu, voire très bien par des spécialistes. Mais, il faut bien le reconnaître, la fin du dialogue théologique n’est pas pour demain.

mardi 7 janvier 2014

"Eternité de l'instant": première représentation

La première représentation de la performance artistique en interaction "Éternité de l'instant", avec Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi-même, aura lieu le vendredi 10 janvier à 19 heures. Toutes les informations se trouvent dans le dossier de presse et l'affiche ci-dessous. Une nocturne de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" aura lieu ensuite jusqu'à 21h30.

dimanche 5 janvier 2014

L'art et la foi

L'émission Lumière de l'orthodoxie du 5 janvier, sur Radio Notre-Dame, est particulière à plus d'un titre: elle propose un thème central, "L'art et la foi", qui est abordé par un entretien d'une dizaine de minutes avec une invitée, l'artiste biélorusse Irina Kotova, et c'est moi qui suis, exceptionnellement, le présentateur de l'émission. L'enregistrement, les textes et différentes informations de cette émission sont en ligne ici.
Lors de l'enregistrement de l'émission - Dans l'un des studios de Radio Notre-Dame

vendredi 3 janvier 2014

Performance artistique à Paris le 10 janvier : "Eternité de l'instant"

Une performance artistique originale, "Éternité de l'instant", aura lieu le vendredi 10 janvier dans la soirée à Paris pour la première fois (à 19 heures au 277, rue Saint-Jacques dans le 5e). Elle met en interaction le dessin, la musique et la poésie. "Pour que la musique devienne trait, couleur, parole ; pour que le crayon et les notes se métamorphosent en mots; pour que le vocable s’affirme image et tonalité." Y participent: l'artiste biélorusse Irina Kotova, le pianiste et compositeur français d'origine biélorusse Kirill Zaborov et moi-même.
De g. à dr.: Kirill Zaborov, Christophe Levalois, Irina Kotova. Dans la salle où aura lieu la performance artistique.

jeudi 2 janvier 2014

Un reportage de la télévision russe "Soyouz" sur le vernissage de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" à Paris

La chaine de télévision russe Soyouz a diffusé deux reportages sur le vernissage de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection", de l'artiste biélorusse Irina Kotova dans la galerie d'Orthodoxie.com à Paris. L'exposition se poursuit jusqu'au 11 janvier avec une nocturne le 10 janvier de 20 heures à 21h30. Ci-dessous: la vidéo du reportage (premier reportage, le second sur le site de Soyouz, autre reportage, en  français). Par ailleurs: reportage photographique de l'autre exposition d'Irina Kotova à Paris (galerie Russkiy Mir).

mardi 31 décembre 2013

Vernissages

De g. à dr.: Christophe Levalois, Ilona Yurevich, S.E. Pavel Latushka
En ce mois de décembre ont eu lieu, à Paris, deux vernissages d'expositions d'Irina Kotova. Le premier le 10 décembre, dans la galerie d'Orthodoxie.com, pour l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection". Deux reportages de la télévision orthodoxe russe Soyouz en rendent compte: le premier, le second (sur Youtube). Le deuxième vernissage s'est déroulé dans la galerie Russkiy Mir, le 19 décembre, pour l'exposition "Les ailes de Noël" qui comprend également des œuvres - de la mosaïque textile - de Margarita Kotova, mère d'Irina Kotova. Un reportage photographique vient d'être ajouté sur la page Facebook de la galerie Russkiy Mir. Dans les deux vernissages, j'ai présenté l'exposition avant de donner la parole à d'autres intervenants. Sur la photographie ci-contre, dans la galerie Russkiy Mir, lors de la présentation, je suis aux côtés d'Ilona Yurevich, conseillère à l'ambassade de Biélorussie à Paris, chargée de la coopération avec l'Unesco, et de l'ambassadeur, Pavel Latushka (qui se prononce Latushko), auparavant ministre de la Culture de la République du Bélarus, qui a présidé ce vernissage.

vendredi 27 décembre 2013

"Prendersi cura dell'altro - Uno sguardo cristiano sulla comunicazione" en e-book

Mon ouvrage Prendersi cura dell'altro - Uno sguardo cristiano sulla comunicazione (San Paolo, édition française) a été édité, au début du présent mois, en livre numérique (livre électronique, e-book), au format EPUB, le format standard pour l'e-book (utilisable sur ordinateur, liseuse, iPhone, iPad, avec le système d'exploitation Android, liseuse Kobo). Voici quelques pages pour l'acheter et le télécharger: 1, 2, 3, 4, 5. Amazon le propose pour le Kindle (Amazon Italie).
Prendersi cura dell'altro – Uno sguardo cristiano sulla comunicazione - See more at: http://www.orthodoxie.com/category/lire/livres/#sthash.cYC9mD6d.dpuf
Prendersi cura dell'altro – Uno sguardo cristiano sulla comunicazione - See more at: http://www.orthodoxie.com/category/lire/livres/#sthash.cYC9mD6d.dpuf

mardi 24 décembre 2013

Chemin spirituel chrétien et transformation intérieure: ma chronique du 22 décembre

Ma chronique du 22 décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, abordait la question de la transformation intérieure dans un chemin spirituel chrétien à l’occasion de la parution récente d'un ouvrage passionnant.

Le temps de la Nativité, et plus généralement la période hivernale, est tout particulièrement propice à un regard porté sur soi-même en vue d’un renouvellement. Le livre du père Philippe Dautais, paru il y a peu, intitulé Si tu veux entrer dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle, aux éditions Nouvelle Cité, s’avère précieux à cet égard. Il approfondit la question de la transformation de notre intériorité selon le projet voulu par Dieu pour l’être humain. Celui-ci peut se résumer en disant- en reprenant les versets 26 et 27 du chapitre 1 de la Genèse - qu’il s’agit de passer de l’image à la ressemblance. Le père Philippe rappelle que « la plupart des Pères de l’Église font la distinction entre l’image qui est inscrite dans l’être humain et la ressemblance qui est à acquérir par une coopération divino-humaine ». Cette démarche amène à affronter pour les traverser, et s’en enrichir, les épreuves, obstacles et douleurs que l’on rencontre dans l’existence et qui s’opposent à cette transformation.

Cette question, qui rassemble foi, tradition chrétienne, psychologie et tradition ascétique, a été plusieurs fois traitée par des auteurs orthodoxes contemporains. Je pense notamment à Jean-Claude Larchet, avec ses ouvrages sur la thérapeutique et la théologie de la maladie, la souffrance, l’inconscient spirituel, etc., mais aussi au livre d’un évêque grec, Mgr Hiérothéos (Vlachos), métropolite de Nafpaktos, nommé Psychothérapie orthodoxe, dont l’édition française est aujourd’hui épuisée.

Le livre du père Philippe Dautais offre une remarquable synthèse sur ces questions, accessible à tous. Elle est le fruit, d’une part, de son expérience pastorale, il est prêtre orthodoxe au sein de la Métropole roumaine, mais aussi des nombreuses sessions, retraites et conférences qu’il a organisé et donné, notamment au Centre Sainte-Croix, en Dordogne, qu’il a fondé et dirige avec son épouse.
Son enseignement s’appuie sur les Écritures, la tradition des Pères de l’Église et la tradition ascétique orthodoxe, qui s’exprime notamment dans la Philocalie.

Son livre commence par poser la base : qu’est-ce que l’homme ? Car finalement, tout découle de la façon dont nous voyons l’être humain, nous-même et l’autre, mais aussi et d’abord, de la façon dont Dieu voit l’être humain, ce que nous rapportent les Écritures. A cet égard, le père Philippe sait mettre en valeur et expliquer des passages particulièrement signifiants des Écritures. Il met ainsi remarquablement en lumière que la limite posée par Dieu au commencement, l’interdit de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, est une invitation à la croissance. Il explique notamment : « Par la confrontation aux limites, nous sommes renvoyés à la nécessité d’aller chercher de nouvelles ressources dans nos profondeurs. Les limites deviennent des possibilités de croissance. »

dimanche 22 décembre 2013

Kirill Zaborov, pianiste et compositeur

Dans le cadre de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" aura lieu, le 10 janvier à Paris, à l'auditorium Jean XXIII de la Mutuelle Saint-Christophe assurances dans le 5e, une performance artistique originale qui rassemblera, en interaction, l'artiste biélorusse Irina Kotova, le pianiste et compositeur Kirill Zaborov, et moi-même pour une parole poétique. Voici une biographie de Kirill Zaborov (photographie ci-dessous), suivie d'une discographie et de quelques liens vers des enregistrements en ligne.

Kirill Zaborov
Kirill Zaborov est un compositeur français né à Minsk en 1970. Installé à Paris en 1981, il entreprend quatre ans plus tard ses premières leçons de musique avec le percussionniste et compositeur Pierre Faix. Initialement attiré par la batterie, son premier instrument, il débute en jouant dans des groupes aux styles variés, en se produisant dans les  soirées événementielles privées et les festivals consacrés à la jeune génération de musiciens.
En 1992 tout en poursuivant son activité en tant que batteur Kirill Zaborov commence l'étude du piano et d'harmonie avec le pianiste Gaël Mevel, s'investissant progressivement dans la composition à travers l'écoute et l'étude approfondie des œuvres issues autant de la tradition orale que du répertoire classique allant du XVIIIème au XXIème siècles.

Très impliqué dans le jazz, il se produit en tant que pianiste et improvisateur à partir de la fin des années 90 sur de nombreuses scènes parisiennes (Glaz'Art, Auditorium des Halles, Baiser salé, Caveau des légendes, le Centre culturel de Russie...) en alternant les formules en duo avec les artistes comme Frédéric Jeanne ou Antti Mäkinen et en trio, dont celui actuel avec Patrick Chenais et Clément Thirion à la batterie et à la contrebasse. 

Dans le domaine de la composition classique les œuvres de Kirill Zaborov sont jouées à partir de 2004 en France et à l'étranger, d'abord à l'Abbaye aux Dames à Saintes dans le cadre de l'association "Cordes mêlées" (dont il a été l'un des membres fondateurs) puis dans des festivals internationaux comme Piano à Riom, (France), 43th Encunetros Festival (Argentine), Piano à Saint-Ursanne (Suisse), Nuits musicales à Chisinau (Moldavie) ainsi que dans des lieux comme la salle Rachmaninov et l'Union des compositeurs à Moscou, le Arnold Schönberg Institute à Vienne, le Salon Christophori à Berlin, la Philharmonie de Minsk, la Maison des écrivains à Odessa. A Paris les œuvres de Kirill Zaborov sont jouées à la salle Cortot, au Musée de la Monnaie, à la Sorbonne, à l'auditorium de l’École de médecine, au Centre culturel de Russie.
    
Parmi les interprètes ayant collaboré avec Kirill Zaborov on peut citer les artistes Guigla Katsarava, Maria Masycheva, Jeffrey Grice, Ekaterina Mechetina, Ecaterina Baranov, le Aron Quartett, etc.

jeudi 19 décembre 2013

Exposition à Paris: "Les ailes de Noël"

Aujourd'hui est inaugurée une deuxième exposition d'Irina Kotova en ce mois de décembre à Paris, en l'occurrence dans la galerie Russkiy Mir (7, rue de Miromesnil, Paris 8e). Elle s'intitule "Les ailes de Noël" (communiqué de presse en français, en russe). L'exposition présente aussi des œuvres de Margarita Kotova, mère d'Irina, des mosaïques textiles. A découvrir.

mardi 17 décembre 2013

La fête de la Nativité dans l'Eglise orthodoxe: ma chronique du 15 décembre

Ma chronique du 15 décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, avait pour thème la fête de la Nativité dans l’Église orthodoxe. Pour la lire, cliquez ici.

Photographie: une Nativité d'Irina Kotova présentée lors de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" à Paris du 10 décembre 2013 au 11 janvier 2014 (affiche).

lundi 9 décembre 2013

"Vies des saints serbes": ma chronique du 8 décembre

Ma chronique du 8 décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, avait pour sujet la parution des Vies des saints serbes de saint Justin Popovic aux éditions L'Age d'Homme. Ci-dessous: le texte de cette chronique.

Les éditions L’Age d’Homme ont publié cette année, dans l’excellente collection « Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle », dirigée par Jean-Claude Larchet, la traduction française des Vies des saints serbes du père Justin Popovic, devenu lui-même saint depuis sous le nom de saint Justin de Tchélié (Celije) et qui est fêté le 1er juin.  Ce synaxaire - vies des saints en suivant le calendrier - de 470 pages permet non seulement de prendre connaissance des nombreux saints et saintes qui y sont évoqués, en tout 62, mais aussi d’entrer dans l’histoire et la richesse spirituelle du peuple serbe.

C’est une histoire pleine de nombreux combats et de beaucoup de souffrances ainsi que de sacrifices collectifs au fil des siècles. Aujourd’hui, c’est encore le cas avec le Kosovo. Rappelons juste que le peuple serbe a été pendant des siècles en première ligne face aux invasions de l’Empire ottoman et qu’il a, de ce fait, été le défenseur pendant des siècles de l’Europe chrétienne, ce qu’il a payé par un prix très élevé en vies humaines et en destructions. Au XXe siècle, après la domination ottomane, plusieurs tragédies historiques l’ont frappé cruellement : les deux guerres mondiales et le régime communiste. Cette très longue mémoire est toujours présente aujourd’hui. Cette histoire explique aussi qu’un nombre important de rois, de reines et de princes se trouvent dans cet ouvrage. En effet, un tiers des saints présentés ont une ascendance noble.

Je présenterai juste, rapidement, trois exemples. Le premier est saint Sava. Le grand saint national serbe. Né vers 1169, mort en 1236, fils du roi Stefan Nemanja, lui-même saint très populaire sous le nom de saint Syméon le Myroblite, saint Sava a fondé le monastère de Chilandar sur le Mont Athos et fut le premier primat de l’Eglise orthodoxe serbe qui obtient grâce à lui son autonomie et qu’il a organisée. Il est fêté le 14 janvier.

dimanche 8 décembre 2013

L'évolution d'une fête à Lyon : de la Fête de la lumière à la Fête des lumières

Très intéressante étude de Coline Palacin-Jacquelin, sur le site Cultures et croyances, sur l'évolution, au fil des siècles, de la Fête de la lumière, à Lyon, devenue Fête des lumières depuis une dizaine d'années. D'une origine religieuse, qui s'appuie sur près de 2000 ans de tradition chrétienne, la fête a été peu à peu laïcisée, l'aspect commercial l'emportant finalement avec son développement. Aujourd'hui, on observe une remobilisation religieuse à l'occasion de cette fête.

samedi 7 décembre 2013

Paris, capitale mondiale de la culture

Avec Londres et New York, Paris est l'une des capitales culturelles du monde. Cet article des Échos sur les entreprises et équipements culturels de la ville lumière est à lire à cet égard. Paris arrive en tête, du trio, pour les galeries d'art, les salles de cinéma, les salles de concert et les bibliothèques. Londres est devant pour les musées (Paris 2e) et New York pour les théâtres (Paris 2e). L'article nous apprend aussi qu'avec plus de 32 millions d'arrivées, Paris est la première destination mondiale, et que la ville compte aussi 20 000 restaurants ! Autre information à retenir: en Ile-de-France la culture et les "industries créatives" emploient environ 500 000 personnes, soit 10% des emplois ! Un chiffre considérable. A l'échelle de l'Union européenne, on dénombre 8 millions d'emplois directs dans cette filière qui produit 4% du produit intérieur brut de l'UE.
Ci-dessus: une des magnifiques photographies de Paris de Iulian Nistea, prêtre orthodoxe dans la capitale française (extraite de cette sélection de photographies)

mardi 3 décembre 2013

"De l'Incarnation à la Résurrection": une nouvelle exposition d'Irina Kotova à Paris

Le 10 décembre, dans la galerie d'Orthodoxie.com, dans le 5e arrondissement à Paris, aura lieu le vernissage d'une nouvelle exposition d'Irina Kotova intitulée "De l'Incarnation à la Résurrection". Le caractère religieux, dans la tradition orthodoxe, caractérise les œuvres présentées: pastels et dessins au crayon. Une deuxième exposition d'Irina Kotova à Paris ouvrira ailleurs d'ici peu. D'autre part, le 10 janvier, Irina Kotova, le pianiste compositeur Kirill Zaborov et moi-même, nous réaliserons une performance artistique en interaction. J'en parlerai bientôt.

Le communiqué de presse pour l'exposition: en français, en russe.

La fragmentation de la solidarité humaine: ma chronique du 1er décembre

Ma chronique du 1er décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes, podcast), sur Radio Notre-Dame, portait sur la fragmentation de la solidarité humaine. Pour la lire, cliquez ici.

lundi 2 décembre 2013

Une viola organista...enfin ! Cinq siècles après sa conception !

Ce Léonard ! Un pianiste polonais a réalisé le défi de construire un instrument imaginé par Léonard de Vinci. Cinq siècles après sa conception, celui-ci a donc vu le jour. On la nomme viola organista. C'est à la fois un clavecin par son clavier et un instrument à cordes, proche du violoncelle et de la viole de gambe, par le son ! Toutes les explications et deux vidéos sur cette page (dont la photographie ci-dessus) qui permettent d'entendre cet étonnant instrument. 

mardi 26 novembre 2013

Sainte de l'Eglise orthodoxe et "Juste parmi les nations", une rue de Paris portera bientôt son nom: ma chronique du 24 novembre

Ma chronique du 24 novembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie, sur Radio Notre-Dame, portait sur la décision récente, par la mairie de Paris, d'attribuer à une voie nouvelle du 15e arrondissement de la capitale, le nom de Marie Skobtsov. C'est un hommage à une grande figure de l'émigration russe à Paris: Mère Marie, à la fois sainte de l’Église orthodoxe et déclarée "Juste parmi les nations" par le mémorial de Yad Vashem. Ci-dessous: le texte de cette chronique.

J’ai la joie de vous annoncer aujourd’hui une excellente nouvelle qui est aussi un évènement : la mairie de Paris a décidé de donner à une voie du 15e arrondissement le nom de rue Marie Skobtsov. Le 4 novembre le Conseil du 15e a voté la décision et le 12 novembre ce fut au tour du Conseil de Paris, les deux à l’unanimité. Pour comprendre la portée de cet évènement, il faut connaître quelques éléments de la vie étonnante de Marie Skobtsov, que nous appelons plus volontiers en orthodoxie Mère Marie (photographie ci-dessus).

Née Elisabeth Pilenko, en 1891, à Riga, alors dans l’Empire russe, issue d’une famille aristocratique, avec des origines françaises, elle révèle très tôt à Saint-Pétersbourg ses dons de poétesse et fréquente les salons littéraires en vue. Militante, elle devient lors de la Révolution de 1917, la première femme maire d’une ville en Russie. Mais opposante au régime, elle se retrouve sur les routes d’Europe avec son second mari et ses enfants. Elle arrive finalement à Paris en 1923. Différents évènements et sa foi l’amènent à devenir moniale en 1932 sous le nom de Mère Marie. Elle choisit de rester à Paris pour y exercer une action caritative envers les démunis de l’émigration russe. C’est ainsi qu’elle crée en 1935 un foyer au 77 rue de Lourmel dans le 15e. Tous les matins, très tôt, elle part en trainant une charrette jusqu’aux Halles pour récupérer les invendus et ce que l’on veut bien lui donner afin de nourrir tous les déshérités qui viennent à son foyer. C’est aussi un lieu de célébrations, une église s’y trouve, mais également de rencontres intellectuelles où se rend entre autres Nicolas Berdiaev. Mère Marie fait montre d’une activité débordante et multiple : elle nourrit, écrit, brode, dessine.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le centre accueille des réfugiés, mais aussi délivre des faux certificats de baptême, aide certains à échapper aux recherches de l’occupant. En juillet 1942, Mère Marie parvient à sauver des enfants enfermés au Vélodrome d’hiver, où elle a pu entrer, en les dissimulant dans des poubelles. Toutes ces actions lui vaudront, bien des années après, le titre de « Juste parmi les nations » décerné par le mémorial de Yad Vashem. En 1943, suite à une dénonciation, elle est arrêtée et déportée au camp de Ravensbrück. Là, elle est au cœur d’un groupe de prière dans lequel se trouve notamment Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Mère Marie soutient, réconforte, prie. Ayant eu la chance de rencontrer une de ses proches compagnes de captivité, Jacqueline Pery-d'Alincourt (deux entretiens avec elle sur ces pages: 1, 2), membre de ce groupe de prière, j’ai appris combien la présence et le rayonnement de Mère Marie ont été précieux pour ses compagnes pour survivre dans cet enfer. Mais, le 31 mars 1945, qui est cette année-là le vendredi saint, elle est gazée, peut-être en prenant la place d’une autre personne. En 2004, elle a été canonisée par le Patriarcat œcuménique de Constantinople en même temps que son fils Georges, que le prêtre Dimitri Klépinine et Ilya Fondaminsky, un juif converti à l’orthodoxie, tous œuvrant avec Mère Marie, tous morts en déportation.

mardi 19 novembre 2013

Présent et histoire de l'Eglise orthodoxe en France: ma chronique du 17 novembre dans l'émission "Lumière de l'orthodoxie"

Ma chronique du 17 novembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie, sur Radio Notre-Dame, portait sur le présent et l'histoire de l'Eglise orthodoxe en France à l'occasion de l'Annuaire de l'Eglise orthodoxe de France 2013-2014 (couverture) publié par le monastère de Cantauque. Pour la lire, cliquez sur ce lien.

lundi 18 novembre 2013

"Un joyau caché au coeur du 15e"

Chaque année, quelques milliers de visiteurs (re)découvrent l'église orthodoxe Saint-Séraphin-de-Sarov à Paris (91, rue Lecourbe, 15e) et son environnement attenant. Bien des fois, je les accueille, notamment lors des Journées du patrimoine ou de la Fête des jardins. Outre leur surprise, je note leur émerveillement. Nombreux sont ceux qui s'y arrêtent un moment, dans l'église ou dans le jardin, pour s'offrir une pause bienfaisante. Il m'est même arrivé de voir certains revenir dans la journée pour faire connaître le lieu à un parent ou un ami. Quelques uns en rendent compte dans leurs blogs avec des commentaires et des photographies. Quelques exemples, en 2013: "Une église qui n'a pas la tête d'une église", "Un joyau caché au coeur du 15ème"; quatre autres témoignages, plus anciens: "Le piéton de Paris", "Peter's Paris",  "Le blog de Jocelyne", "Ma fenêtre sur Paris". Autant de témoignages qui traduisent l'étonnement et l'émerveillement de la découverte de ce lieu, bien particulier il est vrai.

Source de la photographie: MCALP

lundi 11 novembre 2013

Histoire et situation de l'Archevêché, l'élection de l'archimandrite Job Getcha: ma chronique du 10 novembre dans l'émission "Lumière de l'orthodoxie"

Ma chronique du 10 novembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie, sur Radio Notre-Dame, avait pour sujet l'histoire et la situation de l'Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, ainsi que l'élection de l'archimandrite Job Getcha en tant qu'archevêque. Pour la lire, cliquez ici.
La chronique a été reprise sur le site du diocèse catholique de Paris.

lundi 4 novembre 2013

Le développement des relations virtuelles, l'incarnation et le cheminement spirituel: ma chronique du 3 novembre dans l'émission "Lumière de l'orthodoxie"

Ma chronique du 3 novembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie, sur Radio Notre-Dame, évoque le développement des relations virtuelles, l'incarnation et le cheminement spirituel (podcast audio et autres textes de l'émission). Pour lire cette chronique, cliquez sur ce lien.

Illustration: source

mercredi 30 octobre 2013

Vidéo de la conférence donnée au Séminaire orthodoxe russe sur "Quel peut être l'apport des chrétiens à la communication aujourd'hui ?"

Le samedi 26 octobre dernier, j'ai donné une conférence au Séminaire orthodoxe russe situé à Epinay-sous-Sénart en Ile-de-France. Il s'agissait de plusieurs éléments de réflexion sur le thème "Quel peut être l'apport des chrétiens à la communication aujourd'hui ?". Le plan que j'ai suivi, qui est à peu près celui de mon livre sur la question, est en ligne ici. La vidéo dure près d'une heure et demi.

lundi 28 octobre 2013

Une "usine à bébés" en Inde: ma chronique dans l'émission "Lumière de l'orthodoxie" du 27 octobre

Dans ma chronique, de l'émission Lumière de l'orthodoxie du 27 octobre (la page de l'émission avec le podcast en ligne) sur Radio Notre-Dame, j'ai évoqué la construction en cours d'une "usine à bébés" en Inde, un centre où «des centaines de mères porteuses aideront des couples occidentaux à concevoir un enfant», puis la mise en œuvre éthique et spirituelle de nos choix, de notre liberté et de notre responsabilité vis-à-vis d'autrui. Pour lire cette chronique, cliquez sur ce lien.

En complément: ce reportage de TF1 sur une "usine à bébés" en Inde. Cette enquête du Nouvel Observateur, sur l'exemple indien, mise en ligne le 27 octobre également. Cet article du Monde sur des "usines à bébés" et le trafic d'êtres humains au Nigeria.

Source de la photographie: Le Nouvel Observateur

lundi 21 octobre 2013

Le 1700e anniversaire de l'édit de Milan: ma chronique dans l'émission "Lumière de l'orthodoxie" du 20 octobre

Ma chronique, dans l'émission Lumière de l'orthodoxie du 20 octobre sur Radio Notre-Dame, portait sur le 1700e anniversaire de l'édit de Milan et sa célébration orthodoxe à Nîs en Serbie, le 6 octobre dernier. Pour la lire, cliquez sur ce lien.

vendredi 18 octobre 2013

Conférence, débat et dédicaces à la librairie L'Age d'Homme à Paris

Lors des dédicaces
Une fois de plus, l'espace de la librairie L'Age d'Homme à Paris était complètement rempli ce samedi 12 octobre - une bonne cinquantaine de personnes - pour la présentation de mon livre, Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012). Conférence, débat, dédicaces ont ponctué cette rencontre très bien préparée par la libraire, et traductrice, Zorica Terzic. Jean-François Colosimo, préfacier de mon ouvrage, n'ayant pu être présent, a néanmoins tenu à nous adresser un texte dans lequel il rend hommage au fondateur des éditions et de la librairie L'Age d'Homme, Vladimir Dimitrijevic, explique les raisons qui l'ont conduit à accepter de préfacer mon livre et donne une réflexion sur la communication et le christianisme à la lumière de récentes déclarations. Ce texte se trouve ici au format pdf et ci-dessous.

Chers amis,
        C’est à regret que je ne puis être des vôtres, ce soir, et j’en suis d’autant plus désolé que votre réunion se tient dans cette belle librairie, si parisienne et si internationale, où souffle l’esprit vivant de notre cher et regretté Vladimir. Lui-même n’a-t-il jamais cessé de penser que le livre était d’abord un apostolat ? Nous autres, éditeurs de profession mais aussi de conviction, avons tous été en quelque façon à son école. Celle de la quête passionnée du sens qui n’oublie jamais qu’elle s’accomplit dans la quête non moins passionnée du partage. Car communiquer, selon l’usage premier du mot en français  classique, signifie communier. 

    Cette certitude fonde le livre précurseur du père Christophe Levalois. Moi, qui fuie systématiquement ou presque l’exercice de préfacier, me suis rendu à son amicale insistance en me fendant d’un prélude à son ouvrage qui, pourtant, n’en avait pas besoin. Pourquoi ? Parce que le sujet relevait d’un authentique souci contemporain, voire participait de l’air du temps et qu’il y allait d’un événement qu’un orthodoxe délaisse d’éternelles contemplations pour se pencher sur les grandeurs et misères, les défis en fait et en somme, d’un siècle de mutation où la figure de l’homme se joue à l’aune d’un village devenu planétaire et soumis à l’information instantanée ? Pas exactement ou pas seulement. Un autre impératif me taraudait.

jeudi 10 octobre 2013

Dans le mensuel suisse "Choisir"

Le mensuel helvétique Choisir, "revue culturelle", a publié dans le n°645 (septembre 2013, couverture), une recension de Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012) que l'on peut lire ci-dessous.

vendredi 4 octobre 2013

Présentation de "Prendre soin de l'autre", le 12 octobre à la librairie L'Age d'Homme à Paris

Le samedi 12 octobre, à partir de 17 heures, je présenterai mon livre Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012; traduction italienne, San Paolo, 2013) à la librairie L'Age d'Homme à Paris (5, rue Férou, 6e). Le texte de l'intervention de Jean-François Colosimo, préfacier de l'ouvrage, qui ne peut être présent, sera lu.