vendredi 26 septembre 2014

Nouvelles photographies commentées de la performance artistique "Voyage de Paris à Nesvizh" (château de Nesvizh, 8 août 2014)

Le site d'informations locales de Nesvizh, Nesvizh-news.by, a mis en ligne un article, avec interviews et photographies, qui rend compte (en russe) de la performance artistique "Voyage de Paris à Nesvizh" qui a eu lieu au château de Nesvizh le 8 août dernier (affiche, programme, clip). Voici trois nouvelles photographies commentées, extraites du site en question.

Lors du vernissage de l'exposition d'Irina Kotova, "Voyage de Paris à Nesvizh", le 8 août, de g. à d. : Serge Klimov, directeur du château de Nesvizh, Lise Talbot-Barré, première conseillère de l'ambassade de France en Biélorussie, Christophe Levalois, Ilona Yurévich, conseillère de l'ambassade de Biélorussie en France, Irina Kotova, Alexandre Pavlovsky, ancien ambassadeur de la Biélorussie en France, Natalia Zherko, responsable de la communication et des expositions au château de Nesvizh

Lors de la performance, de g. à d.: Christophe Levalois, Natalia Martsinkevitch, Galina Matyukova (flûte traversière), Dmitry Zoubow (clavecin)

Lors d'une de mes lectures (programme)

jeudi 18 septembre 2014

"Moment de sérénité réellement inspiré", un regard sur le spectacle artistique en interaction "Eternité de l'instant"

Sur son blog Reliance universelle, Sébastien Morgan a présenté ainsi le spectacle artistique en interaction "Éternité de l'instant" (à Paris le 10 janvier 2014): "Prière ? C'est sans doute ce qu'est la performance artistique l'«Éternité de l'Instant». Particulièrement délicate (...). Trois démarches artistiques mises en interaction : le dessin, la musique et la parole poétique, avec l'artiste biélorusse Irina Kotova, le compositeur et pianiste Kirill Zaborov et le P. Christophe Levalois. Moment de sérénité réellement inspiré que partagent ces trois artistes de talent. Si j'aime la spontanéité profonde d'Irina Kotova et les touches chromatiques pleines du piano de Kirill Zaborov, je suis particulièrement sensible à l'écriture de Christophe Levalois. Je trouve que l'auteur transmet admirablement ce quelque chose d'indéfinissable, à la fois poétique et libre, simple et grandiose, mystique et concret, humble et épique qui palpite au cœur de la pensée chrétienne quand elle saine et reliée."
Lors de la performance, moi lisant, de dos au premier plan, à gauche Irina Kotova dessinant, à droite Kirill Zaborov au piano

lundi 1 septembre 2014

"Deux mondes s'ouvrent" - un de mes textes de la performance artistique au château de Nesvizh

Lors de la performance au château de Nesvizh
Lors de la performance artistique en interaction, du 8 août dernier, au château de Nesvizh (Biélorussie), j'ai lu certains de mes textes de l'album "Paris imaginaire" (2010) et deux nouvelles méditations poétiques se rapportant à trois pastels d'Irina Kotova consacrés au château et à son immense parc (en fait, pour être précis, ce sont cinq parcs). Voici un de ses deux nouveaux textes écrits pour cette occasion. Il se nomme "Deux mondes s'ouvrent" (cliquez sur ce lien pour le lire) et a pour référence l’œuvre intitulée : "Palais de Nesvizh - reflet vespéral" (ci-dessous dans la présente note). Lors du déroulement de cette performance (affiche, programme), je lisais tout d'abord un texte en français, puis Natalia Martsinkevitch le lisait en russe, Irina Kotova commençait à dessiner en même temps, après la double lecture, les deux musiciens, Dmitry Zoubow (clavecin) et Galina Matyukova (flûte traversière) jouaient.
Natalia Martsinkevitch lisait la version russe de mes textes 

L’œuvre d'Irina Kotova qui a inspiré cette méditation poétique: "Palais de Nesvizh - reflet vespéral"

samedi 30 août 2014

Vidéo de présentation de l'exposition et de la performance artistique "Voyage de Paris à Nesvizh"

Lors de la performance artistique
Le 8 août, au château de Nesvizh en Biélorussie, lors du vernissage de l'exposition d'Irina Kotova et de la performance artistique en interaction "Voyage de Paris à Nesvizh", une équipe de jeunes cinéastes filmait. En voici un premier résultat ci-dessous. On m'y aperçoit brièvement. Pour consulter le programme de la performance artistique, cliquez ici (l'affiche de la performance, de l'exposition, un album de photographies).

samedi 23 août 2014

Une visite à la Bibliothèque nationale de Biélorussie à Minsk

Devant l'entrée de la Bibliothèque nationale de Biélorussie qui a la forme d'un livre ouvert
 Le 11 août, j'ai bénéficié d'une visite privée de la Bibliothèque nationale de Biélorussie à Minsk. La responsable du musée du livre au sein de cet établissement a guidé cette passionnante visite. Le bâtiment est une très belle et grandiose réalisation architecturale contemporaine (une visite virtuelle) inaugurée en 2006, joliment éclairé la nuit, l'institution elle-même datant de 1922 (site internet, en anglais). On peut accéder au toit pour découvrir une vue panoramique de Minsk. Les salle de consultation et de recherches sont nombreuses et spacieuses. La recherche des documents (livres, journaux, etc.) peut se faire grâce aux fiches classiques ou grâce aux multiples ordinateurs mis à disposition. Des expositions y sont organisées. Actuellement, entre autres, des lithographies françaises sur la Première Guerre mondiale sont présentées (diaporama). A l'intérieur, la découverte du musée du livre au sein de la Bibliothèque m'a tout particulièrement captivé. Il présente des manuscrits et des ouvrages du XIVe siècle à aujourd'hui. On y trouve par exemple des livres imprimés par Francysk Skaryna, né à Polotsk, le premier imprimeur du pays (à l'époque Grand-Duché de Lituanie), au début du XVIe siècle. Sont également présentés, outre des ouvrages publiés dans différentes villes de Biélorussie, des manuscrits persans, un tibétains et des livres en différentes langues dont le français: un haut-lieu pour les bibliophiles ! Toutes ces impressions, parfois très étonnantes, témoignent d'un grand savoir-faire artisanal des siècles passés qui confine souvent à l'art.
Devant l'une des vitrines du musée du livre de la Bibliothèque nationale de Biélorussie
Musée du livre: un ouvrage aux dimensions surprenantes, d'autres sont minuscules !

mardi 19 août 2014

La performance artistique en interaction "Voyage de Paris à Nesvizh"

A la fin de la performance - De gauche à droite: Irina Kotova,Christophe Levalois, Galina Matyukova, Dmitry Zoubow, Natalia Martsinkevitch
Lors de la performance-source: page Facebook de l'ambassade de France
Le programme de la performance
Le 8 août s'est déroulée, dans le château de Nesvizh en Biélorussie, la performance artistique en interaction "Voyage de Paris à Nesvizh", juste après le vernissage de l'exposition d'Irina Kotova dans ce haut-lieu de l'histoire biélorusse. La magnifique salle théâtrale du palais était pleine. Un autobus avait été spécialement affrété pour faire l'aller-retour de Minsk, la capitale distante d'une centaine de kilomètres. Les échos ont été extrêmement positifs. J'ai lu sept de mes textes en français, que Natalia Martsinkevitch a déclamés en russe, tandis qu'Irina Kotova dessinait alors que Dmitry Zoubow, au clavecin, et Galina Matyukova, à la flûte traversière, jouaient (voir le programme ci-contre, cliquez dessus pour l'agrandir). La représentation a été suivie d'un cocktail qui a eu lieu dans le restaurant du château dans une ambiance chaleureuse. Un compte rendu a d'ores et déjà été publié sur le site de l'ambassade de France en Biélorussie et sur la page Facebook de l'ambassade (en russe). La radio nationale ("1er canal" et "Canal culture") a largement informé sur l'évènement, à plusieurs reprises, par des interviews (dont une de moi) dès la fin du mois de juillet. Le mensuel Where Minsk a publié quant à lui un entretien avec Irina Kotova (en russe) et l'agence Tut.by une note illustrée.
Une partie de l'assistance

jeudi 31 juillet 2014

Avant la performance artistique et l'exposition: une présentation du château de Nesvizh


Détail de l'affiche de la performance artistique à Nesvizh, le 8 août 2014
Dans quelques jours, je serai à Nesvizh, en Biélorussie, pour le vernissage de l'exposition d'Irina Kotova, "Voyage de Paris à Nesvizh", et la performance artistique en interaction qui aura lieu à cette occasion. Voici, ci-dessous, une courte présentation du château-musée national de Nesvizh.

jeudi 24 juillet 2014

En Biélorussie: exposition et performance artistique en interaction, "Voyage de Paris à Nesvizh"

Une nouvelle exposition d'Irina Kotova, "Voyage de Paris à Nesvizh", s'ouvrira le 8 août, jusqu'au 21 septembre, au château de Nesvizh (Niasvij), en Biélorussie, un des deux édifices biélorusses (avec le château de Mir) inscrit au patrimoine mondial de l'humanité: photographie panoramique de la cour principale, courte vidéo, une autre plus longue qui dans la deuxième partie propose des vues du parc (un plan de celui-ci). Le château, aujourd'hui musée national, appartenait à la puissante et influente famille princière des Radziwill. C'est une française, Marie de Castellane (1840-1915), devenue princesse Radziwill, à qui l'on doit l'immense parc d'une centaine d'hectares. 
Lors de l'exposition, une soixante de pastels seront présentés, dont 14 inédits sur le château de Nesvizh et son environnement proche.
Lors du vernissage, une nouvelle performance artistique en interaction, sera proposée (affiche ci-dessous). J'y lirai des textes en français sur les oeuvres, qui seront aussi lus en russe, pendant que l'artiste dessinera et que deux musiciens, de la scène de Saint-Pétersbourg, Dmitry Zoubow (clavecin) et Galina Matyukova (flûte traversière), joueront.
Cliquez sur les affiches pour les agrandir 

ComplémentRécemment, un site dynamique du web artistique biélorusse a mis en ligne un article sur les représentants biélorusses de l'"École de Paris" dont, actuellement, Irina Kotova.

lundi 21 juillet 2014

Eteindre l'éclairage public pour rallumer les étoiles

Dans les Pyrénées orientales, le village de Mantet a décidé, à la suite d'un vote, d'éteindre les lumières publiques afin de réduire la pollution lumineuse et de mieux voir le ciel étoilé. La démarche, qui mérite d'être saluée, a été récompensée par l'obtention d'un label "Villes et villages étoilés". En effet, la surabondance de la lumière artificielle nous masque les lumières célestes. En 1992, la revue La Place Royale avait publié une réflexion de ma part sur ce sujet. Partant de la difficulté grandissante des observatoires terrestres pour voir le ciel, en raison de la pollution lumineuse, j'observais qu'il y a là un des multiples signes des temps que nous avons tant de mal à saisir. L'intitulé de ce texte en résume la teneur: "Ciel invisible et lumières artificielles". Le village de Mantet a initié une décroissance qui lui restitue un bien donné à l'humanité considéré comme des plus précieux, cela depuis des temps immémoriaux: le ciel. Toutes les choses étant liées, il n'est pas difficile de comprendre la correspondance de cette réalité matérielle avec la réalité spirituelle, ou encore du macrocosme au microcosme. Toutes les traditions en témoignent.
Photographie: Lincoln Harrison (site internet).
Source de l'information: Reporterre

mardi 1 juillet 2014

Au Collège des Bernardins pour le colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l'Eglise moderne"

Le samedi 28 juin, j'étais le modérateur d'une table ronde, au Collège des Bernardins, à Paris, lors d'un colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l’Église moderne", initié par Antoine Arjakovsky. La table ronde était consacrée au père Serge Boulgakov et au mouvement œcuménique. Les intervenants étaient Regula Zwahlen, de l'Université de Fribourg en Suisse, coresponsable de l'édition allemande des œuvres de Boulgakov, auteur d'une thèse de doctorat sur Nicolas Berdiaev et Serge Boulgakov, avec pour sujet "Thomas Carlyle, source d'inspiration pour l'œuvre de Serge Boulgakov" ; Mike Whitton, traducteur de Boulgakov en anglais, qui a parlé de "Le père Serge Boulgakov et le Fellowship saint Alban and saint Sergius"; enfin, Barbara Hallensleben, professeur de dogmatique et de théologie œcuménique à l’Université de Fribourg (Suisse), sur " « La philosophie de l'économie » de Serge Boulgakov (1912) comme archétype de sa théologie".  J'ai été frappé par la démarche du père Serge Boulgakov, à savoir le fait de relier les préoccupations de son époque, dans tous les domaines, avec le message chrétien qui apporte une complétude, un parachèvement aux espoirs, rêves, craintes et réalisations d'un temps. Il n'oppose pas, mais ouvre l'un à l'autre. Il ne campe pas sur antagonisme finalement confortable et pratique ("l'autre a tort, j'ai raison"), largement répandu, mais démontre en quoi le message chrétien répond aux interrogations profondes d'une époque et lui permet de repousser les horizons dans lesquels elle s'enferme. C'est pourquoi, j'ai observé que cette table ronde ronde aurait pu avoir comme intitulé "De l’œcuménisme à l'écoumène (1)".
Le 28 juin, dans le grand auditorium du Collège des Bernardins, lors du colloque, à ma droite Regula Zwahlen

samedi 14 juin 2014

Au Salon des Ecrivains croyants le 17 mai dernier

Le samedi 17 mai, à Paris, dans la mairie du 6e, a eu lieu le Salon 2014 des Écrivains croyants. J'y ai participé avec une centaine d'auteurs. Comme pour la précédente édition, il m'a réservé quelques belles rencontres, comme celles illustrées sur la photographie ci-dessous (source: avec d'autres photographies).

jeudi 29 mai 2014

En juin, deux interventions

Pour ce mois de juin 2014, deux interventions sont au programme:

- Le mercredi 25 juin, dans l'après-midi, j'interviendrai à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris dans le cadre de la 61e Semaine d'études liturgiques (programme). Le thème général est "Liturgie et communication". Mon intervention a été intitulée: "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui en liturgie".

- Le samedi 28 juin, en fin de matinée, dans le grand auditorium (photographie ci-contre, source) du Collège des Bernardins, à Paris, je serai modérateur lors du colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l’Église moderne" pour une table ronde sur "Le père Serge Boulgakov et le mouvement œcuménique" (programme général).

samedi 19 avril 2014

Texte: "Les enjeux de la communication pour l’Eglise orthodoxe"

A la demande du métropolite Emmanuel, président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, j'ai rédigé un texte relativement court sur "Les enjeux de la communication pour l’Église orthodoxe", pour le calendrier 2014 de la Métropole grecque orthodoxe de France. Pour le lire, cliquez sur ce lien.

mercredi 16 avril 2014

Le Salon du livre orthodoxe: 25 et 26 avril 2014 à Paris

Deux ans après les premières Journées du livre orthodoxe en France (photographies) (un reportage), qui ont rencontré un grand succès, avec 600-700 visiteurs sur les deux jours, voici le Salon du livre orthodoxe. Comme pour les Journées, il se tiendra à Paris, dans le 5e, à la même adresse, les 25 et 26 avril prochains. L'entrée est libre (dans la limite des places disponibles). Pour tout savoir (ou presque), voici le dossier de presse, qui comprend notamment l'affiche (également ci-dessous) et le programme complet. 

mercredi 2 avril 2014

Le spectacle artistique "Eternité de l'instant" évoqué dans le mensuel biélorusse "Director"


Le mensuel biélorusse Director a publié, dans son numéro de février 2014, un article illustré d'Evguény Shunejka, professeur à l’Académie d’État des beaux-arts de Biélorussie, sur les performances artistiques. Le spectacle artistique Éternité de l'instant (1) occupe une partie importante de l'article. Pour le lire (en russe), cliquez sur ce lien.

dimanche 23 mars 2014

Le grand concile panorthodoxe en préparation

Ma chronique du 16 mars dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, portait sur le grand concile panorthodoxe en préparation, l'année 2016 a été fixée pour sa tenue. Voici le texte de cette chronique.

Il y a quelques jours, du 6 au 9 mars précisément, à Istanbul, au Phanar, c’est-à-dire au siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, s’est tenue une rencontre des primats des Eglises orthodoxes, c’est-à-dire de ceux qui sont à la tête des Eglises orthodoxes autocéphales, en d’autres termes indépendantes. Seul manquaient le patriarche d’Antioche, pour des raisons de santé, une délégation le représentait, et le primat de l’Eglise des Terres tchèques et de Slovaquie, car il y a actuellement un différend au sein de cette Eglise. En tout, 13 primats étaient présents.

Cette rencontre a notamment permis de décider d’une date pour le prochain concile panorthodoxe, à savoir 2016 et d’un lieu pour son déroulement : l’église Sainte-Irène à Istanbul. C’est un évènement préparé depuis un demi-siècle, depuis 1961 exactement, qui a fait l’objet de nombreuses réunions pour avancer sur les principaux sujets qui seront abordés.

Il y a en tout une dizaine de grands thèmes. Parmi ceux-ci, les questions de l’autocéphalie, donc de l’indépendance d’une Église, de l’autonomie d’une Église à l’intérieur d’une juridiction, des relations œcuméniques, du calendrier, du sens du jeûne et de son observance aujourd’hui, etc. Pour nous, en France, l’une des questions qui nous touchent plus particulièrement est celle de la « diaspora orthodoxe », c’est-à-dire des diocèses orthodoxes qui ne sont pas situés dans les pays traditionnellement orthodoxes ou dans des pays où se trouvent les antiques Églises que sont le Patriarcat d’Antioche, de Jérusalem ou d’Alexandrie qui sont trois patriarcats dans des contrées où les orthodoxes sont aujourd’hui très minoritaires.

Déjà, les réunions préconciliaires ont permis d’avancer sur la question de l’organisation des orthodoxes dans les territoires situés en dehors des territoires traditionnels, comme le continent américain ou l’Europe occidentale. Des assemblées épiscopales, comme l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, ont été créées au cours de ce processus, il y a maintenant près d’une vingtaine d’années.

samedi 22 mars 2014

Etonnant...impressionnant !

De superbes images... étonnantes (comment les a-t-on filmées ?)...impressionnantes. Ce navire semble bien frêle et pourtant résiste à la puissance inimaginable des éléments et trace sa route: la frégate Latouche-Tréville en pleine tempête. "Images tournées par Galatée Films dans le cadre de la réalisation du film Océans réalisé par Jacques Perrin"  à voir sur Dailymotion en l'agrandissant à la totalité de l'écran.

samedi 15 mars 2014

Sur la trace de l'Archange: le film

L'équipée pédestre de la famille Maigre, de Versailles au Mont-Saint-Michel, avait donné lieu ensuite à la publication d'un livre dont j'avais dit tout le bien que j'en pense ici. Récemment, l'hebdomadaire Pèlerin magazine a mis sur son site le film d'une petite vingtaine de minutes réalisé lors de cette belle aventure. On y retrouve toute la fraicheur jubilatoire du livre.

lundi 10 mars 2014

Le film "L'île" (Ostrov) sous-titré en français en intégralité

Ci-dessous: le film L'île (Ostrov, 2006) de Pavel Lounguine, sous-titré en français, dans son intégralité. Ce film, qui raconte l'histoire (fictive) d'un moine orthodoxe fol-en-Christ, a connu un grand succès non seulement en Russie, mais aussi en France (y compris le DVD), malgré la modestie de sa diffusion pour la France. Pour lire une courte présentation du film, cliquez ici. Le voici avec un sous-titrage en français (sur Youtube).

mardi 4 mars 2014

Les "Lettres de direction spirituelle" de saint Théophane le Reclus: ma chronique du 2 mars

Ma chronique du 2 mars dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, est une recension d'un ouvrage paru dernièrement, les Lettres de direction spirituelle de saint Théophane le Reclus (éditions des Syrtes). En voici le texte.

Saint Théophane le Reclus est un évêque russe du XIXe siècle. Il est l’une des grandes figures du renouveau de la spiritualité orthodoxe russe au XIXe siècle. Son nom, le Reclus, vient de ce que les 22 dernières années de sa vie, il a vécu en isolement, à sa demande. Les éditions des Syrtes viennent de publier la traduction des Lettres de direction spirituelle du saint évêque Théophane. Le livre vient tout juste d’être mis en librairie. Cette édition comporte aussi une introduction et des notes de Bernard le Caro. L’ouvrage constitue un excellent compagnon de route pour le Carême qui commence. L’édition russe a pour titre, également révélateur, Qu’est-ce que la vie spirituelle et comment y disposer son cœur ? 
 
Georges Govorov, le futur Théophane est né en 1815. Après le séminaire, il étudia la théologie à l’Académie de Kiev, puis il devint moine, diacre et prêtre l’année où il finit ses études. Il fut ensuite enseignant à Novgorod, puis à Saint-Pétersbourg. Envoyé à la mission russe de Jérusalem, il y accomplit un important travail de traduction, notamment des Pères ascètes grâce à des manuscrits rares conservés à Jérusalem, à la laure  de Saint-Sabas ou encore au Mont-Athos. Il occupa par la suite différents postes, dont un à Constantinople, puis en Russie où il fut nommé recteur de l’Académie ecclésiastique de Saint-Pétersbourg en 1857. Deux ans plus tard, il fut consacré évêque pour Tambov, puis pour Vladimir. Durant toutes ces années, il écrit, exercice où tout jeune déjà il avait révélé son talent. Il se montre aussi très bon prédicateur. Il dynamisa la vie des diocèses dont il avait la responsabilité. Mais il désirait, de plus en plus, se retirer dans un monastère pour s’y adonner à la prière et à l’écriture d’ouvrages. Cela fut accepté. Il mena d’abord la vie communautaire, puis vécut dans l’isolement jusqu’à sa naissance au ciel, le 6 janvier 1894. De son vivant, il était déjà considéré comme un saint. Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient présentes lors de ses funérailles malgré les difficultés climatiques de la saison. Il a été canonisé en 1988.

lundi 3 mars 2014

"Isnast" (télévision biélorusse)

L'émission de la télévision biélorusse (Première chaîne) Isnast ("Essence") a diffusé samedi 1er mars dans la matinée, un documentaire (sur le site de Belarus 1) entièrement consacré à l'artiste biélorusse Irina Kotova. Parmi les sujets évoqués: l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection", à Paris, l'exposition "Les ailes de Noël" (galerie Russkiy Mir à Paris), le spectacle artistique "Éternité de l'instant". Ci-dessous: la vidéo de l'émission (en russe).

mercredi 26 février 2014

Cinq grands spirituels orthodoxes du Mont-Athos du début du XXe siècle: ma chronique du 23 février

Ma chronique du 23 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, rend compte de la parution d'un ouvrage sur cinq grands spirituels du Mont-Athos du début du XXe siècle. Ci-dessous: le texte de cette chronique.

La parution d’un nouvel ouvrage dans l’excellente collection « Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle », dirigée par Jean-Claude Larchet aux éditions L’Age d’Homme, nous donne l’occasion de dire quelques mots sur la sainteté et plus particulièrement sur les saints aujourd’hui. L’ouvrage s’intitule Figures athonites du début du XXe siècle. Ecrit par l’archimandrite Chérubim Karampelas, né en 1920, décédé en 1979, il présente cinq vies d’ascètes du Mont Athos, nés au XIXe siècle et ayant vécu dans la première moitié du XXe siècle. Citons-les, ce sont l’Ancien Joachim de la skite de Sainte-Anne, l’Ancien Athanase de Grigouriou, l’Ancien Callinique l’Hésychaste, l’Ancien Daniel de Katounakia, l’Ancien Isaac de Dionysou. Un « ancien » est un terme, géronda en grec, qui désigne un père spirituel. C’étaient de très humbles moines, avec des personnalités différentes, qui furent des lumières de la foi pour leurs contemporains. L’ouvrage se présente comme des biographies avec une part importante laissée à des témoignages  qui rapportent notamment l’insondable sagesse et les grands charismes déployés par ces ascètes. De nombreuses histoires, très simples, de la vie miraculeuse de tous les jours peut-on dire dans leur cas, qui sont aussi autant d’enseignements, sont relatées.

Le Mont Athos a abrité lors de la période contemporaine d’autres grandes figures comme saint Silouane l’Athonite et son disciple le père Sophrony, décédé en 1993 en Angleterre, mais aussi l’Ancien Joseph l’Hésychaste, l’Ancien Ephrem de Katounakia, l’Ancien Païssios ou encore l’Ancien Porphyre, ce dernier né en 1906, décédé en 1991, canonisé par le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique de Constantinople le 27 novembre dernier.

jeudi 20 février 2014

La version sous-titrée en français du film "Paris imaginaire" dans son intégralité

La version sous-titrée en français du film Paris imaginaire peut-être visionnée dans son intégralité ci-dessous (sur Youtube). Ce film de la télévision biélorusse (Première chaine, réalisateur: Serge Katier), consacré au parcours artistique d'Irina Kotova et à Boris Zaborov, a été tourné en 2010 (2013 pour la version sous-titrée en français). J'y ai participé, en étant filmé et en lisant certains de mes textes. D'autres textes sont de Boris Zaborov. La version originale, en russe, avec quelques minutes en plus, a été depuis diffusée à plusieurs reprises sur la télévision biélorusse, il y a quelques jours encore sur la troisième chaîne. Le film a été réalisé à l'occasion de deux expositions: la rétrospective de Boris Zaborov au Musée national des beaux-arts de Biélorussie, à Minsk, en 2010, et l'exposition d'Irina Kotova, "Paris imaginaire", en 2010-2011, également au Musée national des beaux-arts de Biélorussie. Il a remporté deux prix en Russie (1, 2).

lundi 17 février 2014

"Rentrant alors en lui-même, il se dit", le retournement vers l'intérieur: ma chronique du 16 février

Ma chronique du 16 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, évoque le retournement vers l'intérieur à partir d'un passage de l’Évangile de Luc, le passage relatif au "Fils prodigue", plus particulièrement lorsqu'il est dit: "Rentrant alors en lui-même, il se dit" (Luc 15, 17). Voici le texte de cette chronique.

Le retour du Fils prodigue par Rembrandt (source)
Dans l’Évangile de ce jour, celui du Fils prodigue, dans Luc 15, 11-32, le tournant décisif a lieu lorsque le fils égaré prend conscience de sa misère et par contrecoup de ce qu’il a perdu. Les choses deviennent alors très claires pour lui. Le moment précis de ce retournement est ainsi exprimé : « Rentrant alors en lui-même, il se dit ». Ce court passage est capital et nous indique toute une démarche d’intériorité. Le verbe grec utilisé a le sens de venir, il nous montre une action, en l’occurrence un déplacement vers l’intérieur. C’est le préalable indispensable au retour à la maison du père, image du royaume céleste perdu.

Il y a véritablement, pour celui qui était perdu, un éveil. L’on pense à la phrase de l’apôtre Paul dans l’épître aux Éphésiens (5, 14) : « Eveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi le Christ resplendira. » Le fils accompli une ascèse. Il comprend sa situation, son malheur causé par son aveuglement, il est animé par le repentir et manifeste une véritable humilité. C’est pourquoi, bien que loin, son père le voit et arrive encore plus vite pour le retrouver, il court dit le texte.

Nous souhaitons nous arrêter ici quelques instants sur ce mouvement de retournement vers l’intérieur, cette métanoïa. C’est là que tout bascule. Celui qui était dans le désespoir, dans une voie de perdition, au bout de son illusion, trouve le chemin qui sauve et la force de le parcourir.

Plus que jamais aujourd’hui, il s’agit d’un très grand et difficile défi, tant il est profondément vrai que tout est fait pour nous attirer à l’extérieur de nous-mêmes. Selon une expression classique aujourd’hui, très révélatrice, véritable impératif social à la mode, il faut « s’éclater », c’est-à-dire s’éparpiller à la périphérie, dans une périphérie toujours plus lointaine et extérieure à nous-mêmes. On ne saurait être plus éloquent !

jeudi 13 février 2014

Les dimanches qui préparent le Carême dans la tradition orthodoxe: ma chronique du 9 février

Ma chronique du 9 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, avait pour sujet les dimanches qui préparent le Carême dans la tradition orthodoxe. Le texte de cette chronique est ci-dessous.

Ce dimanche est appelé, dans le cycle annuel liturgique orthodoxe, le dimanche du publicain et du pharisien, avec la lecture de l’Évangile de Luc, le chapitre 18, verset 10 à 14. Il marque l’entrée dans un nouveau cycle : le cycle de Pâques. En fait, dès dimanche dernier, appelé dimanche de Zachée, nous sommes entrés dans un cycle de cinq dimanches qui précèdent le Carême, que l’on nomme souvent le grand Carême, pour le distinguer d’autres carêmes dans l’année, c’est-à-dire de périodes de jeûnes pour la préparation d’une grande fête.

Ces dimanches qui conduisent à l’entrée en Carême et en constituent la préparation sont donc aujourd’hui le dimanche du publicain et du pharisien, puis, le dimanche du Fils prodigue, ensuite le dimanche du Jugement, enfin dimanche de l’exil ou de l’expulsion d’Adam, ce sera le 2 mars. Au soir de ce dernier dimanche sont célébrées les vêpres du pardon, au cours desquelles les fidèles se demandent réciproquement pardon. Ces vêpres marquent l’entrée en Carême.

Une autre particularité qui débute aujourd’hui est le commencement du Triode de Carême. Le Triode est le livre liturgique de cette période avec des prières particulières.
Ce cycle prépare aussi au jeûne du Carême. Ainsi, l’avant-dernier dimanche, celui du Jugement, est le dernier où l’on mange de la viande. C’est pourquoi la semaine qui suit est appelée semaine des laitages.
Ainsi, depuis dimanche dernier, nous sommes entrés dans le cycle pascal qui se termine au dimanche qui suit la Pentecôte, fête de tous les saints dans l’orthodoxie.

lundi 10 février 2014

Sujet: l'écran fait-il écran ?

Pause sourire, mais scène bien représentative de situations que nous connaissons tous depuis peu d'années. La photographie ci-dessous circule sur Twitter avec le commentaire suivant : "Photo sidérante: un homme surpris en train de regarder le monde réel sur le quai d'une gare"!

Dans un genre proche, avec en plus une comparaison qui permet de saisir l'évolution de manière très explicite: la première photographie prise au Vatican lors de l’annonce de l'élection du pape Benoit XVI, la seconde, toujours au Vatican, quelques années plus tard, lors de l'annonce de l'élection du pape François.

samedi 8 février 2014

Epuisement, "burn out" et relation à l'autre dans le monde du travail: ma chronique du 2 février

Ma chronique du 2 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame,  abordait la question de l'épuisement ("burn out") dans le monde du travail et la relation à l'autre dans cette situation. En voici le texte.

« Quel avantage l’homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paie de sa vie ? », nous dit le Christ dans l’Évangile de Matthieu (16, 26). Voilà une parole qu’il est vital de méditer quotidiennement. Dans notre société, devenue surtout utilitariste, tournée vers les richesses matérielles et la performance extérieure, il importe de s’en souvenir comme d’une bouée de salut pour que nous ne perdions pas notre route véritable.

A ce propos, sans doute avez-vous lu de récentes études sur l’épuisement professionnel, ce que l’on appelle communément le « burn out ». Dernièrement, une nouvelle étude a révélé que 3 millions de Français seraient au bord du « burn out », soit pas loin de 10% des actifs, le nouveau mal du siècle selon l’hebdomadaire L’Express qui y a consacré un dossier il y a peu.

A vrai dire, cela ne m’étonne guère, tant je le constate autour de moi dans mon milieu professionnel, celui de l’enseignement. Les charges se sont ajoutées, souvent des travaux périphériques qui conduisent à une dispersion des efforts, les pressions se sont aussi accrues. Cela, alors que par ailleurs les problèmes relationnels se sont complexifiés. Cela fait beaucoup pour tous et trop pour un bon nombre. D’où de nombreuses petites défaillances, des oublis, des coups de fatigue qui reviennent très régulièrement, et parfois de grosses et durables défaillances.

La multiplication des moyens de communication et l’utilisation obligée, sinon compulsive de ceux-ci, a augmenté de manière très importante la pression. Ainsi, pour parler de ce que je connais, je reçois des mails professionnels le soir ou encore le dimanche, alors qu’il s’agissait de moments où une coupure salutaire pouvait s’opérer pour refaire ses forces, prendre du recul et le temps de la réflexion ainsi que de l’approfondissement.

C’est à la fois un problème humain, un problème de société et aussi un problème spirituel.

jeudi 6 février 2014

"Jérusalem": une superbe invitation au voyage

Voici une superbe invitation au voyage en Terre Sainte: ces extraits du film Jérusalem, tourné en IMAX 3D (sur Viméo, avec une meilleure qualité d'image). De magnifiques images. Avec des vues aériennes étonnantes. Se laisser emporter ! Le film est projeté sur des écrans géants depuis septembre 2013 (page Facebook, compte Twitter). La bande-annonce officielle est ici

mercredi 5 février 2014

"Internet est-il un don de Dieu ?"

Intéressants éclairages sur France-Culture, dans l'émission de radio "La place de la toile" du 1er février, intitulée "Internet est-il un don de Dieu ?", sur l'Internet et la religion, la vision et les pratiques, à partir de l'exemple du catholicisme et de l'islam.

samedi 1 février 2014

Dans le bimestriel "Pasteur"

Ce n'est qu'il y a peu que j'ai pris connaissance de ce bref compte rendu (ci-dessous) de la parution de Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication publié par le bimestriel catholique du 15e arrondissement de Paris, dont le titre est Pasteur, dans son numéro 258 (juin-juillet 2013).