samedi 14 février 2015

Le spectacle artistique en interaction "Par-delà l'horizon" (Paris, 5 février 2015)

Lors d'une lecture ce 5 février
Une cinquantaine de personnes étaient présentes lors de la performance artistique en interaction "Par-delà l'horizon" (affiche, dossier de presse, présentation et programme) que nous avons donné avec Irina Kotova et Nana Péradzé le 5 février dernier dans l'auditorium Jean XXIII à Paris. Après le mot d'accueil de Marie-Paule Connan, responsable des ressources humaines et de la communication de la Mutuelle Saint-Christophe assurances, la représentation a duré une quarantaine de minutes. Parmi les personnes et amis qui y ont assisté: l'ambassadeur de Biélorussie et son représentant à l'Unesco, ancien ministre de la Culture de la République du Bélarus, Pavel Latushka, accompagné de Victor Alshevsky, artiste très connu en Biélorussie, le premier conseiller de l'ambassade de Géorgie, chargé des affaires culturelles, Nodar Nutsubidze, l'ancienne première conseillère de l'ambassade de France en Biélorussie, Lise Talbot-Barré, les prêtres orthodoxes Jivko Panev (directeur d'Orthodoxie.com) et Ivan Karageorgiev (co-secrétaire du Conseil des Églises chrétiennes en France), le grand artiste français d'origine biélorusse Boris Zaborov, le président du Festival des Francopoésies (Val d'Yerres), Michel Mella, le co-directeur artistique du Festival de musique du Chablisien, Mario Hacquard, les artistes Justine Getty, Irina Gradovova (qui a filmé) et Arnaud Prinstet, l'organisatrice d'évènements culturels Anastasia Gaï, des responsables de l'association parisienne "Art, culture et foi", etc. Les réactions, après la représentation, ont été, une nouvelle fois, très positives et très encourageantes. Voici quelques photographies (cliquez dessus pour les agrandir).
Nana Péradzé (de dos) au piano face à Irina Kotova



















Lors de la performance


De gauche à droite: Nana Péradzé, Nodar Nutsubidze, premier conseiller de l'ambassade de Géorgie, Christophe Levalois, Irina Kotova, Pavel Latushka, ambassadeur de Biélorussie
Nana Péradzé à la fin de la performance
De gauche à droite: Christophe Levalois, Boris Zaborov, Irina Kotova, Victor Alshevsky


Lors d'une rencontre pour préparer la performance, de gauche à droite: Nana Péradzé, Christophe Levalois, Irina Kotova

Les photographies proviennent de Studia "F" (signature en bas à droite) ou d'Arnaud Alabeurte-Mozaliewsky. Un grand merci à eux.

Compléments:  
Un compte rendu, en russe, de la performance a été publié sur le site de l'ambassade de la République du Bélarus en France et sur celui d'une agence de presse biélorusse.

Une des compositions de Nana Péradzé jouée lors de la performance est en ligne sur Youtube (elle est interprétée sur cette page avec un autre piano que celui utilisé lors de la représentation). 

mercredi 14 janvier 2015

Le 5 février à Paris, une nouvelle performance artistique en interaction: "Par-delà l'horizon"

Le jeudi 5 février, à partir de 19 heures, à Paris, dans l'auditorium Jean XXIII (juste à côté du Val-de-Grâce dans le 5e), avec Irina Kotova et Nana Péradzé, je réaliserai une nouvelle performance artistique en interaction. Elle est nommée "Par-delà l'horizon". A partir de quelques unes de mes méditations poétiques, Irina Kotova dessinera et Nana Péradzé nous accompagnera au piano. C'est la troisième performance artistique en interaction en un an, après "Eternité de l'instant" (vidéo), le 10 janvier 2014, et "Voyage de Paris à Nesvizh", le 8 août 2014 au château de Nesvizh en Biélorussie (clip vidéo). Toutes les informations utiles (et d'autres) se trouvent sur le dossier de presse. Pour en prendre connaissance, cliquez sur ce lien. Ci-dessous: l'affiche de l'évènement.

lundi 5 janvier 2015

Sortie prochaine du CD "Dialogue": des oeuvres d'Alexandre Scriabine et de Kirill Zaborov interprétées par la pianiste Laurence Oldak

Dans trois mois, au mois d'avril donc, sortira un CD, ayant pour titre "Dialogue", avec des œuvres d'Alexandre Scriabine et de Kirill Zaborov interprétées par la pianiste Laurence Oldak. C'est le label belge de musique classique Fuga Libera, qui fait partie du groupe Outhere, qui distribue le CD. Celui-ci, dont la très belle couverture est ci-dessus, est annoncé dans le catalogue des nouveautés janvier-juin 2015 (et ici) en page 18. Extrait de la présentation: " Dialogue est l'histoire d'un échange poétique entre Laurence Oldak et deux compositeurs qu'un siècle sépare: Alexandre Scriabine, dont on commémorera le centenaire de la disparition le 14 avril 2015, et Kirill Zaborov, talentueux compositeur contemporain franco-russe". Laurence Oldak est pianiste concertiste, 1er prix du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, professeur au conservatoire d’Asnières-sur-Seine. Dans ce CD, parmi les morceaux de Kirill Zaborov, "dans une interprétation toute en finesse et expressivité", Laurence Oldak joue notamment les "Dix Apparitions" dont elle a fait en concert la création en novembre 2012. Sur sa page Soundcloud, Outhere Music propose en avant-première trois extraits du disque: une étude de Scriabine, "Dix Apparitions - I" de Kirill Zaborov, ci-dessous, "Dix Apparitions - II" du même compositeur.
Avec Kirill Zaborov (à gauche) en novembre dernier dans un café parisien
Compléments: revoir ici notre performance artistique en interaction (musique, dessin et poésie) "Éternité de l'instant" avec Kirill Zaborov, Irina Kotova et moi-même, le 10 janvier 2014, à Paris, à l'auditorium Jean XXIII.

"Dialogue" est le troisième CD avec des compositions  de Kirill Zaborov après ...Et de l'aube émerge... (Polymnie) et Paris-Vienne-Moscou (1910-2010) (Preiser Records).

jeudi 1 janvier 2015

Le film "Ora et labora in horto" en DVD aux éditions Jade

Photographie de P.Gerasime (source)
Ora et labora in horto est un film de Patrick Bittar, d'une durée de 15 minutes, sur le skite (ermitage) Sainte-Foy, situé dans le sud des Cévennes, et le père Gerasime (son nom d'auteur est frère Jean). Il vient de sortir en DVD aux éditions Jade (photographie de la jaquette de couverture ci-dessous). Le film est sans parole et présente de belles images accompagnées de chants orthodoxes de Divna Ljubojević et de l'ensemble Melodi (discographie). Cela conduit à être plus attentif aux images, à chercher et à trouver dans celles-ci, le sens et le "texte" du réalisateur. Cela également incite à saisir un langage qui ne s'exprime pas par le son, mais par ce qui est montré. Très intéressant et très réussi. Ajoutons que les images sont en résonance avec les œuvres photographiques (comme celle ci-dessus) du père Gerasime qui nous donne à voir la beauté du monde créé pour nous conduire à une relation personnelle avec le Créateur: sa photothèque en ligne, les catalogues de ses expositions et de ses ouvrages. La grande presse vient de publier deux beaux articles sur père Gérasime et le skite Sainte-Foy. L'un dans le trimestriel de photojournalisme Polka (n°28, cliquez ici pour lire l'article), l'autre dans l'hebdomadaire Paris-Match, bien qu'excellent ce reportage - en ligne sur cette page - comporte quelques erreurs: P. Gérasime ne chante pas dans les bars de Marseille, frère Joseph n’a pas donné sa fortune, le père Séraphim n’a pas obligé P. Gérasime à faire le cuisine.

mercredi 31 décembre 2014

Pour que vivent les librairies de proximité

Une extension vient d'être mise au point pour proposer (sur Firefox et Chrome pour le moment) une alternative à Amazon. Si vous cherchez un livre sur Amazon, elle vous indique si celui-ci est disponible via le site Place des libraires (exemple: pour mon livre Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication). Elle permet aux librairies de proximité de lutter pour ne pas être écrasées par la grande distribution. L'enjeu est de taille et même de civilisation. En tant qu'auteur, mais aussi pour avoir travaillé en librairie de proximité une année, il y a une trentaine d'années de cela, mais peut-être surtout pour avoir passé de très nombreuses heures, et même des après-midis, à découvrir, discuter, partager dans des librairies, je sais combien celles-ci sont bien plus qu'un lieu de ventes, mais d'abord un lieu de vie, de sociabilité, de culture et de rencontre. J'ai assisté avec tristesse au fil des ans à la disparition de nombreuses librairies où je passais beaucoup de temps avec des amis et le libraire, quand il (ou elle) était disponible, à découvrir, à feuilleter émerveillé un grand nombre de parutions. J'y ai beaucoup appris et considérablement élargi mon champ culturel tout en passant des moments riches en amitié dans l'écoute et le partage. Aujourd'hui, à l'heure de la rentabilité immédiate, de la relation distante et virtuelle ainsi que du manque de temps, ces lieux sont des oasis d'humanité infiniment précieux. A soutenir avec détermination !

Complément (ajout le 14 mars 2015): "Paris a perdu 83 librairies depuis 2011" (Le Figaro, 13 mars 2015).

lundi 22 décembre 2014

"Déposons maintenant tous les soucis de ce monde"

   Voici une très belle interprétation d'un ancien chant bulgare, en slavon, de l'Hymne des Chérubins (ou Chérubikon) par l'ensemble Optina Pustyn (qui célèbrera son 25e anniversaire en mai 2021) de Saint-Pétersbourg (mise à jour : nouvelle vidéo le 23 janvier 2021), avec des images de Sainte-Sophie de Constantinople. L'Hymne des chérubins est chantée (le terme hymne est ici au féminin), en deux parties, juste avant et juste après la grande entrée. Lors de cette partie de la liturgie, les célébrants prient en répétant trois fois, notamment, les mots du chant, qui appellent à une magnifique élévation et à une rencontre capitale: "Nous qui dans ce mystère représentons les chérubins et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité, déposons maintenant tous les soucis de ce monde". Lors de la seconde partie, le chœur, en représentant de l'assemblée des fidèles, commence par un "amen", puis chante : "Pour recevoir le roi de toutes choses invisiblement escorté par les armées des anges. Alléluia, alléluia, alléluia."

samedi 13 décembre 2014

Deux articles dans la presse biélorusse sur Irina Kotova et nos performances artistiques en interaction

Le professeur Evguény Shunejka, enseignant à l’Académie d’État des beaux-arts de Biélorussie, a publié deux articles dans la presse en Biélorussie qui évoquent les artistes biélorusses à l'étranger, notamment en France avec en particulier l’École de Paris, Boris Zaborov et Irina Kotova ainsi que nos performances artistiques en interaction (à Paris et à Nesvizh). Le premier article (image ci-dessous) est paru dans l'hebdomadaire "Litaratura i Mastatstva" ("Littérature et beaux-arts") n°42 du 24 octobre 2014. Le second a été publié dans le mensuel Director d'octobre 2014. Pour le lire (en russe), cliquez sur ce lien.

Texte de ma conférence intitulée: "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui pour la liturgie"

Le 25 juin dernier, je suis intervenu à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, dans le cadre de la 61e Semaine d'études liturgiques, pour évoquer les "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui pour la liturgie". Les deux questions abordées lors de cette conférence sont présentées ainsi dans l'introduction: "La première est celle du reportage d’un office, filmé ou photographié. Comment peut-il être fidèle à ce qui s’y déroule ? Peut-il y avoir réelle communication ou, au contraire, déformation du sens de l’action liturgique ? La seconde question est celle de la validité d’une télétransmission de la liturgie. Peut-elle remplacer la présence effective à l’office ?" . Pour lire le texte, cliquez sur ce lien
Lors de la table ronde qui a suivi la conférence

samedi 8 novembre 2014

Au château de Rochecotte

Avec Mme Pasquier, sous le portrait de Talleyrand qui séjourna souvent au château
Fin octobre, j'ai été reçu au château de Rochecotte, avec Irina Kotova. Une journée sur les bords de la Loire, non loin de Langeais, dans la région de Tours, pour découvrir cette demeure du XVIIIe siècle à l'occasion de la préparation, à laquelle je participe, des évènements culturels en lien avec Marie de Castellane qui se dérouleront en 2015 au château de Nesvizh, en Biélorussie, pour le centenaire de son décès et le 175e anniversaire de sa naissance. En effet, Marie de Castellane (1840-1915) y a passé une bonne partie de ses 17 premières années avant de devenir princesse Radziwill, puis de tenir un salon prestigieux à Berlin (tout en revenant régulièrement à Rochecotte) et de restaurer le château de Nesvizh en créant aussi l'immense parc (une centaine d'hectares) attenant à celui-ci. Nous y avons rencontré Mme Pasquier dont la famille a racheté le château et l'a transformé en hôtel de luxe (page Facebook), ce qui a permis de le sauver. L'ensemble, intérieur et extérieur, est magnifique. C'est la grand-mère de Marie de Castellane, Dorothée de Courlande, duchesse de Dino, femme réputée dans toute l'Europe pour sa beauté et son intelligence, qui a longtemps vécu dans le sillage de Talleyrand (dont elle avait épousé le neveu), qui a acheté le château en 1828. Elle le légua à sa fille Pauline épouse d'Henri de Castellane. Il resta dans la famille de Castellane jusqu'en 1978. Mme Pasquier nous a montré un document rare: un livret de pièces jouées au château le 25 septembre 1867 (photographie ci-dessous). En effet, pour se détendre, des pièces étaient jouées par les habitants du château. Ce jour là ont été représentés: La Gageure imprévue de Sedaine, comédie en un acte (création en 1768), puis L'Irato ou l'Emporté de Mehul (compositeur) sur un livret de Marsolier, opéra comique en un acte (création en 1801). Marie de Castellane a joué dans les deux représentations.
Le livret des pièces jouées au château ce jour là

samedi 18 octobre 2014

Au château de Nesvizh (Biélorussie)

Dans le prolongement de l'exposition "Voyage de Paris à Nesvizh", et grâce au mécénat d'entreprise, plusieurs œuvres d'Irina Kotova ont été acquises pour le château de Nesvizh (Biélorussie). La remise officielle des œuvres s'est déroulée le 13 octobre dernier. La chaîne de télévision de Minsk, CTV (site en anglais), a réalisé un reportage pour son journal télévisé (dont la photographie ci-dessus). La vidéo (en russe) est ci-dessous (vidéo du journal complet). La radio nationale était aussi présente pour couvrir l'évènement ainsi que les médias locaux.

vendredi 26 septembre 2014

Nouvelles photographies commentées de la performance artistique "Voyage de Paris à Nesvizh" (château de Nesvizh, 8 août 2014)

Le site d'informations locales de Nesvizh, Nesvizh-news.by, a mis en ligne un article, avec interviews et photographies, qui rend compte (en russe) de la performance artistique "Voyage de Paris à Nesvizh" qui a eu lieu au château de Nesvizh le 8 août dernier (affiche, programme, clip). Voici trois nouvelles photographies commentées, extraites du site en question.

Lors du vernissage de l'exposition d'Irina Kotova, "Voyage de Paris à Nesvizh", le 8 août, de g. à d. : Serge Klimov, directeur du château de Nesvizh, Lise Talbot-Barré, première conseillère de l'ambassade de France en Biélorussie, Christophe Levalois, Ilona Yurévich, conseillère de l'ambassade de Biélorussie en France, Irina Kotova, Alexandre Pavlovsky, ancien ambassadeur de la Biélorussie en France, Natalia Zherko, responsable de la communication et des expositions au château de Nesvizh

Lors de la performance, de g. à d.: Christophe Levalois, Natalia Martsinkevitch, Galina Matyukova (flûte traversière), Dmitry Zoubow (clavecin)

Lors d'une de mes lectures (programme)

jeudi 18 septembre 2014

"Moment de sérénité réellement inspiré", un regard sur le spectacle artistique en interaction "Eternité de l'instant"

Sur son blog Reliance universelle, Sébastien Morgan a présenté ainsi le spectacle artistique en interaction "Éternité de l'instant" (à Paris le 10 janvier 2014): "Prière ? C'est sans doute ce qu'est la performance artistique l'«Éternité de l'Instant». Particulièrement délicate (...). Trois démarches artistiques mises en interaction : le dessin, la musique et la parole poétique, avec l'artiste biélorusse Irina Kotova, le compositeur et pianiste Kirill Zaborov et le P. Christophe Levalois. Moment de sérénité réellement inspiré que partagent ces trois artistes de talent. Si j'aime la spontanéité profonde d'Irina Kotova et les touches chromatiques pleines du piano de Kirill Zaborov, je suis particulièrement sensible à l'écriture de Christophe Levalois. Je trouve que l'auteur transmet admirablement ce quelque chose d'indéfinissable, à la fois poétique et libre, simple et grandiose, mystique et concret, humble et épique qui palpite au cœur de la pensée chrétienne quand elle saine et reliée."
Lors de la performance, moi lisant, de dos au premier plan, à gauche Irina Kotova dessinant, à droite Kirill Zaborov au piano

lundi 1 septembre 2014

"Deux mondes s'ouvrent" - un de mes textes de la performance artistique au château de Nesvizh

Lors de la performance au château de Nesvizh
Lors de la performance artistique en interaction, du 8 août dernier, au château de Nesvizh (Biélorussie), j'ai lu certains de mes textes de l'album "Paris imaginaire" (2010) et deux nouvelles méditations poétiques se rapportant à trois pastels d'Irina Kotova consacrés au château et à son immense parc (en fait, pour être précis, ce sont cinq parcs). Voici un de ses deux nouveaux textes écrits pour cette occasion. Il se nomme "Deux mondes s'ouvrent" (cliquez sur ce lien pour le lire) et a pour référence l’œuvre intitulée : "Palais de Nesvizh - reflet vespéral" (ci-dessous dans la présente note). Lors du déroulement de cette performance (affiche, programme), je lisais tout d'abord un texte en français, puis Natalia Martsinkevitch le lisait en russe, Irina Kotova commençait à dessiner en même temps, après la double lecture, les deux musiciens, Dmitry Zoubow (clavecin) et Galina Matyukova (flûte traversière) jouaient.
Natalia Martsinkevitch lisait la version russe de mes textes 

L’œuvre d'Irina Kotova qui a inspiré cette méditation poétique: "Palais de Nesvizh - reflet vespéral"

samedi 30 août 2014

Vidéo de présentation de l'exposition et de la performance artistique "Voyage de Paris à Nesvizh"

Lors de la performance artistique
Le 8 août, au château de Nesvizh en Biélorussie, lors du vernissage de l'exposition d'Irina Kotova et de la performance artistique en interaction "Voyage de Paris à Nesvizh", une équipe de jeunes cinéastes filmait. En voici un premier résultat ci-dessous. On m'y aperçoit brièvement. Pour consulter le programme de la performance artistique, cliquez ici (l'affiche de la performance, de l'exposition, un album de photographies).

samedi 23 août 2014

Une visite à la Bibliothèque nationale de Biélorussie à Minsk

Devant l'entrée de la Bibliothèque nationale de Biélorussie qui a la forme d'un livre ouvert
 Le 11 août, j'ai bénéficié d'une visite privée de la Bibliothèque nationale de Biélorussie à Minsk. La responsable du musée du livre au sein de cet établissement a guidé cette passionnante visite. Le bâtiment est une très belle et grandiose réalisation architecturale contemporaine (une visite virtuelle) inaugurée en 2006, joliment éclairé la nuit, l'institution elle-même datant de 1922 (site internet, en anglais). On peut accéder au toit pour découvrir une vue panoramique de Minsk. Les salle de consultation et de recherches sont nombreuses et spacieuses. La recherche des documents (livres, journaux, etc.) peut se faire grâce aux fiches classiques ou grâce aux multiples ordinateurs mis à disposition. Des expositions y sont organisées. Actuellement, entre autres, des lithographies françaises sur la Première Guerre mondiale sont présentées (diaporama). A l'intérieur, la découverte du musée du livre au sein de la Bibliothèque m'a tout particulièrement captivé. Il présente des manuscrits et des ouvrages du XIVe siècle à aujourd'hui. On y trouve par exemple des livres imprimés par Francysk Skaryna, né à Polotsk, le premier imprimeur du pays (à l'époque Grand-Duché de Lituanie), au début du XVIe siècle. Sont également présentés, outre des ouvrages publiés dans différentes villes de Biélorussie, des manuscrits persans, un tibétains et des livres en différentes langues dont le français: un haut-lieu pour les bibliophiles ! Toutes ces impressions, parfois très étonnantes, témoignent d'un grand savoir-faire artisanal des siècles passés qui confine souvent à l'art.
Devant l'une des vitrines du musée du livre de la Bibliothèque nationale de Biélorussie
Musée du livre: un ouvrage aux dimensions surprenantes, d'autres sont minuscules !

mardi 19 août 2014

La performance artistique en interaction "Voyage de Paris à Nesvizh"

A la fin de la performance - De gauche à droite: Irina Kotova,Christophe Levalois, Galina Matyukova, Dmitry Zoubow, Natalia Martsinkevitch
Lors de la performance-source: page Facebook de l'ambassade de France
Le programme de la performance
Le 8 août s'est déroulée, dans le château de Nesvizh en Biélorussie, la performance artistique en interaction "Voyage de Paris à Nesvizh", juste après le vernissage de l'exposition d'Irina Kotova dans ce haut-lieu de l'histoire biélorusse. La magnifique salle théâtrale du palais était pleine. Un autobus avait été spécialement affrété pour faire l'aller-retour de Minsk, la capitale distante d'une centaine de kilomètres. Les échos ont été extrêmement positifs. J'ai lu sept de mes textes en français, que Natalia Martsinkevitch a déclamés en russe, tandis qu'Irina Kotova dessinait alors que Dmitry Zoubow, au clavecin, et Galina Matyukova, à la flûte traversière, jouaient (voir le programme ci-contre, cliquez dessus pour l'agrandir). La représentation a été suivie d'un cocktail qui a eu lieu dans le restaurant du château dans une ambiance chaleureuse. Un compte rendu a d'ores et déjà été publié sur le site de l'ambassade de France en Biélorussie et sur la page Facebook de l'ambassade (en russe). La radio nationale ("1er canal" et "Canal culture") a largement informé sur l'évènement, à plusieurs reprises, par des interviews (dont une de moi) dès la fin du mois de juillet. Le mensuel Where Minsk a publié quant à lui un entretien avec Irina Kotova (en russe) et l'agence Tut.by une note illustrée.
Une partie de l'assistance

jeudi 31 juillet 2014

Avant la performance artistique et l'exposition: une présentation du château de Nesvizh


Détail de l'affiche de la performance artistique à Nesvizh, le 8 août 2014
Dans quelques jours, je serai à Nesvizh, en Biélorussie, pour le vernissage de l'exposition d'Irina Kotova, "Voyage de Paris à Nesvizh", et la performance artistique en interaction qui aura lieu à cette occasion. Voici, ci-dessous, une courte présentation du château-musée national de Nesvizh.

jeudi 24 juillet 2014

En Biélorussie: exposition et performance artistique en interaction, "Voyage de Paris à Nesvizh"

Une nouvelle exposition d'Irina Kotova, "Voyage de Paris à Nesvizh", s'ouvrira le 8 août, jusqu'au 21 septembre, au château de Nesvizh (Niasvij), en Biélorussie, un des deux édifices biélorusses (avec le château de Mir) inscrit au patrimoine mondial de l'humanité: photographie panoramique de la cour principale, courte vidéo, une autre plus longue qui dans la deuxième partie propose des vues du parc (un plan de celui-ci). Le château, aujourd'hui musée national, appartenait à la puissante et influente famille princière des Radziwill. C'est une française, Marie de Castellane (1840-1915), devenue princesse Radziwill, à qui l'on doit l'immense parc d'une centaine d'hectares. 
Lors de l'exposition, une soixante de pastels seront présentés, dont 14 inédits sur le château de Nesvizh et son environnement proche.
Lors du vernissage, une nouvelle performance artistique en interaction, sera proposée (affiche ci-dessous). J'y lirai des textes en français sur les oeuvres, qui seront aussi lus en russe, pendant que l'artiste dessinera et que deux musiciens, de la scène de Saint-Pétersbourg, Dmitry Zoubow (clavecin) et Galina Matyukova (flûte traversière), joueront.
Cliquez sur les affiches pour les agrandir 

ComplémentRécemment, un site dynamique du web artistique biélorusse a mis en ligne un article sur les représentants biélorusses de l'"École de Paris" dont, actuellement, Irina Kotova.

lundi 21 juillet 2014

Eteindre l'éclairage public pour rallumer les étoiles

Dans les Pyrénées orientales, le village de Mantet a décidé, à la suite d'un vote, d'éteindre les lumières publiques afin de réduire la pollution lumineuse et de mieux voir le ciel étoilé. La démarche, qui mérite d'être saluée, a été récompensée par l'obtention d'un label "Villes et villages étoilés". En effet, la surabondance de la lumière artificielle nous masque les lumières célestes. En 1992, la revue La Place Royale avait publié une réflexion de ma part sur ce sujet. Partant de la difficulté grandissante des observatoires terrestres pour voir le ciel, en raison de la pollution lumineuse, j'observais qu'il y a là un des multiples signes des temps que nous avons tant de mal à saisir. L'intitulé de ce texte en résume la teneur: "Ciel invisible et lumières artificielles". Le village de Mantet a initié une décroissance qui lui restitue un bien donné à l'humanité considéré comme des plus précieux, cela depuis des temps immémoriaux: le ciel. Toutes les choses étant liées, il n'est pas difficile de comprendre la correspondance de cette réalité matérielle avec la réalité spirituelle, ou encore du macrocosme au microcosme. Toutes les traditions en témoignent.
Photographie: Lincoln Harrison (site internet).
Source de l'information: Reporterre

mardi 1 juillet 2014

Au Collège des Bernardins pour le colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l'Eglise moderne"

Le samedi 28 juin, j'étais le modérateur d'une table ronde, au Collège des Bernardins, à Paris, lors d'un colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l’Église moderne", initié par Antoine Arjakovsky. La table ronde était consacrée au père Serge Boulgakov et au mouvement œcuménique. Les intervenants étaient Regula Zwahlen, de l'Université de Fribourg en Suisse, coresponsable de l'édition allemande des œuvres de Boulgakov, auteur d'une thèse de doctorat sur Nicolas Berdiaev et Serge Boulgakov, avec pour sujet "Thomas Carlyle, source d'inspiration pour l'œuvre de Serge Boulgakov" ; Mike Whitton, traducteur de Boulgakov en anglais, qui a parlé de "Le père Serge Boulgakov et le Fellowship saint Alban and saint Sergius"; enfin, Barbara Hallensleben, professeur de dogmatique et de théologie œcuménique à l’Université de Fribourg (Suisse), sur " « La philosophie de l'économie » de Serge Boulgakov (1912) comme archétype de sa théologie".  J'ai été frappé par la démarche du père Serge Boulgakov, à savoir le fait de relier les préoccupations de son époque, dans tous les domaines, avec le message chrétien qui apporte une complétude, un parachèvement aux espoirs, rêves, craintes et réalisations d'un temps. Il n'oppose pas, mais ouvre l'un à l'autre. Il ne campe pas sur antagonisme finalement confortable et pratique ("l'autre a tort, j'ai raison"), largement répandu, mais démontre en quoi le message chrétien répond aux interrogations profondes d'une époque et lui permet de repousser les horizons dans lesquels elle s'enferme. C'est pourquoi, j'ai observé que cette table ronde ronde aurait pu avoir comme intitulé "De l’œcuménisme à l'écoumène (1)".
Le 28 juin, dans le grand auditorium du Collège des Bernardins, lors du colloque, à ma droite Regula Zwahlen

samedi 14 juin 2014

Au Salon des Ecrivains croyants le 17 mai dernier

Le samedi 17 mai, à Paris, dans la mairie du 6e, a eu lieu le Salon 2014 des Écrivains croyants. J'y ai participé avec une centaine d'auteurs. Comme pour la précédente édition, il m'a réservé quelques belles rencontres, comme celles illustrées sur la photographie ci-dessous (source: avec d'autres photographies).