mercredi 31 décembre 2014

Pour que vivent les librairies de proximité

Une extension vient d'être mise au point pour proposer (sur Firefox et Chrome pour le moment) une alternative à Amazon. Si vous cherchez un livre sur Amazon, elle vous indique si celui-ci est disponible via le site Place des libraires (exemple: pour mon livre Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication). Elle permet aux librairies de proximité de lutter pour ne pas être écrasées par la grande distribution. L'enjeu est de taille et même de civilisation. En tant qu'auteur, mais aussi pour avoir travaillé en librairie de proximité une année, il y a une trentaine d'années de cela, mais peut-être surtout pour avoir passé de très nombreuses heures, et même des après-midis, à découvrir, discuter, partager dans des librairies, je sais combien celles-ci sont bien plus qu'un lieu de ventes, mais d'abord un lieu de vie, de sociabilité, de culture et de rencontre. J'ai assisté avec tristesse au fil des ans à la disparition de nombreuses librairies où je passais beaucoup de temps avec des amis et le libraire, quand il (ou elle) était disponible, à découvrir, à feuilleter émerveillé un grand nombre de parutions. J'y ai beaucoup appris et considérablement élargi mon champ culturel tout en passant des moments riches en amitié dans l'écoute et le partage. Aujourd'hui, à l'heure de la rentabilité immédiate, de la relation distante et virtuelle ainsi que du manque de temps, ces lieux sont des oasis d'humanité infiniment précieux. A soutenir avec détermination !

Complément (ajout le 14 mars 2015): "Paris a perdu 83 librairies depuis 2011" (Le Figaro, 13 mars 2015).

lundi 22 décembre 2014

"Déposons maintenant tous les soucis de ce monde"

   Voici une très belle interprétation d'un ancien chant bulgare, en slavon, de l'Hymne des Chérubins (ou Chérubikon) par l'ensemble Optina Pustyn (qui célèbrera son 25e anniversaire en mai 2021) de Saint-Pétersbourg (mise à jour : nouvelle vidéo le 23 janvier 2021), avec des images de Sainte-Sophie de Constantinople. L'Hymne des chérubins est chantée (le terme hymne est ici au féminin), en deux parties, juste avant et juste après la grande entrée. Lors de cette partie de la liturgie, les célébrants prient en répétant trois fois, notamment, les mots du chant, qui appellent à une magnifique élévation et à une rencontre capitale: "Nous qui dans ce mystère représentons les chérubins et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité, déposons maintenant tous les soucis de ce monde". Lors de la seconde partie, le chœur, en représentant de l'assemblée des fidèles, commence par un "amen", puis chante : "Pour recevoir le roi de toutes choses invisiblement escorté par les armées des anges. Alléluia, alléluia, alléluia."

samedi 13 décembre 2014

Deux articles dans la presse biélorusse sur Irina Kotova et nos performances artistiques en interaction

Le professeur Evguény Shunejka, enseignant à l’Académie d’État des beaux-arts de Biélorussie, a publié deux articles dans la presse en Biélorussie qui évoquent les artistes biélorusses à l'étranger, notamment en France avec en particulier l’École de Paris, Boris Zaborov et Irina Kotova ainsi que nos performances artistiques en interaction (à Paris et à Nesvizh). Le premier article (image ci-dessous) est paru dans l'hebdomadaire "Litaratura i Mastatstva" ("Littérature et beaux-arts") n°42 du 24 octobre 2014. Le second a été publié dans le mensuel Director d'octobre 2014. Pour le lire (en russe), cliquez sur ce lien.

Texte de ma conférence intitulée: "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui pour la liturgie"

Le 25 juin dernier, je suis intervenu à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, dans le cadre de la 61e Semaine d'études liturgiques, pour évoquer les "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui pour la liturgie". Les deux questions abordées lors de cette conférence sont présentées ainsi dans l'introduction: "La première est celle du reportage d’un office, filmé ou photographié. Comment peut-il être fidèle à ce qui s’y déroule ? Peut-il y avoir réelle communication ou, au contraire, déformation du sens de l’action liturgique ? La seconde question est celle de la validité d’une télétransmission de la liturgie. Peut-elle remplacer la présence effective à l’office ?" . Pour lire le texte, cliquez sur ce lien
Lors de la table ronde qui a suivi la conférence