dimanche 27 décembre 2020

« Le loup et son mystère. Histoire d’une fascination » (Le Courrier du livre) a reçu le prix Jean Dorst 2020

Une grande joie ! Mon ouvrage « Le loup et son mystère. Histoire d’une fascination » (Le Courrier du livre) a reçu le prix Jean Dorst 2020 décerné par l’Académie vétérinaire de France et le Groupement des écrivains médecins.

C’est le jury du prix Fernand Méry qui attribue ce prix et d’autres. Le prix Jean Dorst est le 2e prix. Le premier, le prix Fernand Méry proprement dit, a été décerné à Nicolas Vanier pour son roman « Poly » paru chez XO. Le 3e prix a été obtenu par Anne-Claire Gagnon pour « Les chats, comment ils prennent soin de notre santé » chez Robert Laffont. Trois autres prix ont été décernés. Chaque prix récompense un ouvrage « mettant en exergue, avec humanité, les relations entre l’homme et l’animal. »

Le palmarès 2020.

Le prix Fernand Méry et les précédents palmarès.

Ce prix me touche et m’honore d’autant plus que le nom de Jean Dorst est évocateur pour moi. En effet, au tournant des années 1970-1980, un ami m’avait vivement recommandé « Avant que nature meure » dont j’avais fait alors l’acquisition. Ce fut mon premier livre sur cette question. Une somme et un ouvrage précurseur. Alors, recevoir le prix Jean Dorst…

jeudi 24 décembre 2020

"Le loup et son mystère. Histoire d'une fascination" : d'autres recensions

Plusieurs autres recensions de mon livre "Le loup et son mystère. Histoire d'une fascination" (Le Courrier du livre, 2020) sont parues ces derniers temps. En voici quelques unes.

Jean-Claude Larchet a publié une recension sur Orthodoxie.com le 17 décembre. "Nul animal n’a autant pourvu les mythes d’un grand nombre de sociétés, ni n’a suscité à la fois autant d’attirance et de répulsion. C’est à cela que Christophe Levalois, en historien des mythes et des mentalités, accorde toute son attention, plaçant au cœur de son étude la relation, complexe et changeante, de l’homme et du loup au fil de l’histoire et dans l’espace des différentes civilisations, et tentant d’élucider un mystère qui n’est pas tant celui du loup que celui de l’homme face à lui."

Une autre recension a été publiée dans le supplément du dimanche (6 décembre 2020) des quotidiens l'Est républicain, le Républicain lorrain et Vosges matin (et ci-dessous). "L'auteur de la semaine. Le loup et son mystère de Christophe Levalois"."D’une actualité brûlante, interrogeant le rapport de l’homme à la nature, ce livre très complet pose finalement la question cruciale : sommes-nous prêts pour une réconciliation ?"

"Cet ouvrage, riche d'enseignement et magnifiquement illustré, se lit comme un roman".  Marc Gadmer en a rendu compte, "Loup y es-tu ? Que fais-tu ? Entends-tu ?", dans "Femme Actuelle jeux Animo" n°4, nov.-déc. 2020.


Enfin, un entretien, intitulé "Les mythes du loup retracés par un auteur de Saint-Germain-en-Laye", est paru dans "Le Courrier des Yvelines" n°3915 (21 octobre 2020). Il est en ligne ici.

dimanche 6 décembre 2020

De grâce en grâce - Recension de "Sept grâces sur le chemin de Compostelle" de Marie-Ève Humery (éditions Salvator)

 Ma recension publiée sur Orthodoxie.com.

Les éditions Salvator lancent, en cet automne 2020, une nouvelle collection : « Chemins d’étoiles ». Elle est dirigée par Gaële de La Brosse et dédiée à l’itinérance spirituelle. « Elle accueille tous ceux qui, à travers l’évocation d’un lieu ou d’un itinéraire, abordent les questions essentielles de l’existence. » C’est Marie-Ève Humery, une orthodoxe, qui signe le tout premier livre de cette collection. Il mérite largement cet honneur d’être celui qui ouvre ce nouveau chemin éditorial prometteur, car il en témoigne magnifiquement.

Ce livre relate une partie du chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle, précisément de Bergerac (voie de Vézelay) à Navarrenx dans le Béarn, parcourue par l’auteure avec son filleul. La plume est alerte et talentueuse, elle embarque très facilement et très agréablement le lecteur dans cette aventure humaine et spirituelle. Ce chemin relève d’une double géographie : l’une visible, terrestre et matérielle, l’autre invisible, spirituelle, mêlant le ciel à notre terre. Les fruits vivifiants en sont les grâces propres à renouveler l’être. Il importe pour cela d’être attentif aux signes dont chacun, bien que discret, est « vivant et subtil, mais invisible aux yeux. Tout juste perceptible. Mais perceptible par tout l’être. » Des petites choses en apparence, mais aux grands effets ! Le récit associe de manière très réussie ce double cheminement, en somme la découverte extérieure, souvent une rencontre, avec un être humain, un animal ou un lieu, avec la révélation intérieure. À cet égard, l’auteure ne cache rien, tout en restant pudique et non sans qu’affleure parfois une touche d’humour, de ses luttes, de ses blessures, de ses peines, mais aussi de ses joies, de ses rêves, de ses espoirs et bien sûr des grâces qui illuminent ce chemin et sa vie.

Le livre est introduit par une préface du journaliste Luc Adrian qui inaugure très judicieusement la relation de ce cheminement et y prépare. Il confie notamment une observation que nous partageons entièrement : « On referme ce livre avec le “cœur tout brûlant” des pèlerins d’Emmaüs après leur rencontre avec le Ressuscité. » Il se termine par trois beaux compagnonnages, des « chemins partagés » qui sont autant d’échos et de prolongements du récit : ceux de Bertrand Vergely, d’Annick de Souzenelle et du frère bénédictin Benoît Billot. Chacun éclaire le périple à sa manière. Ainsi Bertrand Vergely explique pourquoi le récit de ce pèlerinage a suscité chez lui « un tel enchantement » et souligne que « Pour aller vers le Ciel en permettant que le Ciel vienne à nous, il nous faut dans ce monde aller vers notre âme. ». Il ajoute : « D’où la violence de l’existence et sa beauté. Sa violence quand elle n’a pas d’âme. Sa beauté quand elle en a une. » Annick de Souzenelle apporte en complément qu’il s’agit de « remonter à la source », car « tel est le sens de tout vrai pèlerinage ; le sens de l’ordre donné à Abraham — qui n’est encore qu’Abram — par son Seigneur, d’aller vers lui-même, au principe de son être. » Enfin, le frère Benoît Billot met l’accent sur les sens intérieurs. Il conclut que ce livre « s’adresse à toute femme et tout homme en quête, à tout chercheur de vie spirituelle. »

L’ouvrage de Marie-Ève Humery détaille sept grâces reçues. Bertrand Vergely en ajoute une huitième, son style. Nous en rajoutons volontiers une neuvième ! Elle se manifeste et grandit lors de la lecture du livre par la joie pleine d’espérance que celle-ci procure ainsi que par l’expérience de grande valeur qui est transmise ! Il en est ainsi des grâces : elles sont chacune source de croissance et de multiplication !

Marie-Ève Humery, Sept grâces sur le chemin de Compostelle, Salvator, 2020, 170 pages, 15 euros.