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lundi 29 mai 2017

"La grossièreté gangrène les relations humaines": ma tribune sur le site Aleteia

J'ai publié le 22 mai une tribune sur le site Aleteia. Elle a été intitulée: "Comment faire face à l'omniprésence de la grossièreté et de la vulgarité dans notre société ?". Voici ses premières lignes:

"Il est un sujet qu’abordent très rarement les hommes politiques, sinon jamais, qui est absent des débats électoraux, et qui pourtant affecte en profondeur et négativement la société : la grossièreté et la vulgarité, sous toutes leurs formes possibles, ainsi que les conséquences de celles-ci, dont la violence et la pornographie. C’est pourtant aujourd’hui une réalité massive, omniprésente et profondément destructrice." (...)

La suite du texte se trouve sur cette page

mercredi 31 décembre 2014

Pour que vivent les librairies de proximité

Une extension vient d'être mise au point pour proposer (sur Firefox et Chrome pour le moment) une alternative à Amazon. Si vous cherchez un livre sur Amazon, elle vous indique si celui-ci est disponible via le site Place des libraires (exemple: pour mon livre Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication). Elle permet aux librairies de proximité de lutter pour ne pas être écrasées par la grande distribution. L'enjeu est de taille et même de civilisation. En tant qu'auteur, mais aussi pour avoir travaillé en librairie de proximité une année, il y a une trentaine d'années de cela, mais peut-être surtout pour avoir passé de très nombreuses heures, et même des après-midis, à découvrir, discuter, partager dans des librairies, je sais combien celles-ci sont bien plus qu'un lieu de ventes, mais d'abord un lieu de vie, de sociabilité, de culture et de rencontre. J'ai assisté avec tristesse au fil des ans à la disparition de nombreuses librairies où je passais beaucoup de temps avec des amis et le libraire, quand il (ou elle) était disponible, à découvrir, à feuilleter émerveillé un grand nombre de parutions. J'y ai beaucoup appris et considérablement élargi mon champ culturel tout en passant des moments riches en amitié dans l'écoute et le partage. Aujourd'hui, à l'heure de la rentabilité immédiate, de la relation distante et virtuelle ainsi que du manque de temps, ces lieux sont des oasis d'humanité infiniment précieux. A soutenir avec détermination !

Complément (ajout le 14 mars 2015): "Paris a perdu 83 librairies depuis 2011" (Le Figaro, 13 mars 2015).

lundi 21 juillet 2014

Eteindre l'éclairage public pour rallumer les étoiles

Dans les Pyrénées orientales, le village de Mantet a décidé, à la suite d'un vote, d'éteindre les lumières publiques afin de réduire la pollution lumineuse et de mieux voir le ciel étoilé. La démarche, qui mérite d'être saluée, a été récompensée par l'obtention d'un label "Villes et villages étoilés". En effet, la surabondance de la lumière artificielle nous masque les lumières célestes. En 1992, la revue La Place Royale avait publié une réflexion de ma part sur ce sujet. Partant de la difficulté grandissante des observatoires terrestres pour voir le ciel, en raison de la pollution lumineuse, j'observais qu'il y a là un des multiples signes des temps que nous avons tant de mal à saisir. L'intitulé de ce texte en résume la teneur: "Ciel invisible et lumières artificielles". Le village de Mantet a initié une décroissance qui lui restitue un bien donné à l'humanité considéré comme des plus précieux, cela depuis des temps immémoriaux: le ciel. Toutes les choses étant liées, il n'est pas difficile de comprendre la correspondance de cette réalité matérielle avec la réalité spirituelle, ou encore du macrocosme au microcosme. Toutes les traditions en témoignent.
Photographie: Lincoln Harrison (site internet).
Source de l'information: Reporterre

lundi 10 février 2014

Sujet: l'écran fait-il écran ?

Pause sourire, mais scène bien représentative de situations que nous connaissons tous depuis peu d'années. La photographie ci-dessous circule sur Twitter avec le commentaire suivant : "Photo sidérante: un homme surpris en train de regarder le monde réel sur le quai d'une gare"!

Dans un genre proche, avec en plus une comparaison qui permet de saisir l'évolution de manière très explicite: la première photographie prise au Vatican lors de l’annonce de l'élection du pape Benoit XVI, la seconde, toujours au Vatican, quelques années plus tard, lors de l'annonce de l'élection du pape François.

samedi 8 février 2014

Epuisement, "burn out" et relation à l'autre dans le monde du travail: ma chronique du 2 février

Ma chronique du 2 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame,  abordait la question de l'épuisement ("burn out") dans le monde du travail et la relation à l'autre dans cette situation. En voici le texte.

« Quel avantage l’homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paie de sa vie ? », nous dit le Christ dans l’Évangile de Matthieu (16, 26). Voilà une parole qu’il est vital de méditer quotidiennement. Dans notre société, devenue surtout utilitariste, tournée vers les richesses matérielles et la performance extérieure, il importe de s’en souvenir comme d’une bouée de salut pour que nous ne perdions pas notre route véritable.

A ce propos, sans doute avez-vous lu de récentes études sur l’épuisement professionnel, ce que l’on appelle communément le « burn out ». Dernièrement, une nouvelle étude a révélé que 3 millions de Français seraient au bord du « burn out », soit pas loin de 10% des actifs, le nouveau mal du siècle selon l’hebdomadaire L’Express qui y a consacré un dossier il y a peu.

A vrai dire, cela ne m’étonne guère, tant je le constate autour de moi dans mon milieu professionnel, celui de l’enseignement. Les charges se sont ajoutées, souvent des travaux périphériques qui conduisent à une dispersion des efforts, les pressions se sont aussi accrues. Cela, alors que par ailleurs les problèmes relationnels se sont complexifiés. Cela fait beaucoup pour tous et trop pour un bon nombre. D’où de nombreuses petites défaillances, des oublis, des coups de fatigue qui reviennent très régulièrement, et parfois de grosses et durables défaillances.

La multiplication des moyens de communication et l’utilisation obligée, sinon compulsive de ceux-ci, a augmenté de manière très importante la pression. Ainsi, pour parler de ce que je connais, je reçois des mails professionnels le soir ou encore le dimanche, alors qu’il s’agissait de moments où une coupure salutaire pouvait s’opérer pour refaire ses forces, prendre du recul et le temps de la réflexion ainsi que de l’approfondissement.

C’est à la fois un problème humain, un problème de société et aussi un problème spirituel.

lundi 27 janvier 2014

Absence d'âme et tristesse, la fête de Noël dans notre société aujourd'hui : ma chronique du 26 janvier

Ma chronique du 26 janvier dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame,  portait la fête de Noël dans notre société. En voici le texte.

Aujourd’hui, je souhaite partager une réflexion sur la dernière fête de Noël, plus précisément sur l’étrange impression qu’elle m’a laissée. En observant la façon dont Noël était annoncé, fêté dans notre société française, j’ai eu, pour la première fois de manière très nette, la perception d’un vide et d’une grande tristesse. Beaucoup de lumières, de l’agitation bien artificielle, mais, derrière, rien, le néant qui masque mal l’ennui et le non-sens, aucune résonance, un manque d’âme.

On l’aura compris, depuis longtemps Noël est un rendez-vous commercial, un moyen pour vendre. Aujourd’hui, il n’y a plus que cela. Il s’en dégage la désespérance des choses qui n’ont pas de signification profonde.

La naissance de l’enfant de la réconciliation de la terre et du ciel n’est plus fêtée. Pourtant, que l’on soit croyant ou pas, quelle belle réalité ! Quel beau symbole ! Une naissance au cœur de l’hiver, au moment où les nuits sont les plus longues. L’espoir renaît, le futur recommence à s’écrire. Il me semble que même des non-chrétiens peuvent comprendre l’immense et vitale portée de cette image et cela pour toute société. S’en priver est catastrophique. C’est tout ce que représente cette image, cette vie renouvelée, ce futur, à la fois tant attendu et inespéré, que l’on écarte.

Il est vrai qu’aujourd’hui même le sapin de Noël, bien peu chrétien, mais signifiant, semble effrayer !
Le résultat de ce processus d’amnésie, qui s’est accéléré ces dernières années, est cette agitation privée de sens qui n’est plus qu’un vent sans lendemain.

dimanche 8 décembre 2013

L'évolution d'une fête à Lyon : de la Fête de la lumière à la Fête des lumières

Très intéressante étude de Coline Palacin-Jacquelin, sur le site Cultures et croyances, sur l'évolution, au fil des siècles, de la Fête de la lumière, à Lyon, devenue Fête des lumières depuis une dizaine d'années. D'une origine religieuse, qui s'appuie sur près de 2000 ans de tradition chrétienne, la fête a été peu à peu laïcisée, l'aspect commercial l'emportant finalement avec son développement. Aujourd'hui, on observe une remobilisation religieuse à l'occasion de cette fête.

mardi 3 décembre 2013

La fragmentation de la solidarité humaine: ma chronique du 1er décembre

Ma chronique du 1er décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes, podcast), sur Radio Notre-Dame, portait sur la fragmentation de la solidarité humaine. Pour la lire, cliquez ici.

lundi 4 novembre 2013

Le développement des relations virtuelles, l'incarnation et le cheminement spirituel: ma chronique du 3 novembre dans l'émission "Lumière de l'orthodoxie"

Ma chronique du 3 novembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie, sur Radio Notre-Dame, évoque le développement des relations virtuelles, l'incarnation et le cheminement spirituel (podcast audio et autres textes de l'émission). Pour lire cette chronique, cliquez sur ce lien.

Illustration: source

lundi 28 octobre 2013

Une "usine à bébés" en Inde: ma chronique dans l'émission "Lumière de l'orthodoxie" du 27 octobre

Dans ma chronique, de l'émission Lumière de l'orthodoxie du 27 octobre (la page de l'émission avec le podcast en ligne) sur Radio Notre-Dame, j'ai évoqué la construction en cours d'une "usine à bébés" en Inde, un centre où «des centaines de mères porteuses aideront des couples occidentaux à concevoir un enfant», puis la mise en œuvre éthique et spirituelle de nos choix, de notre liberté et de notre responsabilité vis-à-vis d'autrui. Pour lire cette chronique, cliquez sur ce lien.

En complément: ce reportage de TF1 sur une "usine à bébés" en Inde. Cette enquête du Nouvel Observateur, sur l'exemple indien, mise en ligne le 27 octobre également. Cet article du Monde sur des "usines à bébés" et le trafic d'êtres humains au Nigeria.

Source de la photographie: Le Nouvel Observateur

mercredi 7 août 2013

200 millions de filles manquantes dans le monde !

Ce sont 200 millions de filles qui manquent dans le monde, en raison d'avortements sélectifs, d'après des estimations des Nations Unies. C'est ce que rapporte dans cet entretien (article original en anglais)  Evan Grae Davis, réalisateur américain d'un film sur la question (site du film, la bande-annonce). Il relate notamment ses rencontres poignantes avec des femmes en Inde et en Chine  On emploie aujourd'hui, dans les pays anglo-saxons, pour désigner ce phénomène, le mot (à la mode) gendercide ; en français on parle plutôt de déficit de femmes, en somme un langage de comptable pour une réalité humaine sinistre. Ce document, de l'Organisation mondiale de la santé, analyse cette situation. Il rapporte qu'il nait normalement 102 à 106 garçons pour 100 filles. Or, on observe des rapports différents dans certains pays, et à certaines périodes, pouvant aller jusqu'à 130 garçons pour 100 filles (par exemple 120 en Chine en 2005) !

mercredi 17 juillet 2013

"Notes pour une philosophie de l’embryon"

Alors que l'Assemblée nationale en France vient d'autoriser des recherches sur l'embryon, il est profitable de lire en ligne cette réflexion riche et argumentée, "Notes pour une philosophie de l'embryon", de Marie-Pierre Charnet, agrégée de philosophie, publiée en 2002 dans la revue Études (1). Au menu: l'embryon, la personne et sa dignité, la technique et l'éthique, le tout dans l'histoire de la philosophie. En complément: "Recherche sur l'embryon humain: business ou santé publique ?", un article du Monde, en 2011, qui montre bien les enjeux financiers considérables de cette question; sur le site Sagesse orthodoxe: "Défendre l'embryon, défendre l'homme". A lire sur ce sujet: L'embryon et son âme dans les sources grecques (VIe siècle av. J.-C - Ve siècle apr. J.-C.) de Marie-Hélène Congourdeau (prologue et table des matières).

mercredi 12 juin 2013

Pour mieux connaître les Veilleurs

Hier, Radio Notre-Dame a proposé, dans l'émission "Le grand témoin", un entretien avec Axel et Madeleine, deux jeunes personnes à l'origine des Veilleurs.  Ce mouvement est né dans le cadre de la contestation du mariage homosexuel, dit "Mariage pour tous". Il se singularise par sa démarche originale et non-violente: des veillées silencieuses, devant de petites bougies, ponctuées par la lecture de textes invitant à la réflexion et des chants, rassemblant jusqu'à plusieurs milliers de personnes à Paris (photographies ci-dessus et ci-dessous, source: Veilleurs). Le mouvement, composé surtout de jeunes adultes, s'est très vite étendu, aujourd'hui on dénombre plus de 130 160 lieux (au 04-07) en France. Il a dû faire face à de fortes intimidations policières (vidéo, autre vidéo: nuit du 26 mai). Cette démarche pacifique faite de silence, d'écoute, d'approfondissement éthique, d'intériorisation, qui met en avant la personne est à l'opposé du consumérisme et de l'agitation continuelle désagrégatrice de la société du spectacle où la personne n'est plus qu'un pion ou une marchandise. A écouter: lien direct vers le podcast de l'émission.

Compte Twitter des Veilleurs, leur page Facebook.

Ajout (19 juin): En Turquie, une nouvelle forme de contestation vient d'apparaître, "l'homme à l'arrêt": la personne reste des heures muette, debout, immobile, le regard fixe. Si ce n'est pas exactement la démarche des Veilleurs, il y a néanmoins, par cet ancrage dans le silence, un point commun fort et remarquable. Se mettre à l'arrêt, dans une société qui abuse de la fuite en avant, du toujours plus quantitatif, d'un zapping maladif, est le signe fort d'une contestation radicale salutaire. J'y vois l'être humain qui clame son désir de reprendre en main son destin et de lui donner du sens. C'est une excellente nouvelle. Lorsque des démarches similaires émergent en des endroits très différents, cela manifeste un courant profond qui habite l'humanité et la recherche, plus ou moins consciente, d'une voie alternative.

Nouveaux ajouts. (26 juin):  Depuis quelques jours, la forme turque de cette contestation se développe en France, comme il est expliqué ici. Le compte Twitter de ce mouvement, leur page Facebook.
(4 juillet): émission sur Radio Notre-Dame (lien direct vers podcast), reportages, témoignages, évènements de la nuit du 3 au 4 juillet à Paris (une vidéo).

samedi 13 avril 2013

«Le recul des valeurs judéo-chrétiennes favorise le mensonge» - brève réflexion complémentaire

Très intéressant entretien dans Le Figaro sur un des maux de notre société: le mensonge. Il est judicieusement intitulé "Le recul des valeurs judéo-chrétiennes favorise le mensonge". Il y est observé: "Notre socle de valeurs communes est malmené, alors que l'individualisme et les valeurs personnelles prennent de plus en plus d'importance. La hiérarchie de nos valeurs aujourd'hui, qui place la réussite personnelle avant la solidarité ou la fraternité, fait que certains peuvent être prêts à tout pour occuper un poste haut placé, gagner de l'argent, progresser."
Si le mensonge est présent dans l'humanité depuis toujours, il me semble trouver dans notre société relativiste (sauf pour l'argent roi et même, plutôt, l'argent dieu) un terrain particulièrement propice et stimulant. La tradition chrétienne nous enseigne que le Diable (étymologiquement "celui qui divise") est le "père du mensonge" (Jean 9, 44) et que "dès le commencement, il s'est attaché à faire mourir l'homme" (Jean 8, 44). Le lien est clairement indiqué entre le mensonge, la division et, en ultime et tragique rebondissement, la mort. A méditer.

vendredi 15 février 2013

Vers le "corps outil" ?

Le Figaro rapporte une invention d'une chercheuse chinoise, Nanshu Lu, qui a mis au point un tatouage électronique (photographie du Figaro ci-contre) aux immenses possibilités (vidéo): " La transmission des données s'effectue sans fil, grâce à des émetteurs intégrés au tatouage. Les médecins pourraient veiller sur leurs patients, à domicile ou à l'hôpital, en se passant d'électrodes, mais aussi suivre l'évolution d'une grossesse ou analyser les nuits de personnes atteintes de troubles du sommeil. Un pilote de Nascar, Paulie Harraka, a déjà testé le dispositif pour mesurer son taux d'hydratation durant une course automobile. (...) Le tatouage électronique de Nanshu Lu devrait aussi permettre de contrôler des objets à distance en bougeant certaines parties du corps, sans recourir à des capteurs de mouvements. Placé sur le cou, il détectera l'action des cordes vocales et reconnaîtra les mots prononcés. Sur le front, il analysera les montées de température, et donc les manifestations de certaines émotions. Le système pourra encore s'améliorer, en incluant une batterie lithium-ion et une mémoire interne." Joël de Rosnay observe qu'avec ce tatouage, "le corps devient un outil" et même, dit-il, une "télécommande". Une nouvelle avancée pour l'homme-démiurge qui se construit un monde dont l'humanité apparaît comme problématique. On songe aux "prodiges" de la Bête dans l'Apocalypse au chapitre 13 (versets 16 et 17): "Par ses manœuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom." Il semblerait que l'on s'efforce d'y parvenir ! Quant au tatouage, c'est très "tendance" aujourd'hui !
Ci-dessous: un dessin de Plantu en 1988.

vendredi 21 décembre 2012

L'obésité tue trois fois plus de personnes dans le monde que la malnutrition !

Signe des temps de notre société d’hyper-consommation: l'obésité tue trois fois plus de personnes dans le monde que la malnutrition ! C'est ce qui ressort d'une étude publiée dans The Lancet et que rapporte le Huffington Post. " Aujourd'hui, dans le monde, on meurt plus du manger trop, que de ne pas manger assez", est-il observé dans l'article. Comment on est-on arrivé là ? D'une part, la mortalité occasionnée par la malnutrition a considérablement diminué. D'autre part, l'obésité est devenue un phénomène de société. L'idée de décroissance, qui rejoint la sagesse traditionnelle, dont le carême dans le christianisme est une illustration, est plus que jamais d'actualité dans une société qui a perdu le sens de la mesure; mesure considérée comme une qualité fondamentale dans la Grèce antique, tandis que son opposé, l'hybris, était perçu comme la pire des calamités.
Cartes ci-dessous: prévalence de l'obésité en France de 1997 à 2009 (source: enquête nationale ObEpi-Roche 2009): "En 2009, 14,5 % des Français sont obèses (8,5 % en 1997) et 31,9 % sont en surpoids (29,8% en 1997)."