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samedi 23 avril 2022

Mes deux entretiens sur les Eglises orthodoxes et la situation en Ukraine

J'ai été interrogé sur les conséquences pour les Églises orthodoxes et les orthodoxes de la situation dramatique en Ukraine. Tout d'abord pour le magazine en ligne catholique canadien Le Verbe (le 16 mars). J'y observe notamment que « Les traces et les conséquences de ce conflit risquent d’être durables et profondes. D’une part en Ukraine même, d’autre part dans l’ensemble du monde orthodoxe » et que "l’Église catholique est très bien placée pour être une médiatrice". 

Le deuxième entretien a été publiée par Vatican News le 13 avril. J'y aborde la question du concept-clef pour ce conflit de "Monde russe" («Russkiy Mir»). J'y note, entre autres, que "le conflit actuel risque fort de consommer la rupture entre les deux pays et entre les orthodoxes qui relevaient du patriarcat de Moscou, qui étaient ukrainiens mais qui avaient en même temps un lien spirituel avec le patriarcat de Moscou." Je remarque aussi que "tous les orthodoxes [du monde entier] vivent douloureusement cette situation" qui est pour eux un choc. Je renouvelle mon avis sur l’Église catholique qui, pour moi, est bien placée pour une médiation d'ailleurs demandée par le président ukrainien au pape le 22 mars. Des extraits audio de cet entretien ont été diffusés dans les bulletins en langue française de Radio Vatican le lundi 11 avril à 8h30 et 18h (les dernières minutes). 

L'agence Zenit a signalé les principaux éléments de l'entretien dans une dépêche du 15 avril. L'édition polonaise de Vatican News a publié un extrait de l'entretien, avec un passage audio, le 19 avril. Il a été repris par plusieurs médias polonais dont les hebdomadaires Do Rzeczy et Gość Niedzielny.

Photographie ci-dessous : le monastère de Sviatohirsk dans le Donbass (source : Wikipédia).

vendredi 21 mai 2021

Télévision : "Une communication tournée vers la communion" ("Orthodoxie", France 2)

Christophe Levalois
Ce dimanche 23 mai à 9h30 sera diffusée l'émission de télévision "Orthodoxie" sur France 2 avec pour thème "Une communication tournée vers la communion". J'interviens à plusieurs moments du reportage de 30 minutes avec Alexey Vozniuk, Michel Stavrou, Julija Naett Vidovic, Laure Chaussin, les pères Jivko Panev, Alexandre Siniakov, Marc-Antoine Costa de Beauregard, et l’archimandrite Éphrem de Vatopédi (mont Athos). Questions abordées : Comment l’Église communique-t-elle ? Avec quels moyens et quels objectifs ? Quel peut être l’apport de la tradition chrétienne à la communication aujourd’hui ? En quoi le Christ est-il le parfait communicateur ?

Ci-dessous la 2e bande-annonce (la première).

 La totalité de l'émission :

mercredi 13 novembre 2019

La renaissance de l’Église orthodoxe russe

J'ai participé au numéro 622 du Spectacle du monde (novembre 2019, ci-dessous : la couverture et la première page de l'article) avec un article intitulé "La renaissance de l’Église orthodoxe". Il fait partie d'un dossier nommé "Le retour de l'aigle russe". Le Spectacle du monde est un supplément thématique mensuel de 32 pages inséré dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles, en l'occurrence du n°4329 (du 14 au 20 novembre 2019). Ce supplément peut être aussi commandé seul, au format PDF, sur cette page. Une version anglaise a été aussi publiée.


Ajout (06.06.2020) : l'article a été repris dans la nouvelle formule trimestrielle du Spectacle du monde (p.122-125, n°1, printemps 2020, 132 pages, 11,90€) actuellement dans les kiosques. 
 
Nouvel ajout (14.06.2021) : lire l'article en ligne.

mardi 17 septembre 2019

Un moment historique pour l'orthodoxie en Europe occidentale

Historique ! Séparé de l’Église orthodoxe russe depuis 1931, l'Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, dont le siège épiscopal est la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, rue Daru à Paris, est revenu au sein du Patriarcat de Moscou le 14 septembre dernier. L'annonce et son explication ont été faites par l'archevêque Jean et la réponse, positive, a été donnée par le Saint-Synode de L’Église orthodoxe russe. L'Archevêché a joué un rôle de premier plan au sein de l'orthodoxie mondiale au XXe siècle, notamment grâce à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, à son "École de Paris", et à certaines de ses figures comme sainte Mère Marie Skobtsov et à de nombreuses autres personnes également issues de l'émigration russe ou pas, comme Olivier Clément. J'ai diffusé à cette occasion ma courte analyse, qui suit, en la rattachant aux propos du patriarche Cyrille de Moscou, le 15 septembre.

Les paroles du patriarche Cyrille sont très justes et donnent à l'évènement d'hier sa véritable portée et sa véritable mesure.Il souligne notamment : "La tragédie de la révolution, de la guerre civile et de la division de notre Église, de notre peuple a pris fin." Il s'agit d'une réconciliation historique qui se place au regard de l'histoire tragique du XXe siècle. Ne doutons pas également de la force spirituelle d'une telle dynamique. Ce que porte l'Archevêché, issu de l’Église russe et de son renouveau spirituel et académique au XIXe et au début du XXe siècle, son très riche héritage théologique, son témoignage et son histoire, peuvent être ainsi pleinement transmis à la totalité de l’Église russe. Il peut aussi poursuivre son rôle d'espace de rencontre, dont nous avons bien besoin, entre l'Europe de l'Est et l'Europe de l'Ouest. Nul doute que la résolution prise lui en donnera les moyens indispensables. Une page de l'histoire se tourne. La suivante peut être tout aussi riche, passionnante et pleine de grâces.

Photographie : la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, rue Daru à Paris, siège de l'Archevêché (source). 

Ajout (27 septembre) : j'ai donné un entretien (6:07) à Vatican news sur la situation de l'Archevêché. Il est en ligne sur cette page.

dimanche 10 février 2019

L'influence de l'Église orthodoxe russe et ses relations avec le pouvoir politique

J'ai participé à un débat sur la chaîne de télévision Public Sénat (13e chaîne) sur l'influence de l’Église orthodoxe russe, tant en Russie que dans le monde, et ses relations avec le pouvoir politique. Un sujet vaste et complexe. Il a été diffusé le samedi 9 février et rediffusé le lendemain (sa présentation, une synthèse). Le débat suivait la projection d'un film-documentaire, sur lequel j'ai émis des réserves et pointé quelques erreurs, intitulé "God save Russia" (le documentaire complet diffusé par Arte, disponible jusqu'au 20 juin 2021). Il avait été diffusé par Arte il y a quelques mois. C'est une version augmentée de quelques minutes sur la situation ukrainienne à la fin de l'année 2018 qui a été proposée par Public Sénat. Les trois autres intervenants étaient Galia Ackerman, Cécile Vaissié et Antoine Arjakovsky.

La première vidéo est un extrait, une de mes interventions (durée : 0:34). J'y rappelle que ce n'est pas l’Église qui désigne le pouvoir politique, mais qu'elle l'accepte et très souvent le subit, parfois de manière dramatique. Cela depuis 2000 ans, c'est pourquoi, j'ai mentionné un passage de l'épître aux Romains (chapitre 13) de l'apôtre Paul qui parle de se "soumettre aux autorités supérieures" (voir aussi la première épître à Timothée, chapitre 2). Par contre, l’Église tâche d'exercer une influence dans la société.


 La deuxième vidéo, ci-dessous, présente l'intégralité du débat (34:07).

mercredi 12 septembre 2018

"L'orthodoxie et l'Occident" par l'archimandrite Placide Deseille (enregistrement audio)

Le mercredi 6 avril 2005, l’archimandrite Placide Deseille de bienheureuse mémoire (1926-2018) a évoqué le christianisme orthodoxe et l'Occident avec une perspective historique, dans le cadre des Rencontres orthodoxes, dans la paroisse Saint-Séraphin de Sarov à Paris. J'ai pu, avec son autorisation, enregistrer cette conférence, mais une partie seulement. En effet, un problème technique a malheureusement interrompu l'enregistrement à la 46e minute.

Une grande et magistrale leçon d’histoire, de l’Antiquité au XXe siècle. D’une grande clarté. 

Photographie ci-dessous : l'archimandrite Placide Deseille le 6 mars 2008 dans la paroisse Saint-Séraphin de Sarov à Paris, également dans le cadre des Rencontres orthodoxes.


Programme des Rencontres orthodoxes pour l'année 2004-2005
(cliquez sur les images pour les agrandir)


vendredi 14 juillet 2017

Nouveau texte: "L'orthodoxie en France: histoire et situation présente"

J'ai publié un nouveau texte sur Orthodoxie.com, il s'intitule: "L'orthodoxie en France : histoire et situation présente" (le texte au format pdf). Concernant la situation présente, après deux siècles d'histoire en France, il montre la nette croissance du christianisme en France et notamment le fait que le nombre des paroisses orthodoxes est en passe de doubler en une génération depuis le début du siècle présent.

Introduction : " L’actualité récente a rapporté des évènements importants concernant le christianisme orthodoxe en France : l’inauguration en deux temps, à l’automne dernier, du centre spirituel et culturel orthodoxe russe à Paris, celle du centre spirituel et culturel orthodoxe russe à Strasbourg, le 19 mai, la Journée de l’orthodoxie, le 5 juin à Paris ; dans un avenir proche, en 2018, se tiendront le 3e Salon du livre orthodoxe, à Paris, et, dans le sud-est de la France, le XVIe Congrès orthodoxe d’Europe occidentale. Avec la parution de l’Annuaire 2017 de l’Église orthodoxe, c’est l’occasion de revenir sur les deux siècles d’histoire de l’orthodoxie en France et d’évoquer sa situation présente."

La suite sur cette page.

Photographie: la nouvelle cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité à Paris, consacrée le 4 décembre 2016 (source: Wilmotte et associés).

Ajout (4 septembre 2017): Ce texte a eu un écho notable sur l'Internet, en France et à l'étranger. En langue française, il a notamment été présenté par Religioscope et par Infocatho, ou sur le site de l’Église catholique à Paris. En Russie, des sites orthodoxes importants en ont rendu compte comme Sedmitza, Pravoslavie, Blagovest, Orthodox Christianity (en anglais), ce qui a été repris par d'autres sites, en Serbie le site officiel du patriarcat en a également fait part, en serbe et en anglais.

vendredi 11 novembre 2016

L'Eglise orthodoxe russe, l'opéra-rock "Jésus-Christ superstar" et l'expression artistique de sujets religieux en général

L'Église orthodoxe russe a pris la défense de l'opéra-rock « Jésus-Christ superstar » (source de l'information, et de la photographie, en français). 

Cela peut paraître anecdotique, mais la réflexion sous-jacente mérite d'être relevée. Elle est exprimée par Vladimir Legoyda, responsable du département synodal pour les relations de l’Église avec la société et les médias du Patriarcat de Moscou, le 1er novembre 2016. Il souligne: "L’Église ne réprime pas la créativité, en bénissant les artistes qui s'inspirent de sujets évangéliques". Il précise qu'il y a une nette différence entre une représentation non-canonique et une représentation blasphématoire d'une chose sacrée: "Entre une représentation blasphématoire et une représentation non-canonique des choses saintes il y a un abîme que seule une personne culturellement myope ne remarquera pas".
 
Cette réflexion peut s'étendre à toute forme artistique qui représente des sujets religieux, tout en s'écartant des formes canoniques (comme le sont les icônes par exemple). C'est là tout son intérêt.

mercredi 6 avril 2016

Une belle réponse à la tribune dont je suis cosignataire: “Message aux frères et sœurs orthodoxes qui ont signé la déclaration concernant le 70e anniversaire du pseudo-synode de Lviv de 1946 “

Début mars, j'ai cosigné une tribune intitulée "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946" (lien vers le texte complet et la liste des signataires). Celle-ci a été diffusée en 16 langues et a suscité un grand écho en Ukraine.

Le 17 mars, à l’occasion d’un colloque à l’Université nationale Tarass Chevtchenko à Kiev, une réponse à cette tribune a été publiée. Elle est signée par des évêques de l’Église grecque-catholique (uniate) d’Ukraine, en premier par son primat, l’archevêque Sviatoslav (Shevchuk), des universitaires, des chercheurs, des enseignants et des journalistes. Voici ci-dessous la traduction française de cette réponse publiée sur Orthodoxie.com (et reprise par le quotidien La Croix et l'agence de presse Zenit).
NB : le “Patriarcat de Kiev” et l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne mentionnés dans ce texte ne sont pas canoniques, c'est-à-dire non reconnus par les Églises orthodoxes.

Message aux frères et sœurs orthodoxes  qui ont signé la déclaration concernant le 70e anniversaire du pseudo-synode de Lviv de 1946

Nous, évêques, clergé et laïcs gréco-catholiques, universitaires et chercheurs de divers pays, exprimons notre sincère gratitude et reconnaissance pour votre lettre dans laquelle vous appelez à juste titre ce rassemblement un “pseudo-synode.”

Vous faites appel à la hiérarchie orthodoxe en Russie et en Ukraine pour «reconnaître la nullité des décisions tragiques” et pour assurer l’Église gréco-catholique ukrainienne (UGCC) de votre solidarité et de votre prière “pour toutes les victimes innocentes de cette Église qui ont été emprisonnées, torturées, déportées et assassinées par le gouvernement soviétique avec la complicité du Patriarcat de Moscou “.

Le Seigneur est le Dieu de la paix, et donc un sentiment de paix terrestre nous donne un vif avant-goût  du Royaume des Cieux. Lorsque nous nous réconcilions les uns avec les autres, on peut dire que nous confirmons la force durable des paroles du Christ:
Si donc tu apportes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va-t’en premièrement te réconcilier avec ton frère; et après cela viens, et présente ton offrande. (Matthieu 5: 23-24)

Cette année, votre cadeau de Pâques aura du prix aux yeux du Seigneur. Nous espérons qu’Il nous donnera aussi sa miséricorde.

Nous admirons sincèrement votre courage, car il est difficile d’être le premier – et il est encore plus difficile de rester seul. On peut toujours rencontrer la suspicion et la méfiance de l’autre côté ainsi que l’incompréhension et le manque de soutien de son propre côté. Nous sommes convaincus que votre appel reflète l’opinion véritable et la conviction de nombreux orthodoxes à travers le monde. Donc, aujourd’hui, nous nous souvenons avec gratitude de toutes ces expressions individuelles de compassion, de compréhension et de solidarité avec cette Église qui a été condamnée au silence; ces expressions retentissaient dans toutes les décennies précédentes et encore son aujourd’hui. Presque en même temps que votre appel, le centre de presse de l’Église orthodoxe ukrainienne (du Patriarcat de Kyiv) a dit qu’ils “partagent la douleur des Ukrainiens gréco-catholiques du fait de la souffrance et des pertes qu’ils ont subies à la suite de répressions soviétiques.” Ces deux initiatives sont apparues dans le contexte du travail récent sur l’unité eucharistique entre orthodoxes et gréco-catholiques qui a commencé l’année dernière par la proposition du sobor de l’éparchie de Kharkiv-Poltava de l’Église orthodoxe ukrainienne autocéphale renouvelée.

dimanche 6 mars 2016

Une tribune dont je suis cosignataire: "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946"

J'ai cosigné une tribune intitulée "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946". Voici le premier paragraphe qui explique les circonstances historiques:

"Le 10 mars 1946, à Lviv, l’Église orthodoxe de Russie a intégré de force l’Église grecque catholique ukrainienne en son sein sous la pression du pouvoir soviétique. Au moment où les participants au synode votèrent les 8 et 9 mars pour la « réunification » de leur Église au patriarcat de Moscou tous les évêques grecs catholiques ukrainiens se trouvaient en prison sous les verrous. Les 216 prêtres et 19 laïcs réunis à la cathédrale Saint-Georges de Lviv par le NKVD, ancêtre du KGB, étaient à la merci d’un « groupe d’initiative » conduit par deux évêques orthodoxes Antony Pelvetsky et Myhailo Melnyk et par un prêtre orthodoxe Gavril Kostelnyk. Les archives révèlent que c’est Staline lui-même qui décida de l’élimination de cette Église grecque catholique ukrainienne en février 1945 douze jours après la conférence de Yalta tenue en compagnie de Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt."

Les deux derniers paragraphes:

"L’Église orthodoxe de Russie dans son ensemble ne peut pas être tenue responsable de décisions prises par des autorités ecclésiastiques manipulées ou terrorisés par le NKVD-KGB. Cependant nous, chrétiens orthodoxes, vivant 70 ans après les événements, nous nous sentons responsables du silence coupable qui entoure la destruction de cette Église par le régime soviétique avec la participation du patriarcat de Moscou. Nous savons que des millions de chrétiens orthodoxes dans le monde condamnent fermement les persécutions anti-religieuses du gouvernement soviétique et de Joseph Djougachvili en particulier. Aussi, en ce jour commémoratif du 10 mars 1946, et à la veille du dimanche 13 mars 2016, dimanche du Pardon dans le calendrier liturgique orthodoxe, nous assurons l’Église grecque catholique ukrainienne de notre solidarité, de notre prière pour toutes les victimes innocentes de cette Église, qui furent emprisonnées, torturées, déportées et assassinées par le gouvernement soviétique avec la complicité du patriarcat de Moscou."

"Nous leur demandons humblement pardon pour toutes les injustices dont ils ont été victimes sous couvert de l’autorité de l’Église orthodoxe, et nous nous inclinons devant les martyrs de cette Église grecque catholique ukrainienne."

La tribune est cosignée par des personnalités orthodoxes du monde entier, parmi lesquelles: l'historien Antoine Arjakovsky, l'écrivain américain Jim Forest, les pères Georges Kovalenko, André Doudtchenko, Michael Plekon, Michel Evdokimov et André Louth, la poétesse et universitaire russe Olga Sedakova, les philosophes Bertrand Vergely et Constantin Sigov, le président de l'Acer-Mjo Cyrille Sollogoub, l'universitaire Daniel Struve, et d'autres personnes.

Pour lire la totalité de la tribune (avec les notes et tous les signataires) , cliquez ici.

En complément: le film d'Antoine Arjakovsky (en anglais, version russe) sur le synode du 10 mars 1946. 

Compléments: publication de la tribune également en anglais (1), en ukrainien (1, 2), en russe (1, 2), en polonais (1, 2), en italien (1, 2), en roumain (1), en allemand (1), en espagnol (un commentaire en espagnol), en vietnamien, en taïwanais, en portugais, en arabe, en néerlandais, en hongrois, en slovaque, (en tout 16 langues avec le français); par l'agence de presse Zenit en français, sur le site du quotidien La Croix, de l'hebdomadaire La Vie, le site d'information catholique suisse Cath.ch (ancienne agence Apic), l'agence Infocatho, sur le site de l'Institut d'histoire sociale (1). Une émission sur Radio Notre-Dame (le "Grand témoin" avec Antoine Arjakovsky). 

Des réactions très positives à la tribune (en polonais). Le primat de l’Église grecque catholique d'Ukraine, l'archevêque Sviastoslav Shevchuk (en russe ici) et Mgr Boris Gudziak, son exarque à Paris, l'ont saluée comme prophétique. Le père et professeur Bogdan Prach, recteur de l'Université catholique d'Ukraine à Lviv y voit un signe très positif porteur d'un grand espoir (en polonais). L’Église orthodoxe non canonique, qui rassemble des millions de fidèles, nommée "Patriarcat de Kiev", a précisé dans un message (en anglais sur cette page) comprendre la douleur des grecs-catholiques et a formulé une demande de pardon, tout en pardonnant pour sa part. L'ancien dissident soviétique Myroslav Marynovytch (condamné à 10 ans de Goulag en 1977), vice-recteur de l'Université catholique d'Ukraine, fondateur d'Amnesty International en Ukraine, a remercié publiquement sur son blog pour les "paroles de vérité et de compassion" de la tribune.

Dans l'édition française de L'Osservatore Romano, en date du 10 mars, le métropolite Hilarion de Volokolamsk (Patriarcat de Moscou) en appelle aux "efforts communs des orthodoxes et des grecs-catholiques pour surmonter une hostilité historique" (en ligne ici, p.1 et p.4 pour la citation).

mardi 24 mars 2015

"L'Eglise 2.0 - enjeux de communication sur réseaux pour l'Eglise"

Lors du XVe congrès orthodoxe en Europe occidentale, qui se tiendra à Bordeaux du 30 avril au 3 mai (affiche), je participerai, pour une co-animation, à l'atelier "L’Église 2.0 - enjeux de communication sur réseaux pour l’Église". Il se déroulera le vendredi 1er mai dans l'après-midi (programme général, les différents ateliers).
Après une introduction, trois axes de réflexion seront approfondis par des groupes de travail:
- Un défi chrétien : de la communication à la communion
- Un défi chrétien: quelle relation avec la technologie ?
- Un défi chrétien: réseaux sociaux et internet, partage d'expériences.

Complément: le dossier préparation du congrès (23 pages) qui comprend notamment, outre le programme, une présentation des différents intervenants, des conférences, des ateliers et des tables rondes.

samedi 13 décembre 2014

Texte de ma conférence intitulée: "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui pour la liturgie"

Le 25 juin dernier, je suis intervenu à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, dans le cadre de la 61e Semaine d'études liturgiques, pour évoquer les "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui pour la liturgie". Les deux questions abordées lors de cette conférence sont présentées ainsi dans l'introduction: "La première est celle du reportage d’un office, filmé ou photographié. Comment peut-il être fidèle à ce qui s’y déroule ? Peut-il y avoir réelle communication ou, au contraire, déformation du sens de l’action liturgique ? La seconde question est celle de la validité d’une télétransmission de la liturgie. Peut-elle remplacer la présence effective à l’office ?" . Pour lire le texte, cliquez sur ce lien
Lors de la table ronde qui a suivi la conférence

dimanche 23 mars 2014

Le grand concile panorthodoxe en préparation

Ma chronique du 16 mars dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, portait sur le grand concile panorthodoxe en préparation, l'année 2016 a été fixée pour sa tenue. Voici le texte de cette chronique.

Il y a quelques jours, du 6 au 9 mars précisément, à Istanbul, au Phanar, c’est-à-dire au siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, s’est tenue une rencontre des primats des Eglises orthodoxes, c’est-à-dire de ceux qui sont à la tête des Eglises orthodoxes autocéphales, en d’autres termes indépendantes. Seul manquaient le patriarche d’Antioche, pour des raisons de santé, une délégation le représentait, et le primat de l’Eglise des Terres tchèques et de Slovaquie, car il y a actuellement un différend au sein de cette Eglise. En tout, 13 primats étaient présents.

Cette rencontre a notamment permis de décider d’une date pour le prochain concile panorthodoxe, à savoir 2016 et d’un lieu pour son déroulement : l’église Sainte-Irène à Istanbul. C’est un évènement préparé depuis un demi-siècle, depuis 1961 exactement, qui a fait l’objet de nombreuses réunions pour avancer sur les principaux sujets qui seront abordés.

Il y a en tout une dizaine de grands thèmes. Parmi ceux-ci, les questions de l’autocéphalie, donc de l’indépendance d’une Église, de l’autonomie d’une Église à l’intérieur d’une juridiction, des relations œcuméniques, du calendrier, du sens du jeûne et de son observance aujourd’hui, etc. Pour nous, en France, l’une des questions qui nous touchent plus particulièrement est celle de la « diaspora orthodoxe », c’est-à-dire des diocèses orthodoxes qui ne sont pas situés dans les pays traditionnellement orthodoxes ou dans des pays où se trouvent les antiques Églises que sont le Patriarcat d’Antioche, de Jérusalem ou d’Alexandrie qui sont trois patriarcats dans des contrées où les orthodoxes sont aujourd’hui très minoritaires.

Déjà, les réunions préconciliaires ont permis d’avancer sur la question de l’organisation des orthodoxes dans les territoires situés en dehors des territoires traditionnels, comme le continent américain ou l’Europe occidentale. Des assemblées épiscopales, comme l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, ont été créées au cours de ce processus, il y a maintenant près d’une vingtaine d’années.

samedi 18 janvier 2014

Un dessin animé en russe sur la vie de saint Séraphin de Sarov

En Russie, il y a de nombreuses productions de films et de dessins animés avec pour sujets la foi, l'histoire de l’Église et ses figures. Nous avons mis sur ce blog un dessin animé sur un fol-en-Christ, saint Basile le Bienheureux (XVIe siècle). En voici un autre, en russe également, sur la vie de saint Séraphin de Sarov (1754 ou 1759 - 1833).

vendredi 17 janvier 2014

Les relations oecuméniques et l'unité des chrétiens: ma chronique du 12 janvier

Ma chronique du 12 janvier dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, avait pour sujet les relations œcuméniques et l'unité des chrétiens. Voici le texte.

Du 18 au 25 janvier aura lieu la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette année le thème est une question extraite de la première épitre aux Corinthiens (1Co 1, 13): « Le Christ est-il divisé ? ». Il s’agit de ce fameux passage où l’apôtre Paul constate des discordes parmi la communauté chrétienne de Corinthe, certains se réclamant de Paul, d’autres d’Apollos, d’autres de Céphas, c’est-à-dire de Pierre. Déjà ! Est-on tenté de dire… Nouvelle illustration de l’actualité toujours étonnante du Nouveau Testament.

Bien entendu, de nombreux orthodoxes se mobilisent pour participer à cette semaine. C’est l’occasion pour nous de dire ici quelques mots sur les relations œcuméniques, notamment entre orthodoxes et catholiques, d’autant plus que nous fêterons cette année le cinquantenaire de la rencontre du patriarche Athénagoras et du pape Paul VI à Jérusalem, première rencontre depuis plus de cinq siècles du pape et du patriarche de Constantinople et début de relations au plus haut niveau entre le siège romain et celui de Constantinople.

Cette rencontre et celles qui ont suivi, ainsi que la levée des sentences d’excommunication de 1054, en 1965, ont suscité un immense espoir et certains ont cru à une réconciliation complète proche, c’est-à-dire à l’union des Églises. Mais les années sont passées et l’union envisagée s’avère une ligne d’horizon bien lointaine.

Aujourd’hui, on peut considérer que les niveaux et les lieux du dialogue œcuménique se sont multipliés et diversifiés. Le dialogue théologique a progressé. L’histoire des Églises a été clarifiée. Les théologiens échangent souvent. L’autre est mieux connu, voire très bien par des spécialistes. Mais, il faut bien le reconnaître, la fin du dialogue théologique n’est pas pour demain.

mardi 17 décembre 2013

La fête de la Nativité dans l'Eglise orthodoxe: ma chronique du 15 décembre

Ma chronique du 15 décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, avait pour thème la fête de la Nativité dans l’Église orthodoxe. Pour la lire, cliquez ici.

Photographie: une Nativité d'Irina Kotova présentée lors de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" à Paris du 10 décembre 2013 au 11 janvier 2014 (affiche).

lundi 8 juillet 2013

"L'icône, expression de l'âme russe"

L'émission dominicale de télévision "Le Jour du Seigneur" sur France 2, d'hier, a diffusé le court documentaire ci-dessous (03:06) sur "L'icône, expression de l'âme russe" avec des explications d'un iconologue et iconographe orthodoxe, qui fut élève de Léonide Ouspensky, Grégoire Aslanoff (historien de l'art au CNRS).

dimanche 24 février 2013

Dans la prochaine édition de l'émission de télévision "L'orthodoxie, ici et maintenant" sur KTO

Je serai l'invité de l'émission de télévision "L'orthodoxie, ici et maintenant" sur KTO pour un entretien d'une dizaine de minutes sur la communication et l’Église orthodoxe. L'annonce précise: " Le dossier de cette émission sera consacré à "la communication chrétienne orthodoxe en France: historique, mission, outils et impératifs". Diffusion: mardi 26 février à 21h45. Rediffusions: mercredi 27 février à 12 heures et 19h40, jeudi 28 février à 10h25, vendredi 1er mars à 9h30, samedi 2 mars à 7 heures, dimanche 3 mars à 11h30, lundi 4 mars à 23h10.