L'Église orthodoxe russe a pris la
défense de l'opéra-rock « Jésus-Christ superstar »
(source
de l'information, et de la photographie, en français).
Cela peut paraître anecdotique, mais la réflexion
sous-jacente mérite d'être relevée. Elle est exprimée par Vladimir Legoyda,
responsable du département synodal pour les relations de l’Église avec la
société et les médias du Patriarcat de Moscou, le 1er novembre 2016. Il
souligne: "L’Église ne réprime pas la créativité, en bénissant les
artistes qui s'inspirent de sujets évangéliques". Il précise qu'il y a une
nette différence entre une représentation non-canonique et une représentation
blasphématoire d'une chose sacrée: "Entre une représentation
blasphématoire et une représentation non-canonique des choses saintes il y a un
abîme que seule une personne culturellement myope ne remarquera pas".
Cette réflexion peut s'étendre à toute forme
artistique qui représente des sujets religieux, tout en s'écartant des formes
canoniques (comme le sont les icônes par exemple). C'est là tout son intérêt.