Le Figaro rapporte une invention d'une chercheuse chinoise, Nanshu Lu, qui a mis au point un tatouage électronique (photographie du Figaro ci-contre) aux immenses possibilités (vidéo): " La transmission des données s'effectue sans fil, grâce à des émetteurs
intégrés au tatouage. Les médecins pourraient veiller sur leurs
patients, à domicile ou à l'hôpital, en se passant d'électrodes, mais
aussi suivre l'évolution d'une grossesse ou analyser les nuits de
personnes atteintes de troubles du sommeil. Un pilote de Nascar, Paulie
Harraka, a déjà testé le dispositif pour mesurer son taux d'hydratation
durant une course automobile. (...) Le tatouage électronique de Nanshu Lu devrait aussi permettre de
contrôler des objets à distance en bougeant certaines parties du corps,
sans recourir à des capteurs de mouvements. Placé sur le cou, il
détectera l'action des cordes vocales et reconnaîtra les mots prononcés.
Sur le front, il analysera les montées de température, et donc les
manifestations de certaines émotions. Le système pourra encore
s'améliorer, en incluant une batterie lithium-ion et une mémoire
interne." Joël de Rosnay observe qu'avec ce tatouage, "le corps devient un outil" et même, dit-il, une "télécommande". Une nouvelle avancée pour l'homme-démiurge qui se construit un monde dont l'humanité apparaît comme problématique. On songe aux "prodiges" de la Bête dans l'Apocalypse au chapitre 13 (versets 16 et 17): "Par ses manœuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom." Il semblerait que l'on s'efforce d'y parvenir ! Quant au tatouage, c'est très "tendance" aujourd'hui !
Ci-dessous: un dessin de Plantu en 1988.