Ci-dessous: un entretien que j'ai réalisé tout à la fin de l'année 2008 avec Jacqueline Péry d'Alincourt (1919-2009, photographie ci-contre). Elle y parle tout d’abord de la résistance avec son amie Claire Chevrillon,
de Jean Ayral, puis de Daniel Cordier, au secrétariat de Jean Moulin à Paris, ensuite de son arrestation, des cinq jours
de torture par la Gestapo et de la mise au secret durant six mois à
Fresnes, puis, de la déportation au camp de concentration de Ravensbrück où elle retrouve son amie
Geneviève de Gaulle. Parmi les personnes dont il est aussi question dans
l’entretien : Germaine Tillion, Mère Marie Skobtsov (1) et Margarete Buber-Neuman.
Bien que très malade (elle est décédée moins de quatre mois plus tard), Jacqueline Péry d'Alincourt, ayant alors d'importantes difficultés d'élocution, a accepté de donner cet entretien chez elle. On trouvera ici un portrait biographique d'elle. Son témoignage écrit est sur cette page. Le 27 mai 2015, au Panthéon, dans l'hommage de la nation, le président de la République François Hollande, l'a mentionnée dans son évocation de Geneviève de Gaulle-Anthonioz.