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mardi 1 juillet 2014

Au Collège des Bernardins pour le colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l'Eglise moderne"

Le samedi 28 juin, j'étais le modérateur d'une table ronde, au Collège des Bernardins, à Paris, lors d'un colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l’Église moderne", initié par Antoine Arjakovsky. La table ronde était consacrée au père Serge Boulgakov et au mouvement œcuménique. Les intervenants étaient Regula Zwahlen, de l'Université de Fribourg en Suisse, coresponsable de l'édition allemande des œuvres de Boulgakov, auteur d'une thèse de doctorat sur Nicolas Berdiaev et Serge Boulgakov, avec pour sujet "Thomas Carlyle, source d'inspiration pour l'œuvre de Serge Boulgakov" ; Mike Whitton, traducteur de Boulgakov en anglais, qui a parlé de "Le père Serge Boulgakov et le Fellowship saint Alban and saint Sergius"; enfin, Barbara Hallensleben, professeur de dogmatique et de théologie œcuménique à l’Université de Fribourg (Suisse), sur " « La philosophie de l'économie » de Serge Boulgakov (1912) comme archétype de sa théologie".  J'ai été frappé par la démarche du père Serge Boulgakov, à savoir le fait de relier les préoccupations de son époque, dans tous les domaines, avec le message chrétien qui apporte une complétude, un parachèvement aux espoirs, rêves, craintes et réalisations d'un temps. Il n'oppose pas, mais ouvre l'un à l'autre. Il ne campe pas sur antagonisme finalement confortable et pratique ("l'autre a tort, j'ai raison"), largement répandu, mais démontre en quoi le message chrétien répond aux interrogations profondes d'une époque et lui permet de repousser les horizons dans lesquels elle s'enferme. C'est pourquoi, j'ai observé que cette table ronde ronde aurait pu avoir comme intitulé "De l’œcuménisme à l'écoumène (1)".
Le 28 juin, dans le grand auditorium du Collège des Bernardins, lors du colloque, à ma droite Regula Zwahlen

samedi 14 juin 2014

Au Salon des Ecrivains croyants le 17 mai dernier

Le samedi 17 mai, à Paris, dans la mairie du 6e, a eu lieu le Salon 2014 des Écrivains croyants. J'y ai participé avec une centaine d'auteurs. Comme pour la précédente édition, il m'a réservé quelques belles rencontres, comme celles illustrées sur la photographie ci-dessous (source: avec d'autres photographies).

jeudi 29 mai 2014

En juin, deux interventions

Pour ce mois de juin 2014, deux interventions sont au programme:

- Le mercredi 25 juin, dans l'après-midi, j'interviendrai à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris dans le cadre de la 61e Semaine d'études liturgiques (programme). Le thème général est "Liturgie et communication". Mon intervention a été intitulée: "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui en liturgie".

- Le samedi 28 juin, en fin de matinée, dans le grand auditorium (photographie ci-contre, source) du Collège des Bernardins, à Paris, je serai modérateur lors du colloque sur "Serge Boulgakov, un père de l’Église moderne" pour une table ronde sur "Le père Serge Boulgakov et le mouvement œcuménique" (programme général).

mercredi 16 avril 2014

Le Salon du livre orthodoxe: 25 et 26 avril 2014 à Paris

Deux ans après les premières Journées du livre orthodoxe en France (photographies) (un reportage), qui ont rencontré un grand succès, avec 600-700 visiteurs sur les deux jours, voici le Salon du livre orthodoxe. Comme pour les Journées, il se tiendra à Paris, dans le 5e, à la même adresse, les 25 et 26 avril prochains. L'entrée est libre (dans la limite des places disponibles). Pour tout savoir (ou presque), voici le dossier de presse, qui comprend notamment l'affiche (également ci-dessous) et le programme complet. 

jeudi 20 février 2014

La version sous-titrée en français du film "Paris imaginaire" dans son intégralité

La version sous-titrée en français du film Paris imaginaire peut-être visionnée dans son intégralité ci-dessous (sur Youtube). Ce film de la télévision biélorusse (Première chaine, réalisateur: Serge Katier), consacré au parcours artistique d'Irina Kotova et à Boris Zaborov, a été tourné en 2010 (2013 pour la version sous-titrée en français). J'y ai participé, en étant filmé et en lisant certains de mes textes. D'autres textes sont de Boris Zaborov. La version originale, en russe, avec quelques minutes en plus, a été depuis diffusée à plusieurs reprises sur la télévision biélorusse, il y a quelques jours encore sur la troisième chaîne. Le film a été réalisé à l'occasion de deux expositions: la rétrospective de Boris Zaborov au Musée national des beaux-arts de Biélorussie, à Minsk, en 2010, et l'exposition d'Irina Kotova, "Paris imaginaire", en 2010-2011, également au Musée national des beaux-arts de Biélorussie. Il a remporté deux prix en Russie (1, 2).

samedi 1 février 2014

Dans le bimestriel "Pasteur"

Ce n'est qu'il y a peu que j'ai pris connaissance de ce bref compte rendu (ci-dessous) de la parution de Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication publié par le bimestriel catholique du 15e arrondissement de Paris, dont le titre est Pasteur, dans son numéro 258 (juin-juillet 2013).

jeudi 23 janvier 2014

Le film du spectacle artistique en interaction "Eternité de l'instant"

Ci-dessous: le film du spectacle artistique en interaction Éternité de l'instant dont la création a eu lieu le  10 janvier 2014 à l'auditorium Jean XXIII, de la Mutuelle Saint-Christophe assurances, à Paris dans le 5e arrondissement. Dessin, musique et parole poétique en interaction avec Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi-même.
Complément (31 janvier 2014): la page d'un site biélorusse sur l'art consacrée à l'évènement. Le film sur Youtube. Il est possible d'afficher la traduction de mes textes en russe au bas de la vidéo sur Youtube en activant le sous-titrage (dans la barre du bas, à droite, entre la petite pendule et la roue dentelée).

dimanche 19 janvier 2014

La première représentation du spectacle artistique "Eternité de l'instant"

Une centaine de personnes ont assisté à la première représentation du spectacle artistique Éternité de l'instant, le vendredi 10 janvier dans l'auditorium Jean XXIII à Paris, dans le 5e arrondissement. Il y avait beaucoup d'enthousiasme dans les réactions. Ce qui constitue un bel encouragement pour nous trois (Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi-même) pour la poursuite de cette expérience. L'évènement a été annoncé sur plusieurs médias en France (par exemple: 1, 2, 3, 4) et en Biélorussie (1, 2). Le compte rendu de l'ambassade de Biélorussie en France, dès le lendemain, a été notamment repris par la principale agence biélorusse, Belapan (et: 1, 2). L'ensemble du spectacle a été filmé. Le travail sur les images et l'enregistrement a commencé. A suivre donc. Ci-dessous: quelques photographies de cette création.

mardi 7 janvier 2014

"Eternité de l'instant": première représentation

La première représentation de la performance artistique en interaction "Éternité de l'instant", avec Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi-même, aura lieu le vendredi 10 janvier à 19 heures. Toutes les informations se trouvent dans le dossier de presse et l'affiche ci-dessous. Une nocturne de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" aura lieu ensuite jusqu'à 21h30.

vendredi 3 janvier 2014

Performance artistique à Paris le 10 janvier : "Eternité de l'instant"

Une performance artistique originale, "Éternité de l'instant", aura lieu le vendredi 10 janvier dans la soirée à Paris pour la première fois (à 19 heures au 277, rue Saint-Jacques dans le 5e). Elle met en interaction le dessin, la musique et la poésie. "Pour que la musique devienne trait, couleur, parole ; pour que le crayon et les notes se métamorphosent en mots; pour que le vocable s’affirme image et tonalité." Y participent: l'artiste biélorusse Irina Kotova, le pianiste et compositeur français d'origine biélorusse Kirill Zaborov et moi-même.
De g. à dr.: Kirill Zaborov, Christophe Levalois, Irina Kotova. Dans la salle où aura lieu la performance artistique.

jeudi 2 janvier 2014

Un reportage de la télévision russe "Soyouz" sur le vernissage de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" à Paris

La chaine de télévision russe Soyouz a diffusé deux reportages sur le vernissage de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection", de l'artiste biélorusse Irina Kotova dans la galerie d'Orthodoxie.com à Paris. L'exposition se poursuit jusqu'au 11 janvier avec une nocturne le 10 janvier de 20 heures à 21h30. Ci-dessous: la vidéo du reportage (premier reportage, le second sur le site de Soyouz, autre reportage, en  français). Par ailleurs: reportage photographique de l'autre exposition d'Irina Kotova à Paris (galerie Russkiy Mir).

mardi 31 décembre 2013

Vernissages

De g. à dr.: Christophe Levalois, Ilona Yurevich, S.E. Pavel Latushka
En ce mois de décembre ont eu lieu, à Paris, deux vernissages d'expositions d'Irina Kotova. Le premier le 10 décembre, dans la galerie d'Orthodoxie.com, pour l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection". Deux reportages de la télévision orthodoxe russe Soyouz en rendent compte: le premier, le second (sur Youtube). Le deuxième vernissage s'est déroulé dans la galerie Russkiy Mir, le 19 décembre, pour l'exposition "Les ailes de Noël" qui comprend également des œuvres - de la mosaïque textile - de Margarita Kotova, mère d'Irina Kotova. Un reportage photographique vient d'être ajouté sur la page Facebook de la galerie Russkiy Mir. Dans les deux vernissages, j'ai présenté l'exposition avant de donner la parole à d'autres intervenants. Sur la photographie ci-contre, dans la galerie Russkiy Mir, lors de la présentation, je suis aux côtés d'Ilona Yurevich, conseillère à l'ambassade de Biélorussie à Paris, chargée de la coopération avec l'Unesco, et de l'ambassadeur, Pavel Latushka (qui se prononce Latushko), auparavant ministre de la Culture de la République du Bélarus, qui a présidé ce vernissage.

jeudi 19 décembre 2013

Exposition à Paris: "Les ailes de Noël"

Aujourd'hui est inaugurée une deuxième exposition d'Irina Kotova en ce mois de décembre à Paris, en l'occurrence dans la galerie Russkiy Mir (7, rue de Miromesnil, Paris 8e). Elle s'intitule "Les ailes de Noël" (communiqué de presse en français, en russe). L'exposition présente aussi des œuvres de Margarita Kotova, mère d'Irina, des mosaïques textiles. A découvrir.

samedi 7 décembre 2013

Paris, capitale mondiale de la culture

Avec Londres et New York, Paris est l'une des capitales culturelles du monde. Cet article des Échos sur les entreprises et équipements culturels de la ville lumière est à lire à cet égard. Paris arrive en tête, du trio, pour les galeries d'art, les salles de cinéma, les salles de concert et les bibliothèques. Londres est devant pour les musées (Paris 2e) et New York pour les théâtres (Paris 2e). L'article nous apprend aussi qu'avec plus de 32 millions d'arrivées, Paris est la première destination mondiale, et que la ville compte aussi 20 000 restaurants ! Autre information à retenir: en Ile-de-France la culture et les "industries créatives" emploient environ 500 000 personnes, soit 10% des emplois ! Un chiffre considérable. A l'échelle de l'Union européenne, on dénombre 8 millions d'emplois directs dans cette filière qui produit 4% du produit intérieur brut de l'UE.
Ci-dessus: une des magnifiques photographies de Paris de Iulian Nistea, prêtre orthodoxe dans la capitale française (extraite de cette sélection de photographies)

mardi 3 décembre 2013

"De l'Incarnation à la Résurrection": une nouvelle exposition d'Irina Kotova à Paris

Le 10 décembre, dans la galerie d'Orthodoxie.com, dans le 5e arrondissement à Paris, aura lieu le vernissage d'une nouvelle exposition d'Irina Kotova intitulée "De l'Incarnation à la Résurrection". Le caractère religieux, dans la tradition orthodoxe, caractérise les œuvres présentées: pastels et dessins au crayon. Une deuxième exposition d'Irina Kotova à Paris ouvrira ailleurs d'ici peu. D'autre part, le 10 janvier, Irina Kotova, le pianiste compositeur Kirill Zaborov et moi-même, nous réaliserons une performance artistique en interaction. J'en parlerai bientôt.

Le communiqué de presse pour l'exposition: en français, en russe.

mardi 26 novembre 2013

Sainte de l'Eglise orthodoxe et "Juste parmi les nations", une rue de Paris portera bientôt son nom: ma chronique du 24 novembre

Ma chronique du 24 novembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie, sur Radio Notre-Dame, portait sur la décision récente, par la mairie de Paris, d'attribuer à une voie nouvelle du 15e arrondissement de la capitale, le nom de Marie Skobtsov. C'est un hommage à une grande figure de l'émigration russe à Paris: Mère Marie, à la fois sainte de l’Église orthodoxe et déclarée "Juste parmi les nations" par le mémorial de Yad Vashem. Ci-dessous: le texte de cette chronique.

J’ai la joie de vous annoncer aujourd’hui une excellente nouvelle qui est aussi un évènement : la mairie de Paris a décidé de donner à une voie du 15e arrondissement le nom de rue Marie Skobtsov. Le 4 novembre le Conseil du 15e a voté la décision et le 12 novembre ce fut au tour du Conseil de Paris, les deux à l’unanimité. Pour comprendre la portée de cet évènement, il faut connaître quelques éléments de la vie étonnante de Marie Skobtsov, que nous appelons plus volontiers en orthodoxie Mère Marie (photographie ci-dessus).

Née Elisabeth Pilenko, en 1891, à Riga, alors dans l’Empire russe, issue d’une famille aristocratique, avec des origines françaises, elle révèle très tôt à Saint-Pétersbourg ses dons de poétesse et fréquente les salons littéraires en vue. Militante, elle devient lors de la Révolution de 1917, la première femme maire d’une ville en Russie. Mais opposante au régime, elle se retrouve sur les routes d’Europe avec son second mari et ses enfants. Elle arrive finalement à Paris en 1923. Différents évènements et sa foi l’amènent à devenir moniale en 1932 sous le nom de Mère Marie. Elle choisit de rester à Paris pour y exercer une action caritative envers les démunis de l’émigration russe. C’est ainsi qu’elle crée en 1935 un foyer au 77 rue de Lourmel dans le 15e. Tous les matins, très tôt, elle part en trainant une charrette jusqu’aux Halles pour récupérer les invendus et ce que l’on veut bien lui donner afin de nourrir tous les déshérités qui viennent à son foyer. C’est aussi un lieu de célébrations, une église s’y trouve, mais également de rencontres intellectuelles où se rend entre autres Nicolas Berdiaev. Mère Marie fait montre d’une activité débordante et multiple : elle nourrit, écrit, brode, dessine.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le centre accueille des réfugiés, mais aussi délivre des faux certificats de baptême, aide certains à échapper aux recherches de l’occupant. En juillet 1942, Mère Marie parvient à sauver des enfants enfermés au Vélodrome d’hiver, où elle a pu entrer, en les dissimulant dans des poubelles. Toutes ces actions lui vaudront, bien des années après, le titre de « Juste parmi les nations » décerné par le mémorial de Yad Vashem. En 1943, suite à une dénonciation, elle est arrêtée et déportée au camp de Ravensbrück. Là, elle est au cœur d’un groupe de prière dans lequel se trouve notamment Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Mère Marie soutient, réconforte, prie. Ayant eu la chance de rencontrer une de ses proches compagnes de captivité, Jacqueline Pery-d'Alincourt (deux entretiens avec elle sur ces pages: 1, 2), membre de ce groupe de prière, j’ai appris combien la présence et le rayonnement de Mère Marie ont été précieux pour ses compagnes pour survivre dans cet enfer. Mais, le 31 mars 1945, qui est cette année-là le vendredi saint, elle est gazée, peut-être en prenant la place d’une autre personne. En 2004, elle a été canonisée par le Patriarcat œcuménique de Constantinople en même temps que son fils Georges, que le prêtre Dimitri Klépinine et Ilya Fondaminsky, un juif converti à l’orthodoxie, tous œuvrant avec Mère Marie, tous morts en déportation.

lundi 18 novembre 2013

"Un joyau caché au coeur du 15e"

Chaque année, quelques milliers de visiteurs (re)découvrent l'église orthodoxe Saint-Séraphin-de-Sarov à Paris (91, rue Lecourbe, 15e) et son environnement attenant. Bien des fois, je les accueille, notamment lors des Journées du patrimoine ou de la Fête des jardins. Outre leur surprise, je note leur émerveillement. Nombreux sont ceux qui s'y arrêtent un moment, dans l'église ou dans le jardin, pour s'offrir une pause bienfaisante. Il m'est même arrivé de voir certains revenir dans la journée pour faire connaître le lieu à un parent ou un ami. Quelques uns en rendent compte dans leurs blogs avec des commentaires et des photographies. Quelques exemples, en 2013: "Une église qui n'a pas la tête d'une église", "Un joyau caché au coeur du 15ème"; quatre autres témoignages, plus anciens: "Le piéton de Paris", "Peter's Paris",  "Le blog de Jocelyne", "Ma fenêtre sur Paris". Autant de témoignages qui traduisent l'étonnement et l'émerveillement de la découverte de ce lieu, bien particulier il est vrai.

Source de la photographie: MCALP

vendredi 18 octobre 2013

Conférence, débat et dédicaces à la librairie L'Age d'Homme à Paris

Lors des dédicaces
Une fois de plus, l'espace de la librairie L'Age d'Homme à Paris était complètement rempli ce samedi 12 octobre - une bonne cinquantaine de personnes - pour la présentation de mon livre, Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012). Conférence, débat, dédicaces ont ponctué cette rencontre très bien préparée par la libraire, et traductrice, Zorica Terzic. Jean-François Colosimo, préfacier de mon ouvrage, n'ayant pu être présent, a néanmoins tenu à nous adresser un texte dans lequel il rend hommage au fondateur des éditions et de la librairie L'Age d'Homme, Vladimir Dimitrijevic, explique les raisons qui l'ont conduit à accepter de préfacer mon livre et donne une réflexion sur la communication et le christianisme à la lumière de récentes déclarations. Ce texte se trouve ici au format pdf et ci-dessous.

Chers amis,
        C’est à regret que je ne puis être des vôtres, ce soir, et j’en suis d’autant plus désolé que votre réunion se tient dans cette belle librairie, si parisienne et si internationale, où souffle l’esprit vivant de notre cher et regretté Vladimir. Lui-même n’a-t-il jamais cessé de penser que le livre était d’abord un apostolat ? Nous autres, éditeurs de profession mais aussi de conviction, avons tous été en quelque façon à son école. Celle de la quête passionnée du sens qui n’oublie jamais qu’elle s’accomplit dans la quête non moins passionnée du partage. Car communiquer, selon l’usage premier du mot en français  classique, signifie communier. 

    Cette certitude fonde le livre précurseur du père Christophe Levalois. Moi, qui fuie systématiquement ou presque l’exercice de préfacier, me suis rendu à son amicale insistance en me fendant d’un prélude à son ouvrage qui, pourtant, n’en avait pas besoin. Pourquoi ? Parce que le sujet relevait d’un authentique souci contemporain, voire participait de l’air du temps et qu’il y allait d’un événement qu’un orthodoxe délaisse d’éternelles contemplations pour se pencher sur les grandeurs et misères, les défis en fait et en somme, d’un siècle de mutation où la figure de l’homme se joue à l’aune d’un village devenu planétaire et soumis à l’information instantanée ? Pas exactement ou pas seulement. Un autre impératif me taraudait.

vendredi 4 octobre 2013

Présentation de "Prendre soin de l'autre", le 12 octobre à la librairie L'Age d'Homme à Paris

Le samedi 12 octobre, à partir de 17 heures, je présenterai mon livre Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012; traduction italienne, San Paolo, 2013) à la librairie L'Age d'Homme à Paris (5, rue Férou, 6e). Le texte de l'intervention de Jean-François Colosimo, préfacier de l'ouvrage, qui ne peut être présent, sera lu.

lundi 30 septembre 2013

Une belle rencontre à la librairie L'Age d'Homme à Paris

La librairie parisienne des éditions L'Age d'Homme était pleine samedi dernier (photographie ci-contre, une partie de l'assistance) pour la rencontre avec Nana Peradze et la présentation du disque Eucharistia de l'ensemble Harmonie géorgienne, aux éditions Jade. Beaucoup d'écoute et d'intérêt. Avec Zorica Terzic de L'Age d'Homme, nous avons présenté le parcours artistique, notamment musical, de Nana Peradze qui a aussi répondu à mes questions. Des extraits du disque ont été diffusés.

Ci-dessous, après la présentation, dans la librairie, de gauche à droite, avec moi: Colette Chamboredon, directrice des éditions Jade; Nana Peradze, chef de chœur et compositrice; Emmanuel Chamboredon, président de la maison de disques américaine Milan Records; Irina Kotova, artiste biélorusse, qui prépare deux expositions à Paris qui auront lieu en fin d'année; Zorica Terzic de L'Age d'Homme, traductrice.

Complément: L'hebdomadaire France catholique (n°3367, 27 septembre, en kiosque cette semaine) a publié un entretien avec Nana Peradze. Elle y évoque son enfance et sa formation en Géorgie, son parcours artistique, mais aussi à la télévision géorgienne où elle a réalisé deux films documentaires, le chant orthodoxe, son adaptation en français, l'ensemble Harmonie géorgienne et le disque Eucharistia. Un magnifique témoignage. A lire : première page, deuxième page, troisième page.
Nouvel ajout (7 octobre): l'entretien en ligne sur le site de France catholique.