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Lors des dédicaces |
Une fois de plus, l'espace de la librairie L'Age d'Homme à Paris était complètement rempli ce samedi 12 octobre - une bonne cinquantaine de personnes - pour la
présentation de mon livre,
Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (
Cerf, 2012). Conférence, débat, dédicaces ont ponctué cette rencontre très bien préparée par la libraire, et traductrice, Zorica Terzic.
Jean-François Colosimo, préfacier de mon ouvrage, n'ayant pu être présent, a néanmoins tenu à nous adresser un texte dans lequel il rend hommage au fondateur des éditions et de la librairie L'Age d'Homme,
Vladimir Dimitrijevic, explique les raisons qui l'ont conduit à accepter de préfacer mon livre et donne une réflexion sur la communication et le christianisme à la lumière de récentes déclarations. Ce texte se trouve
ici au format pdf et ci-dessous.
Chers amis,
C’est à regret que je ne puis être des vôtres, ce soir, et j’en suis d’autant plus désolé que votre réunion se tient dans cette belle librairie, si parisienne et si internationale, où souffle l’esprit vivant de notre cher et regretté Vladimir. Lui-même n’a-t-il jamais cessé de penser que le livre était d’abord un apostolat ? Nous autres, éditeurs de profession mais aussi de conviction, avons tous été en quelque façon à son école. Celle de la quête passionnée du sens qui n’oublie jamais qu’elle s’accomplit dans la quête non moins passionnée du partage. Car communiquer, selon l’usage premier du mot en français classique, signifie communier.
Cette certitude fonde le livre précurseur du père Christophe Levalois. Moi, qui fuie systématiquement ou presque l’exercice de préfacier, me suis rendu à son amicale insistance en me fendant d’un prélude à son ouvrage qui, pourtant, n’en avait pas besoin. Pourquoi ? Parce que le sujet relevait d’un authentique souci contemporain, voire participait de l’air du temps et qu’il y allait d’un événement qu’un orthodoxe délaisse d’éternelles contemplations pour se pencher sur les grandeurs et misères, les défis en fait et en somme, d’un siècle de mutation où la figure de l’homme se joue à l’aune d’un village devenu planétaire et soumis à l’information instantanée ? Pas exactement ou pas seulement. Un autre impératif me taraudait.