mardi 25 octobre 2016

Recension: "Éros et liberté - Clés pour une mutation spirituelle" par Philippe Dautais



Philippe Dautais, Éros et liberté - Clés pour une mutation spirituelle, Nouvelle Cité, 2016.


Après Le chemin de l’homme selon la Bible (Desclée de Brouwer, 2009), puis Si tu veux entrer dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle (Nouvelle Cité, 2013), Philippe Dautais, prêtre orthodoxe qui dirige avec son épouse Elianthe le Centre Sainte-Croix en Dordogne, dans la juridiction de la Métropole roumaine, vient de publier un nouvel ouvrage passionnant et très éclairant eu égard aux défis qui se posent aujourd’hui à nos sociétés, Éros et liberté - Clefs pour une mutation spirituelle (Nouvelle Cité, 2016). Les trois ouvrages ont en commun ce qui est très bien résumé par l’injonction dite à Abraham : « Va vers toi » (Genèse 12,1), qui peut aussi être traduit par « Va pour toi » (André Chouraqui), qui l’est plus souvent par « Pars » ou « Sors », en sachant qu’aller vers soi permet aussi d’aller vraiment à la rencontre de l’autre et de la Création selon le projet de Dieu pour l’être humain, en conjuguant construction d’une liberté véritable avec la  responsabilité.

Dans le premier ouvrage (Le chemin de l’homme selon la Bible) différentes figures bibliques étaient saisies chacune « comme le type même d’une étape dans la croissance spirituelle » laquelle « trouve son accomplissement en Jésus Christ ». Le second (Si tu veux entrer dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle), s’appuyant sur les Évangiles et la tradition philocalique, tout comme les deux autres, abordait le « processus thérapeutique » de mutation de la personne prenant conscience et dépassant ses blessures et ses souffrances pour entrer dans une « dynamique d’accomplissement » et d’ « unité intérieure » afin d’accéder à la « vraie vie » dont le pardon est la « clé d’accès ». Le dernier ouvrage paru (Éros et liberté - Clés pour une mutation spirituelle), dans le prolongement des deux précédents et en intégrant leurs apports, aborde non seulement la question du chemin de chaque personne, mais aussi de sa relation à l’autre, et par-delà les conséquences sur la société et la Création, car tout est lié.

En effet, ce n’est pas le moindre intérêt de cet ouvrage que de montrer combien la fermeture spirituelle, sa sécheresse et son non-accomplissement entraînent des dégâts et même des catastrophes majeures pour la société. Le mal intérieur de chacun, lorsque ce phénomène se multiplie, ce qui est le cas aujourd’hui, s’étend alors non seulement à la personne et à ses relations, mais aussi à l’ensemble de la société et à ses rapports avec la Création, dont l’environnement. Finalement, les processus mortifères qui touchent les individus se répercutent à grande échelle dans toute la société. Ce qui est convoitise, avidité, cupidité, illusion, concupiscence et désir de toute-puissance chez l’individu se traduit à l’échelle de la société par l’association de l’individualisme avec la société de consommation, la prédation, l’utilisation de l’autre pour son propre profit, par la pornographie, où l’autre est une chose, un « objet de plaisir » et une « matière sans âme », par la destruction des milieux naturels, la frénésie du consumérisme qui décentre l’être et « met en péril l’avenir de l’humanité », par l’ivresse de la démesure qui n’accepte aucune limite, par la violence, la pauvreté et l’injustice pour un très grand nombre, ou encore de nouvelles formes d’esclavage, etc. L’auteur montre bien que la racine de ces questions aujourd’hui cruciales est spirituelle, « c’est donc dans le cœur de l’Homme que doit s’opérer une mutation pour l’avenir de l’humanité. Cette mutation est d’ordre spirituel, elle inclut la manière de comprendre la Parole biblique ».

mardi 11 octobre 2016

lundi 3 octobre 2016

«A la recherche du sens profond de la royauté» - une recension de «La royauté et le sacré»

Après Prendre soin de l’autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012), le même blog littéraire a publié une recension de mon ouvrage La royauté et le sacré (Cerf, 2016) avec des extraits. Merci à son auteur pour l'autorisation de la reproduction de cette recension avec les extraits choisis ci-dessous.

"Christophe Levalois nous propose ici un voyage à travers les époques et les continents, à la recherche du sens profond de la royauté. En s’appuyant sur les différentes traditions royales, mais aussi sur les légendes – ce folklore qui en dit tellement long, il met en évidence l’universalité de la fonction, et nous permet ainsi de saisir l’importance capitale du roi – et de sa mission – dans une société. Il est en effet le centre, celui qui représente sur terre le Roi céleste, que l’on appelle aussi le Roi des rois dans les Écritures, et qui pourrait être la promesse d’un pouvoir éclairé, transcendant, car inspiré directement de Dieu. En véritable explorateur, et avec érudition, l’auteur nous invite à (re)découvrir ces terres d’asiles trop longtemps oubliées – et fustigées – que sont les royautés… pour notre plus grande perte. Un ouvrage remarquable !"

vendredi 30 septembre 2016

"Réfléchir sur son propre rapport à l'altérité" - une recension de "Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication"

La recension suivante, avec des extraits, de mon ouvrage Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012), a été publiée sur un blog littéraire. Merci à son auteur pour l'autorisation de la reproduction de cette recension avec les extraits choisis ci-dessous .

"Prendre soin de l’autre, qu’est-ce que cela peut signifier, dans une société où on le considère de plus en plus comme un objet malléable à merci ? Avec une approche chrétienne de la communication, Christophe Levalois tente de répondre à cette question, à l’aide des Écritures et des écrits des Pères de l’Église, qui considèrent d’abord la « personne » – qui n’est pas l’individu – comme un être de communion. Elle se distingue non par ce qu’elle possède mais par ce qu’elle est, ontologiquement. En ce sens, prendre soin de l’autre revient à révéler la « personne » qui existe par essence en son for intérieur, en plénitude. L’auteur nous propose en outre une réflexion de qualité sur les dérives de nos sociétés modernes dites ultra « connectées », mais où la communication n’est qu’une façon comme une autre de consommer l’être, de le traverser sans le voir. Un ouvrage riche de promesses, pour qui se donne la peine de le lire et de réfléchir sur son propre rapport à l’altérité."

jeudi 8 septembre 2016

"Royauté et sacré dans les civilisations" (Storiavoce)

Storiavoce, la première web radio exclusivement dédiée à l’histoire, qui vient juste d’être lancée, propose un entretien (et ci-dessous) avec moi consacré à mon dernier livre La royauté et le sacré. Il a été réalisé par l'écrivain et journaliste Christophe Dickès.

samedi 3 septembre 2016

La vidéo du spectacle artistique en interaction: "La Ville lumière sur la Seine" (Croissy-sur-Seine, 21 juin 2016)

Ci-dessous: la vidéo du spectacle artistique en interaction "La Ville lumière sur la Seine" qui a eu lieu le 21 juin 2016 dans l'auditorium Chanorier à Croissy-sur-Seine (dossier de presse). Avec Irina Kotova-Carpentier (dessin), Kirill Zaborov (piano) et moi-même (textes poétiques). La lecture des textes en russe a été faite par Gvanca Lobjanidze

lundi 29 août 2016

Une nouvelle recension: "Pouvoir et transcendance"

L'hebdomadaire Famille chrétienne a publié dans son numéro 2015 du 27 août au 2 septembre 2016, la recension ci-dessous de mon livre La royauté et le sacré de l'historien et journaliste Christophe Dickès (l'article en ligne).
Cliquez sur l'image pour l'agrandir

lundi 18 juillet 2016

"Un pont vers le ciel"

Dans le n°4155 (paru le 14 juillet 2016), l'hebdomadaire Valeurs actuelles a publié une recension de mon livre La royauté et le sacré par Laurent Dandrieu intitulée "Un pont vers le ciel". La voici ci-dessous (pour une meilleure lisibilité, cliquez ici).


vendredi 17 juin 2016

Le dossier de presse du spectacle artistique en interaction "La Ville lumière sur la Seine" et présentation de Gvanca Lobjanidze

Pour prendre connaissance du dossier de presse de la nouvelle performance artistique en interaction "La Ville lumière sur la Seine" que nous donnerons Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi le mardi 21 juin à partir de 20h30 à l'auditorium Chanorier (s'y rendre) à Croissy-sur-Seine, cliquez sur ce lien.

La lecture de mes textes en russe sera faite par Gvanca Lobjanidze (photographie ci-contre). Voici une présentation de Gvanca:

Née en Géorgie, dans une famille d'artistes, la scène, la création et la musique font partie de l'univers dans lequel Gvanca a toujours baigné. Ayant fait des études à la Royal School of Music à Londres et à l’École normale de musique de Paris-Alfred Cortot en piano, à l'Université Paris VIII en dramaturgie musicale et au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en théâtre, elle développe et expérimente son parcours en cinq langues. La parole est pour elle un champ d'exploration. Amoureuse du verbe, à travers le théâtre elle cherche la beauté ainsi que l'expression complexe et mouvante de l'humain. Elle est actuellement à l’affiche dans la comédie Made in China (Les Rendez-vous d’ailleurs, Paris 20e).

dimanche 29 mai 2016

Un nouveau spectacle artistique en interaction le 21 juin à Croissy-sur-Seine

Le mardi 21 juin, à partir de 20h30, dans le très bel auditorium Chanorier à Croissy-sur-Seine (s'y rendre), Irina Kotova-Carpentier, Kirill Zaborov et moi donnerons une nouvelle performance artistique en interaction (affiche ci-dessous) intitulée "La Ville lumière sur la Seine". Elle aura lieu dans le cadre d'une série de manifestations liées à la Russie à l'occasion de la présence de l'équipe de football de Russie qui viendra s'entrainer à Croissy-sur-Seine (Yvelines, à l'ouest de Paris) pour l'Euro 2016 (site dédié). Le catalogue des évènements se trouve  ici (notre performance en page 17 et en page 33 pour la version en anglais).

Lire en ligne : le dossier de presse.

Ci-dessous: photographie prise à la suite d'une répétition pour la performance avec Irina Kotova-Carpentier et Kirill Zaborov.

dimanche 15 mai 2016

Parution de mon nouveau livre: "La royauté et le sacré"

Depuis le 3 juin, mon nouveau livre, La royauté et le sacré, publié aux éditions du Cerf, dans la collection de poche LeXio est disponible en librairie. Il comprend 128 pages. Ci-contre: la couverture. Voici le texte de la quatrième de couverture:
 
"Qu’est-ce qu’un roi ? Au nom de quoi règne-t-il ? Quelles relations entretient-il avec ces autres pouvoirs que sont le clergé, l’armée, le peuple ? Et, surtout, peut-on édifier une théorie de la royauté par-delà la diversité des temps et des lieux ?
S’appuyant sur les fondements et les légendes, les récits et les rites de la monarchie, mais aussi sur les faits de l’histoire, Christophe Levalois répond à ces questions avec simplicité, pédagogie et érudition. Puisant à travers les âges et les continents, il met en évidence la permanence et l’universalité de la fonction royale, les différentes façons de l’exercer, mais aussi les conflits politiques et les débats religieux, philosophiques ou juridiques qui ont pu en résulter.
Un livre fort, interpellant, enrichissant, qui montre comment les questions de la tradition et de la filiation, de l’autorité et de la légitimité, liées à la figure du Prince, demeurent d’une surprenante actualité.
Enseignant en histoire, rédacteur en chef du site d’information Orthodoxie.com, Christophe Levalois a mené de longues recherches sur la place du sacré dans la société. Il est l’auteur, au Cerf, de Prendre soin de l’autre – Une vision chrétienne de la communication.
"

* Le livre est aussi proposé au format numérique : kindle - epub. Pour les appareils Apple, avec iBooks et iTunes, voir ici. Dans les librairies de proximité.
** Un extrait peut être lu ici.

mercredi 6 avril 2016

Une belle réponse à la tribune dont je suis cosignataire: “Message aux frères et sœurs orthodoxes qui ont signé la déclaration concernant le 70e anniversaire du pseudo-synode de Lviv de 1946 “

Début mars, j'ai cosigné une tribune intitulée "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946" (lien vers le texte complet et la liste des signataires). Celle-ci a été diffusée en 16 langues et a suscité un grand écho en Ukraine.

Le 17 mars, à l’occasion d’un colloque à l’Université nationale Tarass Chevtchenko à Kiev, une réponse à cette tribune a été publiée. Elle est signée par des évêques de l’Église grecque-catholique (uniate) d’Ukraine, en premier par son primat, l’archevêque Sviatoslav (Shevchuk), des universitaires, des chercheurs, des enseignants et des journalistes. Voici ci-dessous la traduction française de cette réponse publiée sur Orthodoxie.com (et reprise par le quotidien La Croix et l'agence de presse Zenit).
NB : le “Patriarcat de Kiev” et l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne mentionnés dans ce texte ne sont pas canoniques, c'est-à-dire non reconnus par les Églises orthodoxes.

Message aux frères et sœurs orthodoxes  qui ont signé la déclaration concernant le 70e anniversaire du pseudo-synode de Lviv de 1946

Nous, évêques, clergé et laïcs gréco-catholiques, universitaires et chercheurs de divers pays, exprimons notre sincère gratitude et reconnaissance pour votre lettre dans laquelle vous appelez à juste titre ce rassemblement un “pseudo-synode.”

Vous faites appel à la hiérarchie orthodoxe en Russie et en Ukraine pour «reconnaître la nullité des décisions tragiques” et pour assurer l’Église gréco-catholique ukrainienne (UGCC) de votre solidarité et de votre prière “pour toutes les victimes innocentes de cette Église qui ont été emprisonnées, torturées, déportées et assassinées par le gouvernement soviétique avec la complicité du Patriarcat de Moscou “.

Le Seigneur est le Dieu de la paix, et donc un sentiment de paix terrestre nous donne un vif avant-goût  du Royaume des Cieux. Lorsque nous nous réconcilions les uns avec les autres, on peut dire que nous confirmons la force durable des paroles du Christ:
Si donc tu apportes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va-t’en premièrement te réconcilier avec ton frère; et après cela viens, et présente ton offrande. (Matthieu 5: 23-24)

Cette année, votre cadeau de Pâques aura du prix aux yeux du Seigneur. Nous espérons qu’Il nous donnera aussi sa miséricorde.

Nous admirons sincèrement votre courage, car il est difficile d’être le premier – et il est encore plus difficile de rester seul. On peut toujours rencontrer la suspicion et la méfiance de l’autre côté ainsi que l’incompréhension et le manque de soutien de son propre côté. Nous sommes convaincus que votre appel reflète l’opinion véritable et la conviction de nombreux orthodoxes à travers le monde. Donc, aujourd’hui, nous nous souvenons avec gratitude de toutes ces expressions individuelles de compassion, de compréhension et de solidarité avec cette Église qui a été condamnée au silence; ces expressions retentissaient dans toutes les décennies précédentes et encore son aujourd’hui. Presque en même temps que votre appel, le centre de presse de l’Église orthodoxe ukrainienne (du Patriarcat de Kyiv) a dit qu’ils “partagent la douleur des Ukrainiens gréco-catholiques du fait de la souffrance et des pertes qu’ils ont subies à la suite de répressions soviétiques.” Ces deux initiatives sont apparues dans le contexte du travail récent sur l’unité eucharistique entre orthodoxes et gréco-catholiques qui a commencé l’année dernière par la proposition du sobor de l’éparchie de Kharkiv-Poltava de l’Église orthodoxe ukrainienne autocéphale renouvelée.

dimanche 6 mars 2016

Une tribune dont je suis cosignataire: "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946"

J'ai cosigné une tribune intitulée "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946". Voici le premier paragraphe qui explique les circonstances historiques:

"Le 10 mars 1946, à Lviv, l’Église orthodoxe de Russie a intégré de force l’Église grecque catholique ukrainienne en son sein sous la pression du pouvoir soviétique. Au moment où les participants au synode votèrent les 8 et 9 mars pour la « réunification » de leur Église au patriarcat de Moscou tous les évêques grecs catholiques ukrainiens se trouvaient en prison sous les verrous. Les 216 prêtres et 19 laïcs réunis à la cathédrale Saint-Georges de Lviv par le NKVD, ancêtre du KGB, étaient à la merci d’un « groupe d’initiative » conduit par deux évêques orthodoxes Antony Pelvetsky et Myhailo Melnyk et par un prêtre orthodoxe Gavril Kostelnyk. Les archives révèlent que c’est Staline lui-même qui décida de l’élimination de cette Église grecque catholique ukrainienne en février 1945 douze jours après la conférence de Yalta tenue en compagnie de Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt."

Les deux derniers paragraphes:

"L’Église orthodoxe de Russie dans son ensemble ne peut pas être tenue responsable de décisions prises par des autorités ecclésiastiques manipulées ou terrorisés par le NKVD-KGB. Cependant nous, chrétiens orthodoxes, vivant 70 ans après les événements, nous nous sentons responsables du silence coupable qui entoure la destruction de cette Église par le régime soviétique avec la participation du patriarcat de Moscou. Nous savons que des millions de chrétiens orthodoxes dans le monde condamnent fermement les persécutions anti-religieuses du gouvernement soviétique et de Joseph Djougachvili en particulier. Aussi, en ce jour commémoratif du 10 mars 1946, et à la veille du dimanche 13 mars 2016, dimanche du Pardon dans le calendrier liturgique orthodoxe, nous assurons l’Église grecque catholique ukrainienne de notre solidarité, de notre prière pour toutes les victimes innocentes de cette Église, qui furent emprisonnées, torturées, déportées et assassinées par le gouvernement soviétique avec la complicité du patriarcat de Moscou."

"Nous leur demandons humblement pardon pour toutes les injustices dont ils ont été victimes sous couvert de l’autorité de l’Église orthodoxe, et nous nous inclinons devant les martyrs de cette Église grecque catholique ukrainienne."

La tribune est cosignée par des personnalités orthodoxes du monde entier, parmi lesquelles: l'historien Antoine Arjakovsky, l'écrivain américain Jim Forest, les pères Georges Kovalenko, André Doudtchenko, Michael Plekon, Michel Evdokimov et André Louth, la poétesse et universitaire russe Olga Sedakova, les philosophes Bertrand Vergely et Constantin Sigov, le président de l'Acer-Mjo Cyrille Sollogoub, l'universitaire Daniel Struve, et d'autres personnes.

Pour lire la totalité de la tribune (avec les notes et tous les signataires) , cliquez ici.

En complément: le film d'Antoine Arjakovsky (en anglais, version russe) sur le synode du 10 mars 1946. 

Compléments: publication de la tribune également en anglais (1), en ukrainien (1, 2), en russe (1, 2), en polonais (1, 2), en italien (1, 2), en roumain (1), en allemand (1), en espagnol (un commentaire en espagnol), en vietnamien, en taïwanais, en portugais, en arabe, en néerlandais, en hongrois, en slovaque, (en tout 16 langues avec le français); par l'agence de presse Zenit en français, sur le site du quotidien La Croix, de l'hebdomadaire La Vie, le site d'information catholique suisse Cath.ch (ancienne agence Apic), l'agence Infocatho, sur le site de l'Institut d'histoire sociale (1). Une émission sur Radio Notre-Dame (le "Grand témoin" avec Antoine Arjakovsky). 

Des réactions très positives à la tribune (en polonais). Le primat de l’Église grecque catholique d'Ukraine, l'archevêque Sviastoslav Shevchuk (en russe ici) et Mgr Boris Gudziak, son exarque à Paris, l'ont saluée comme prophétique. Le père et professeur Bogdan Prach, recteur de l'Université catholique d'Ukraine à Lviv y voit un signe très positif porteur d'un grand espoir (en polonais). L’Église orthodoxe non canonique, qui rassemble des millions de fidèles, nommée "Patriarcat de Kiev", a précisé dans un message (en anglais sur cette page) comprendre la douleur des grecs-catholiques et a formulé une demande de pardon, tout en pardonnant pour sa part. L'ancien dissident soviétique Myroslav Marynovytch (condamné à 10 ans de Goulag en 1977), vice-recteur de l'Université catholique d'Ukraine, fondateur d'Amnesty International en Ukraine, a remercié publiquement sur son blog pour les "paroles de vérité et de compassion" de la tribune.

Dans l'édition française de L'Osservatore Romano, en date du 10 mars, le métropolite Hilarion de Volokolamsk (Patriarcat de Moscou) en appelle aux "efforts communs des orthodoxes et des grecs-catholiques pour surmonter une hostilité historique" (en ligne ici, p.1 et p.4 pour la citation).

dimanche 28 février 2016

Un entretien avec Jacqueline Péry d'Alincourt (1919-2009), résistante et déportée à Ravensbrück

Ci-dessous: un entretien que j'ai réalisé tout à la fin de l'année 2008 avec Jacqueline Péry d'Alincourt (1919-2009, photographie ci-contre). Elle y parle tout d’abord de la résistance avec son amie Claire Chevrillon, de Jean Ayral, puis de Daniel Cordier, au secrétariat de Jean Moulin à Paris, ensuite de son arrestation, des cinq jours de torture par la Gestapo et de la mise au secret durant six mois à Fresnes, puis, de la déportation au camp de concentration de Ravensbrück où elle retrouve son amie Geneviève de Gaulle. Parmi les personnes dont il est aussi question dans l’entretien : Germaine Tillion, Mère Marie Skobtsov (1) et Margarete Buber-Neuman.

Bien que très malade (elle est décédée moins de quatre mois plus tard), Jacqueline Péry d'Alincourt, ayant alors d'importantes difficultés d'élocution, a accepté de donner cet entretien chez elle. On trouvera ici un portrait biographique d'elle. Son témoignage écrit est sur cette page. Le 27 mai 2015, au Panthéon, dans l'hommage de la nation, le président de la République François Hollande, l'a mentionnée dans son évocation de Geneviève de Gaulle-Anthonioz.

mardi 23 février 2016

Mon intervention au 4e Festival du Beau à Paris

Le 15 janvier dernier, je suis intervenu au 4e Festival du Beau (le weblog dédié) en l'église Saint-Ferdinand des Ternes dans le 17e arrondissement de la capitale, organisé en partenariat avec l'association Art, culture et foi. Le thème était : "Chrétiens, pourquoi témoigner de la beauté de la Création ?". Le pasteur luthérien Alain Joly (à mes côtés) a parlé avant mon intervention. C'est François Régis Salefran qui a filmé. Ci-dessous: mon intervention.

mardi 5 janvier 2016

Au Festival du Beau (Paris, 15-16 janvier) - Entre Orient et Occident "Le renouveau du souffle créateur"

En ce début d'année 2016, je participe au Festival du Beau organisé à l'église catholique Saint-Ferdinand des Ternes à Paris (17e) avec l'association Art, culture et foi. Il s'intitule: Entre Orient et Occident - "Le renouveau du souffle créateur". J'y serai le vendredi 15 janvier pour une table ronde sur "Chrétiens, pourquoi témoigner de la beauté de la Création ?". J'y dédicacerai ensuite mon ouvrage Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication. Des intermèdes musicaux seront proposés, ainsi qu'une exposition d'icônes et de peintures et, également durant cette soirée, un concert de la chanteuse libanaise Patricia Atallah (1, 2), (programme et dépliant du festival).

samedi 28 novembre 2015

Un entretien radiodiffusé consacré à la prière sur Radio Gandharva Gana

Radio Gandharva Gana, radio védantique rattachée au Centre védandique Ramakrishna près de Paris, diffuse depuis quelques jours un entretien que j'ai donné sur la prière orthodoxe à l'occasion de la rencontre interreligieuse de juin 2015. Ci-dessous, le podcast audio de cet entretien.

dimanche 13 septembre 2015

Entretien: "Quelle est l’originalité de la vision chrétienne sur la communication ?"

Une journaliste de la rédaction du portail catholique international Aleteia m'a interrogé, pour la rubrique de l'édition française Questions de fond, sur le thème "Quelle est l’originalité de la vision chrétienne sur la communication ?". La réponse, substantielle, se trouve sur cette page pour les en-têtes des différentes parties, et sur cette autre page pour la totalité de l'entretien.

dimanche 6 septembre 2015

Entretien sur Radio Belarus consacré à l'exposition Marie de Castellane au musée-château de Nesvizh (Biélorussie)

Le 29 août et le 3 septembre 2015, Radio Belarus a diffusé un entretien (ci-dessous avec un diaporama) avec moi et Irina Kotova dans le cadre de son émission en français Belarus de A à Z. Cette interview avait pour sujet le projet d'exposition internationale Marie de Castellane (1840-1915) au musée-château de Nesvizh en Biélorussie. L'entretien a été mené par la journaliste Katerina Poletayeva. Nous avons donné aussi un entretien, sur le même sujet, pour les émissions en russe de Radio Belarus.

dimanche 30 août 2015

Une visite à l'exposition consacrée à Marie de Castellane au château de Nesvizh (Biélorussie)

A mes côtés, durant l'entretien, Irina Kotova traduisait
Je me suis rendu récemment en Biélorussie pour voir l'exposition consacrée à Marie de Castellane (1840-1915), à laquelle j'ai participé, au château de Nesvizh. Une télévision biélorusse, CTV, chaîne de la capitale, Minsk, a réalisé un reportage - ci-dessous - à cette occasion pour le journal télévisé du 26 août à 19h30. Jean Roman Potocki, descendant de Marie de Castellane, et Sergueï Klimov, directeur du château de Nesvizh, sont également interviewés. C'est ce reportage qui se trouve ci-dessous (sur le site de CTV). J'ai été plus longuement interrogé. Le reste de l'entretien et les autres images doivent servir à un documentaire pour septembre. Durant ce séjour, j'ai été également interviewé à Radio Bélarus pour plusieurs émissions et j'ai participé à un talk-show sur CTV, dont le thème était le journalisme. Ce qui reste de mon intervention lors de cette émission peut être vu ici. J'ai parlé plus longuement, notamment des questions relatives à l'éthique pour le journalisme aujourd'hui, mais aussi sur le thème de l'objectivité et de la subjectivité dans la transmission de l'information. Mais cela n'a pas été retenu au montage.

jeudi 13 août 2015

Mon étude intitulée "Le retour à l'Un selon Plotin" en téléchargement

Mon étude intitulée Le retour à l'Un selon Plotin est en téléchargement depuis peu. Elle est notamment disponible sur la plateforme Smashwords où elle peut être téléchargée gratuitement au format ePub (pour liseuse, tablette, smartphone, ordinateur avec un lecteur, comme celui d'Adobe). Pour iPhone, iPad, iPod touch et Mac : iTunes. Elle est également disponible pour les différents Kindles, donc les liseuses d'Amazon, également gratuitement. La page dédiée sur Amazon se trouve ici. Si vous n'avez pas de Kindle, cliquez ici pour télécharger l'application de lecture gratuite pour tout format Kindle, notamment sur ordinateur.

Présentation: synthèse sur le cheminement spirituel vers l’Un selon l’enseignement de Plotin. L’influence du philosophe néo-platonicien sur certains Pères de l’Église, notamment Grégoire de Nysse, y est également évoquée. 
Sommaire : Introduction : Plotin (205-270) et son influence - 1 : Comment sommes-nous venus de l'Un ? - 2 : Quelles sont les étapes de la conversion (du retour) jusqu'à l'Un ? 3 : Comment remonter jusqu'à l'Un ? - 4 : Recevoir une autre vie – 5 : Du divin en soi au divin dans l'Univers.

L'ensemble compte une vingtaine de pages (tout dépend du lecteur utilisé).

samedi 1 août 2015

Une courte biographie de Marie de Castellane en anglais

Marie de Castellane (source)
Dans le catalogue de l'exposition en cours sur Marie de Castellane (1840-1915) et son temps au château de Nesvizh (Biélorussie), une courte biographie dont je suis l'auteur a été publiée en russe, en biélorusse et en anglais. C'est la même que celle qui se trouve en russe sur le dépliant de l'exposition. Voici ci-dessous les deux pages de la version anglaise.
Pour une bonne lecture de ces deux pages avec un texte plus grand et plus lisible: faire un clic droit sur le document, puis "ouvrir dans un nouvel onglet". Sinon: page 1, page 2.


jeudi 16 juillet 2015

Les excellents échos concernant le disque "Dialogue" (Outhere)

Paru en avril 2015 chez Outhere (label Fuga Libera), le CD "Dialogue" (couverture ci-contre), dans lequel la pianiste Laurence Oldak (son site) interprète des œuvres d'Alexandre Scriabine et de Kirill Zaborov, suscite des échos élogieux. En voici une recension de quelques uns. Le 17 avril, le disque était présenté dans l'émission "En pistes" sur France Musique. Le 6 mai, Laurence Oldak était l'invitée de "La Matinale" sur RTBF. Le site Pianobleu.com a publié un entretien avec la pianiste. Le 19 juin, Nathalie Dessay parle du disque dans son émission "Classic avec Dessay" sur France-Inter. Enfin (à ce jour !), le 27 juin, Philippe Cassard à son tour, l'évoque dans son émission "Notes du traducteur" sur France Musique. Pour les russophones, il faut ajouter l'entretien donné par Kirill Zaborov et Laurence Oldak à l'édition russe de Radio France internationale (RFI), mis en ligne le 19 juin. Le disque est vendu au format digital. Des extraits peuvent être écoutés ici. De nombreux sites proposent l'écoute et l'achat comme Deezer.
Avec Kirill Zaborov en 2014 dans un café parisien





vendredi 3 juillet 2015

Un portrait de Marie de Castellane

Le 24 juin dernier, j'ai eu la chance de découvrir un portrait très peu connu, impressionnant par sa taille et dont une photographie se trouve ci-dessous, de Marie de Castellane (1840-1915). Il date de 1864. Elle avait donc 24 ans.

Il n'était connu jusqu'alors que dans sa famille. Il se trouvait au château de Rochecotte. Lorsque celui-ci a été vendu en 1978 par le dernier de Castellane propriétaire et que tout  ce qui se trouvait à l'intérieur a été dispersé (un véritable musée m'a-t-on dit !), une arrière-petite-fille de Marie de Castellane, la princesse Jeanne-Marie de Broglie, a pu racheter ce portrait et le placer dans l'entrée de son appartement parisien.

La princesse Jeanne-Marie de Broglie est fille de la duchesse Anne-Marie de Maillé de La Tour-Landry, elle-même fille du prince Stanislas Radziwill (1880-1920) et de la princesse Dolores Constance Jeanne Radziwill (d'une autre branche). Le prince Stanislas, qui fut adjoint de Józef Piłsudski durant la guerre soviéto-polonaise (1919-1921), était le fils cadet du prince Antoine et de Marie de Castellane. La princesse de Broglie conserve aussi d'autres portraits familiaux et, notamment, le tableau du mariage de Marie de Castellane et du prince Antoine Radziwill au château de Sagan (aujourd'hui en Pologne) en 1857.

Stanislas Dwernicki, parent de la princesse de Broglie et des Radziwill (et excellent connaisseur de leur histoire) avait organisé cette visite pour Sergeï Klimov, directeur du musée-château de Nesvizh, moi-même et Irina Kotova.
Lors de la visite. A ma gauche: la princesse de Broglie; à ma droite: Stanislas Dwernicki et Sergeï Klimov