vendredi 19 mai 2017

#Prendresoindelautre

J'ai publié sur mon compte Twitter plusieurs extraits (pages scannées) de mon livre Prendre soin de l’autre – Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012). On peut les trouver avec le mot-dièse (hashtag) #Prendresoindelautre ou sur cette page .

samedi 22 avril 2017

Vidéo: un nouvel entretien sur la royauté et le sacré



Présentation : "Alors que la France traverse une période de confusion politique grandissante dans un contexte international de plus en plus périlleux, il nous est apparu important de prendre du champ et de regarder au-delà des contingences politiques et médiatiques du moment. Quel meilleur moyen pour cela que de se plonger dans les principes immémoriaux qui ont structuré l’ADN politique de notre nation et de la plupart des cultures du monde : ceux de la royauté.

Metaculture a rencontré à cette occasion Christophe Levalois, enseignant et rédacteur en chef du site Orthodoxie.com, premier portail chrétien orthodoxe francophone.

Christophe Levalois est l’auteur du livre : La royauté et le sacré. Traversant les âges et les civilisations, il y expose les principes intemporels sur lesquelles la royauté s’est élaborée et développée dans plupart des cultures. Un livre important qui démontre comment les questions de la tradition, de l’autorité et de la légitimité demeurent d’une surprenante actualité. Un livre qui permet de se hisser au niveau de compréhension de la politique telle qu’elle était vécue dans les civilisations traditionnelles. Non pas juste comme la simple organisation de la vie de la cité, mais bien comme le croisement entre le sacré et le profane. Au niveau non plus seulement politique mais méta-politique, voire théo-politique.
Cet entretien que Christophe Levalois nous a aimablement accordé constitue une très bonne introduction aux recherches plus amplement développées dans son ouvrage. Dans une période d’échéances électorales importantes, cet entretien permet de rappeler quels sont les principes inchangés qui fondent une nation et une culture. Principes qui peuvent toujours inspirer les responsables politiques même dans un système désacralisé et profané. À noter aussi l’importante distinction que fait Christophe Levalois entre monarchie et royauté."

vendredi 21 avril 2017

"Piano Works", un disque de Jenny Lin avec des compositions de Kirill Zaborov et de Sergueï Prokofiev

Le label Steinway & Sons diffuse à partir d'aujourd'hui un disque de la pianiste américaine d'origine taïwanaise, Jenny Lin, Piano Works. Il présente des interprétations de compositions de Kirill Zaborov et de Sergueï Prokofiev. On peut écouter quelques courts extraits sur cette page du site de Jenny Lin. Des morceaux sont en ligne à partir de ce site de Steinway & Sons (pour accéder à tous les morceaux, cliquez sur l'onglet "Album", puis sur l'ouverture de la fenêtre à droite et ensuite sur les menus déroulants). Un très beau son. Une grande présence ! Un toucher tour à tour délicat et puissant qui apporte de belles envolées qui sont à la fois maîtrisées et enjouées !
Le livret du disque peut être lu en ligne ici.

Le disque sur Amazon (pour la France au format mp3).

Recensions en ligne (ajout, le 27 mai) : Audiophile audition, ConcertoNet, 98.7wfmt, Musicweb international.

mardi 21 février 2017

Recension - La royauté et le sacré - Christophe Levalois : une société axée sur la transcendance

Sébastien Morgan a publié sur son blog, Reliance universelle, une recension de La royauté et le sacré.

Extrait:

"Ce petit essai de Christophe Levalois n'est absolument pas un manifeste monarchiste.  Il n'est pas non plus une complainte nostalgique d'un temps révolu.  Non.  Il nous parle au contraire de la Tradition dans le sens le plus noble et celle-ci transcende le temps et l'espace.  Que dit-elle cette Tradition de l'Amérique du Sud au Japon, en passant par l'Irlande celte, l'Inde, la Perse et les rois de France très chrétiens ? Elle dit que les sociétés qui la vivent se construisent sur un mode vertical, c'est-à-dire où toutes les actions de chacun de ses membres tendent vers cet ineffable absolu, vers ce Dieu si personnel pour les chrétiens.  Ce faisant ces sociétés dans leur ensemble se vivent "comme un organisme en correspondance avec la Création visible et invisible, matériel et spirituel et tâchant d'être à l'image de celle-ci".  Et au centre de ces sociétés, le roi.  Celui-ci est le dépositaire du pouvoir divin, l'image de Dieu sur Terre, il est le soleil de justice, le contraire du tyran. 

Le livre de Christophe Levalois nous entraîne à la découverte d'un autre mode de pensée, d'une autre manière de faire société en axant sur la transcendance. "

Le suite de la recension se trouve sur cette page.

samedi 21 janvier 2017

Entretien : «Sans lien entre le Ciel et la Terre, la société a tendance à se disloquer»

Le 18 janvier, j'ai donné un entretien à Radio Sputnik - qui diffuse de 17 à 19 heures sur 93.1 FM sur Paris et en Ile-de-France - sur mon livre La royauté et le sacré (Cerf, 2016). L'article qui propose un compte rendu de celui-ci et un enregistrement audio se trouve sur cette page. Ci-dessous: la vidéo de l'entretien.

mercredi 11 janvier 2017

Sur France-Culture

En ce tout début d'année, le dimanche 8 janvier, j'ai été invité dans l'émission de radio "Orthodoxie" sur France-Culture pour parler de La royauté et le sacré (Cerf, 2016). Ci-dessous: le podcast audio de l'émission.

jeudi 15 décembre 2016

« La vitalité orthodoxe ne peut qu’être stimulante pour l’Occident » : mon entretien au web magazine Philitt

Sous le titre "La vitalité orthodoxe ne peut qu'être stimulante pour l'Occident", le web magazine Philitt, revue de philosophie et de littérature, a publié mon entretien avec sa rédaction sur l'orthodoxie, l'Orient et l'Occident. Il est en ligne sur cette page.

mardi 13 décembre 2016

Recension : « Les peintres de l’invisible - Le Greco, Rembrandt, Vermeer et autres messagers de l’infini » de Laurent Dandrieu (Cerf)


Ce n’est pas le premier ouvrage de Laurent Dandrieu, rédacteur en chef Culture à l’hebdomadaire Valeurs actuelles, sur des questions liées à l’expression artistique. C’est ainsi qu’il a notamment publié chez le même éditeur La Compagnie des anges. Petite vie de Fra Angelico, en 2014, et Le Roi et l’architecte. Louis XIV, le Bernin et la fabrique de la gloire, en 2015. Le présent ouvrage rassemble des articles parus dans différents magazines, notamment des comptes rendus d’expositions, ainsi que le texte d’une conférence et un inédit. 

Récemment, au sein de l’Église orthodoxe russe, Vladimir Légoyda, président du département synodal pour les relations de l’Église avec la société et les médias, a observé à propos de l’opéra-rock « Jésus-Christ superstar » : « L’Église ne réprime pas la créativité, en bénissant les artistes qui s'inspirent de sujets évangéliques ». Il a complété son propos en expliquant qu’il existe une nette différence entre des représentations blasphématoires et des représentations non-canoniques des choses saintes. Cela rappelle que l’Église orthodoxe ne rejette pas des formes artistiques qui, si elles ne s’insèrent pas dans l’espace liturgique, comme les icônes (sur ce sujet: L'iconographe et l'artiste de Jean-Claude Larchet aux éd. du Cerf), n’en témoignent pas moins de la lumière du message chrétien dans le monde selon leur démarche propre. La problématique évoquée dans l’ouvrage en question, à savoir l’expression de la présence de l’invisible et du divin dans la peinture, est au cœur de la démarche de nombreux artistes de confession orthodoxe. Nous le savons par maintes discussions. Cet ouvrage leur apportera de précieux éclairages et nourrira leur réflexion et, par-delà, leur expression artistique.

Laurent Dandrieu aborde des œuvres religieuses du christianisme occidental de la Renaissance à aujourd’hui. Il est à remarquer, en lien avec ce que nous avons précisé dans le paragraphe précédent, que Le Greco, un des artistes abordés, a commencé comme peintre d’icônes dans son île de Crète natale, donc dans la tradition orthodoxe. Comment représenter l’invisible dans l’art, et plus précisément ici dans l’art pictural ? Telle est la question qui traverse cet ouvrage. En effet, souligne son auteur, « représenter le Christ est une chose; donner à voir, ou du moins à pressentir, la dimension spirituelle du monde, cette présence familière du divin parmi les choses de la Terre que Jésus est venu sceller, en est une autre. » Comment montrer notre monde et en même temps, au cœur de celui-ci, intimement mêlé, le monde divin, présent et agissant mystérieusement ? 

jeudi 8 décembre 2016

"Liturgie et communication", un ouvrage collectif avec ma participation (éditions Aschendorff)

Liturgie et communication est un ouvrage collectif (couverture ci-contre), sous la direction d'André Lossky et de Goran Sekulovski, avec ma participation, qui vient de paraître aux éditions Aschendorff. Il rassemble les actes de la 61e Semaine d'études liturgiques qui s'est tenue à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris du 23 au 26 juin 2014. Mon texte a pour titre "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui pour la liturgie". La présentation de l'ouvrage par l'éditeur se trouve sur cette page. La table des matières est en ligne ici.

vendredi 11 novembre 2016

L'Eglise orthodoxe russe, l'opéra-rock "Jésus-Christ superstar" et l'expression artistique de sujets religieux en général

L'Église orthodoxe russe a pris la défense de l'opéra-rock « Jésus-Christ superstar » (source de l'information, et de la photographie, en français). 

Cela peut paraître anecdotique, mais la réflexion sous-jacente mérite d'être relevée. Elle est exprimée par Vladimir Legoyda, responsable du département synodal pour les relations de l’Église avec la société et les médias du Patriarcat de Moscou, le 1er novembre 2016. Il souligne: "L’Église ne réprime pas la créativité, en bénissant les artistes qui s'inspirent de sujets évangéliques". Il précise qu'il y a une nette différence entre une représentation non-canonique et une représentation blasphématoire d'une chose sacrée: "Entre une représentation blasphématoire et une représentation non-canonique des choses saintes il y a un abîme que seule une personne culturellement myope ne remarquera pas".
 
Cette réflexion peut s'étendre à toute forme artistique qui représente des sujets religieux, tout en s'écartant des formes canoniques (comme le sont les icônes par exemple). C'est là tout son intérêt.

mardi 25 octobre 2016

Recension: "Éros et liberté - Clés pour une mutation spirituelle" par Philippe Dautais



Philippe Dautais, Éros et liberté - Clés pour une mutation spirituelle, Nouvelle Cité, 2016.


Après Le chemin de l’homme selon la Bible (Desclée de Brouwer, 2009), puis Si tu veux entrer dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle (Nouvelle Cité, 2013), Philippe Dautais, prêtre orthodoxe qui dirige avec son épouse Elianthe le Centre Sainte-Croix en Dordogne, dans la juridiction de la Métropole roumaine, vient de publier un nouvel ouvrage passionnant et très éclairant eu égard aux défis qui se posent aujourd’hui à nos sociétés, Éros et liberté - Clefs pour une mutation spirituelle (Nouvelle Cité, 2016). Les trois ouvrages ont en commun ce qui est très bien résumé par l’injonction dite à Abraham : « Va vers toi » (Genèse 12,1), qui peut aussi être traduit par « Va pour toi » (André Chouraqui), qui l’est plus souvent par « Pars » ou « Sors », en sachant qu’aller vers soi permet aussi d’aller vraiment à la rencontre de l’autre et de la Création selon le projet de Dieu pour l’être humain, en conjuguant construction d’une liberté véritable avec la  responsabilité.

Dans le premier ouvrage (Le chemin de l’homme selon la Bible) différentes figures bibliques étaient saisies chacune « comme le type même d’une étape dans la croissance spirituelle » laquelle « trouve son accomplissement en Jésus Christ ». Le second (Si tu veux entrer dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle), s’appuyant sur les Évangiles et la tradition philocalique, tout comme les deux autres, abordait le « processus thérapeutique » de mutation de la personne prenant conscience et dépassant ses blessures et ses souffrances pour entrer dans une « dynamique d’accomplissement » et d’ « unité intérieure » afin d’accéder à la « vraie vie » dont le pardon est la « clé d’accès ». Le dernier ouvrage paru (Éros et liberté - Clés pour une mutation spirituelle), dans le prolongement des deux précédents et en intégrant leurs apports, aborde non seulement la question du chemin de chaque personne, mais aussi de sa relation à l’autre, et par-delà les conséquences sur la société et la Création, car tout est lié.

En effet, ce n’est pas le moindre intérêt de cet ouvrage que de montrer combien la fermeture spirituelle, sa sécheresse et son non-accomplissement entraînent des dégâts et même des catastrophes majeures pour la société. Le mal intérieur de chacun, lorsque ce phénomène se multiplie, ce qui est le cas aujourd’hui, s’étend alors non seulement à la personne et à ses relations, mais aussi à l’ensemble de la société et à ses rapports avec la Création, dont l’environnement. Finalement, les processus mortifères qui touchent les individus se répercutent à grande échelle dans toute la société. Ce qui est convoitise, avidité, cupidité, illusion, concupiscence et désir de toute-puissance chez l’individu se traduit à l’échelle de la société par l’association de l’individualisme avec la société de consommation, la prédation, l’utilisation de l’autre pour son propre profit, par la pornographie, où l’autre est une chose, un « objet de plaisir » et une « matière sans âme », par la destruction des milieux naturels, la frénésie du consumérisme qui décentre l’être et « met en péril l’avenir de l’humanité », par l’ivresse de la démesure qui n’accepte aucune limite, par la violence, la pauvreté et l’injustice pour un très grand nombre, ou encore de nouvelles formes d’esclavage, etc. L’auteur montre bien que la racine de ces questions aujourd’hui cruciales est spirituelle, « c’est donc dans le cœur de l’Homme que doit s’opérer une mutation pour l’avenir de l’humanité. Cette mutation est d’ordre spirituel, elle inclut la manière de comprendre la Parole biblique ».

mardi 11 octobre 2016

lundi 3 octobre 2016

«A la recherche du sens profond de la royauté» - une recension de «La royauté et le sacré»

Après Prendre soin de l’autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012), le même blog littéraire a publié une recension de mon ouvrage La royauté et le sacré (Cerf, 2016) avec des extraits. Merci à son auteur pour l'autorisation de la reproduction de cette recension avec les extraits choisis ci-dessous.

"Christophe Levalois nous propose ici un voyage à travers les époques et les continents, à la recherche du sens profond de la royauté. En s’appuyant sur les différentes traditions royales, mais aussi sur les légendes – ce folklore qui en dit tellement long, il met en évidence l’universalité de la fonction, et nous permet ainsi de saisir l’importance capitale du roi – et de sa mission – dans une société. Il est en effet le centre, celui qui représente sur terre le Roi céleste, que l’on appelle aussi le Roi des rois dans les Écritures, et qui pourrait être la promesse d’un pouvoir éclairé, transcendant, car inspiré directement de Dieu. En véritable explorateur, et avec érudition, l’auteur nous invite à (re)découvrir ces terres d’asiles trop longtemps oubliées – et fustigées – que sont les royautés… pour notre plus grande perte. Un ouvrage remarquable !"

vendredi 30 septembre 2016

"Réfléchir sur son propre rapport à l'altérité" - une recension de "Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication"

La recension suivante, avec des extraits, de mon ouvrage Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012), a été publiée sur un blog littéraire. Merci à son auteur pour l'autorisation de la reproduction de cette recension avec les extraits choisis ci-dessous .

"Prendre soin de l’autre, qu’est-ce que cela peut signifier, dans une société où on le considère de plus en plus comme un objet malléable à merci ? Avec une approche chrétienne de la communication, Christophe Levalois tente de répondre à cette question, à l’aide des Écritures et des écrits des Pères de l’Église, qui considèrent d’abord la « personne » – qui n’est pas l’individu – comme un être de communion. Elle se distingue non par ce qu’elle possède mais par ce qu’elle est, ontologiquement. En ce sens, prendre soin de l’autre revient à révéler la « personne » qui existe par essence en son for intérieur, en plénitude. L’auteur nous propose en outre une réflexion de qualité sur les dérives de nos sociétés modernes dites ultra « connectées », mais où la communication n’est qu’une façon comme une autre de consommer l’être, de le traverser sans le voir. Un ouvrage riche de promesses, pour qui se donne la peine de le lire et de réfléchir sur son propre rapport à l’altérité."