Sous le titre "La vitalité orthodoxe ne peut qu'être stimulante pour l'Occident", le web magazine Philitt, revue de philosophie et de littérature, a publié mon entretien avec sa rédaction sur l'orthodoxie, l'Orient et l'Occident. Il est en ligne sur cette page.
jeudi 15 décembre 2016
mardi 13 décembre 2016
Recension : « Les peintres de l’invisible - Le Greco, Rembrandt, Vermeer et autres messagers de l’infini » de Laurent Dandrieu (Cerf)
Laurent Dandrieu, Les peintres de l’invisible – Le Greco, Rembrandt, Vermeer et autres messagers de l’infini, Cerf, 2016, 141 pages, 10 euros.
Ce n’est pas le premier ouvrage de Laurent Dandrieu, rédacteur en chef Culture à l’hebdomadaire Valeurs actuelles, sur des questions liées à l’expression artistique. C’est ainsi qu’il a notamment publié chez le même éditeur La Compagnie des anges. Petite vie de Fra Angelico, en 2014, et Le Roi et l’architecte. Louis XIV, le Bernin et la fabrique de la gloire, en 2015. Le présent ouvrage rassemble des articles parus dans différents magazines, notamment des comptes rendus d’expositions, ainsi que le texte d’une conférence et un inédit.
Récemment, au sein de l’Église orthodoxe russe, Vladimir Légoyda, président du département synodal pour les relations de l’Église avec la société et les médias, a observé à propos de l’opéra-rock « Jésus-Christ superstar » : « L’Église ne réprime pas la créativité, en bénissant les artistes qui s'inspirent de sujets évangéliques ». Il a complété son propos en expliquant qu’il existe une nette différence entre des représentations blasphématoires et des représentations non-canoniques des choses saintes. Cela rappelle que l’Église orthodoxe ne rejette pas des formes artistiques qui, si elles ne s’insèrent pas dans l’espace liturgique, comme les icônes (sur ce sujet: L'iconographe et l'artiste de Jean-Claude Larchet aux éd. du Cerf), n’en témoignent pas moins de la lumière du message chrétien dans le monde selon leur démarche propre. La problématique évoquée dans l’ouvrage en question, à savoir l’expression de la présence de l’invisible et du divin dans la peinture, est au cœur de la démarche de nombreux artistes de confession orthodoxe. Nous le savons par maintes discussions. Cet ouvrage leur apportera de précieux éclairages et nourrira leur réflexion et, par-delà, leur expression artistique.
Laurent Dandrieu aborde des œuvres religieuses du christianisme occidental de la Renaissance à aujourd’hui. Il est à remarquer, en lien avec ce que nous avons précisé dans le paragraphe précédent, que Le Greco, un des artistes abordés, a commencé comme peintre d’icônes dans son île de Crète natale, donc dans la tradition orthodoxe. Comment représenter l’invisible dans l’art, et plus précisément ici dans l’art pictural ? Telle est la question qui traverse cet ouvrage. En effet, souligne son auteur, « représenter le Christ est une chose; donner à voir, ou du moins à pressentir, la dimension spirituelle du monde, cette présence familière du divin parmi les choses de la Terre que Jésus est venu sceller, en est une autre. » Comment montrer notre monde et en même temps, au cœur de celui-ci, intimement mêlé, le monde divin, présent et agissant mystérieusement ?
Laurent Dandrieu aborde des œuvres religieuses du christianisme occidental de la Renaissance à aujourd’hui. Il est à remarquer, en lien avec ce que nous avons précisé dans le paragraphe précédent, que Le Greco, un des artistes abordés, a commencé comme peintre d’icônes dans son île de Crète natale, donc dans la tradition orthodoxe. Comment représenter l’invisible dans l’art, et plus précisément ici dans l’art pictural ? Telle est la question qui traverse cet ouvrage. En effet, souligne son auteur, « représenter le Christ est une chose; donner à voir, ou du moins à pressentir, la dimension spirituelle du monde, cette présence familière du divin parmi les choses de la Terre que Jésus est venu sceller, en est une autre. » Comment montrer notre monde et en même temps, au cœur de celui-ci, intimement mêlé, le monde divin, présent et agissant mystérieusement ?
jeudi 8 décembre 2016
"Liturgie et communication", un ouvrage collectif avec ma participation (éditions Aschendorff)
Liturgie et communication est un ouvrage collectif (couverture ci-contre), sous la direction d'André Lossky et de Goran Sekulovski, avec ma participation, qui vient de paraître aux éditions Aschendorff. Il rassemble les actes de la 61e Semaine d'études liturgiques qui s'est tenue
à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris du 23 au 26
juin 2014. Mon texte a pour titre "Chances et limites des moyens de communication aujourd'hui pour la liturgie". La présentation de l'ouvrage par l'éditeur se trouve sur cette page. La table des matières est en ligne ici.
vendredi 11 novembre 2016
L'Eglise orthodoxe russe, l'opéra-rock "Jésus-Christ superstar" et l'expression artistique de sujets religieux en général
L'Église orthodoxe russe a pris la
défense de l'opéra-rock « Jésus-Christ superstar »
(source
de l'information, et de la photographie, en français).
Cela peut paraître anecdotique, mais la réflexion
sous-jacente mérite d'être relevée. Elle est exprimée par Vladimir Legoyda,
responsable du département synodal pour les relations de l’Église avec la
société et les médias du Patriarcat de Moscou, le 1er novembre 2016. Il
souligne: "L’Église ne réprime pas la créativité, en bénissant les
artistes qui s'inspirent de sujets évangéliques". Il précise qu'il y a une
nette différence entre une représentation non-canonique et une représentation
blasphématoire d'une chose sacrée: "Entre une représentation
blasphématoire et une représentation non-canonique des choses saintes il y a un
abîme que seule une personne culturellement myope ne remarquera pas".
Cette réflexion peut s'étendre à toute forme
artistique qui représente des sujets religieux, tout en s'écartant des formes
canoniques (comme le sont les icônes par exemple). C'est là tout son intérêt.
mardi 25 octobre 2016
Recension: "Éros et liberté - Clés pour une mutation spirituelle" par Philippe Dautais
Philippe Dautais, Éros et liberté - Clés pour
une mutation spirituelle, Nouvelle Cité, 2016.
Après Le chemin de l’homme
selon la Bible (Desclée de Brouwer, 2009), puis Si tu veux entrer
dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle (Nouvelle Cité, 2013),
Philippe Dautais, prêtre orthodoxe qui dirige avec son épouse Elianthe le Centre Sainte-Croix en Dordogne, dans
la juridiction de la Métropole roumaine, vient de publier un nouvel ouvrage
passionnant et très éclairant eu égard aux défis qui se posent aujourd’hui à
nos sociétés, Éros et liberté -
Clefs pour une mutation spirituelle (Nouvelle Cité, 2016). Les
trois ouvrages ont en commun ce qui est très bien résumé par l’injonction dite
à Abraham : « Va vers toi » (Genèse 12,1), qui peut aussi être
traduit par « Va pour toi » (André Chouraqui), qui l’est plus souvent
par « Pars » ou « Sors », en sachant qu’aller vers soi
permet aussi d’aller vraiment à la rencontre de l’autre et de la Création selon
le projet de Dieu pour l’être humain, en conjuguant construction d’une liberté
véritable avec la responsabilité.
Dans le premier ouvrage (Le chemin de l’homme
selon la Bible) différentes figures bibliques étaient saisies chacune
« comme le type même d’une étape dans la croissance spirituelle »
laquelle « trouve son accomplissement en Jésus Christ ». Le second (Si tu veux entrer
dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle), s’appuyant sur les Évangiles
et la tradition philocalique, tout comme les deux autres, abordait le
« processus thérapeutique » de mutation de la personne prenant
conscience et dépassant ses blessures et ses souffrances pour entrer dans une
« dynamique d’accomplissement » et d’ « unité
intérieure » afin d’accéder à la « vraie vie » dont le pardon
est la « clé d’accès ». Le dernier ouvrage paru (Éros et liberté -
Clés pour une mutation spirituelle), dans le prolongement des deux
précédents et en intégrant leurs apports, aborde non seulement la question du
chemin de chaque personne, mais aussi de sa relation à l’autre, et par-delà les
conséquences sur la société et la Création, car tout est lié.
En effet, ce n’est pas le moindre intérêt de cet
ouvrage que de montrer combien la fermeture spirituelle, sa sécheresse et son
non-accomplissement entraînent des dégâts et même des catastrophes majeures
pour la société. Le mal intérieur de chacun, lorsque ce phénomène se multiplie,
ce qui est le cas aujourd’hui, s’étend alors non seulement à la personne et à
ses relations, mais aussi à l’ensemble de la société et à ses rapports avec la
Création, dont l’environnement. Finalement, les processus mortifères qui
touchent les individus se répercutent à grande échelle dans toute la société.
Ce qui est convoitise, avidité, cupidité, illusion, concupiscence et désir de
toute-puissance chez l’individu se traduit à l’échelle de la société par
l’association de l’individualisme avec la société de consommation, la
prédation, l’utilisation de l’autre pour son propre profit, par la
pornographie, où l’autre est une chose, un « objet de plaisir » et
une « matière sans âme », par la destruction des milieux naturels, la
frénésie du consumérisme qui décentre l’être et « met en péril l’avenir de
l’humanité », par l’ivresse de la démesure qui n’accepte aucune limite,
par la violence, la pauvreté et l’injustice pour un très grand nombre, ou
encore de nouvelles formes d’esclavage, etc. L’auteur montre bien que la racine
de ces questions aujourd’hui cruciales est spirituelle, « c’est donc dans le
cœur de l’Homme que doit s’opérer une mutation pour l’avenir de l’humanité.
Cette mutation est d’ordre spirituel, elle inclut la manière de comprendre la
Parole biblique ».
mardi 11 octobre 2016
Une recension de "La royauté et le sacré" dans la revue "Eléments"
La revue bimestrielle Éléments a publié dans son n°162 (septembre-octobre 2016) une recension (ci-dessous) de La royauté et le sacré (Cerf, 2016).
lundi 3 octobre 2016
«A la recherche du sens profond de la royauté» - une recension de «La royauté et le sacré»
Après Prendre soin de l’autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012), le même blog littéraire a publié une recension de mon ouvrage La royauté et le sacré (Cerf, 2016) avec des extraits. Merci à son auteur pour l'autorisation de la reproduction de cette recension avec les extraits choisis ci-dessous.
"Christophe Levalois nous propose ici un voyage à travers les époques et les continents, à la recherche du sens profond de la royauté. En s’appuyant sur les différentes traditions royales, mais aussi sur les légendes – ce folklore qui en dit tellement long, il met en évidence l’universalité de la fonction, et nous permet ainsi de saisir l’importance capitale du roi – et de sa mission – dans une société. Il est en effet le centre, celui qui représente sur terre le Roi céleste, que l’on appelle aussi le Roi des rois dans les Écritures, et qui pourrait être la promesse d’un pouvoir éclairé, transcendant, car inspiré directement de Dieu. En véritable explorateur, et avec érudition, l’auteur nous invite à (re)découvrir ces terres d’asiles trop longtemps oubliées – et fustigées – que sont les royautés… pour notre plus grande perte. Un ouvrage remarquable !"
vendredi 30 septembre 2016
"Réfléchir sur son propre rapport à l'altérité" - une recension de "Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication"
La recension suivante, avec des extraits, de mon ouvrage Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication (Cerf, 2012), a été publiée sur un blog littéraire. Merci à son auteur pour l'autorisation de la reproduction de cette recension avec les extraits choisis ci-dessous .
"Prendre soin de l’autre,
qu’est-ce que cela peut signifier, dans une société où on le considère de
plus en plus comme un objet malléable à merci ? Avec une approche chrétienne de
la communication, Christophe Levalois tente de répondre à cette question, à l’aide
des Écritures et des écrits des Pères de l’Église, qui considèrent d’abord la
« personne » – qui n’est pas l’individu – comme un être de communion.
Elle se distingue non par ce qu’elle possède mais par ce qu’elle est,
ontologiquement. En ce sens, prendre soin de l’autre revient à révéler la
« personne » qui existe par essence en son for intérieur, en
plénitude. L’auteur nous propose en outre une réflexion de qualité sur les
dérives de nos sociétés modernes dites ultra « connectées », mais où
la communication n’est qu’une façon comme une autre de consommer l’être, de le
traverser sans le voir. Un ouvrage riche de promesses, pour qui se donne la
peine de le lire et de réfléchir sur son propre rapport à l’altérité."
jeudi 8 septembre 2016
"Royauté et sacré dans les civilisations" (Storiavoce)
Storiavoce, la première web radio exclusivement dédiée à l’histoire, qui vient juste d’être lancée, propose un entretien (et ci-dessous) avec moi consacré à mon dernier livre La royauté et le sacré. Il a été réalisé par l'écrivain et journaliste Christophe Dickès.
samedi 3 septembre 2016
La vidéo du spectacle artistique en interaction: "La Ville lumière sur la Seine" (Croissy-sur-Seine, 21 juin 2016)
Ci-dessous: la vidéo du spectacle artistique en interaction "La Ville lumière sur la Seine" qui a eu lieu le 21 juin 2016 dans l'auditorium Chanorier à Croissy-sur-Seine (dossier de presse). Avec Irina Kotova-Carpentier (dessin), Kirill Zaborov (piano) et moi-même (textes poétiques). La lecture des textes en russe a été faite par Gvanca Lobjanidze.
lundi 29 août 2016
Une nouvelle recension: "Pouvoir et transcendance"
L'hebdomadaire Famille chrétienne a publié dans son numéro 2015 du 27 août au 2 septembre 2016, la recension ci-dessous de mon livre La royauté et le sacré de l'historien et journaliste Christophe Dickès (l'article en ligne).
Cliquez sur l'image pour l'agrandir |
mercredi 24 août 2016
La vidéo de présentation du livre "La royauté et le sacré"
Ci-dessous: la vidéo de présentation de mon livre La royauté et le sacré (éditions du Cerf, 2016).
lundi 18 juillet 2016
"Un pont vers le ciel"
Dans le n°4155 (paru le 14 juillet 2016), l'hebdomadaire Valeurs actuelles a publié une recension de mon livre La royauté et le sacré par Laurent Dandrieu intitulée "Un pont vers le ciel". La voici ci-dessous (pour une meilleure lisibilité, cliquez ici).
vendredi 17 juin 2016
Le dossier de presse du spectacle artistique en interaction "La Ville lumière sur la Seine" et présentation de Gvanca Lobjanidze
Pour prendre connaissance du dossier de presse de la nouvelle performance artistique en interaction "La Ville lumière sur la Seine" que nous donnerons Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi le mardi 21 juin à partir de 20h30 à l'auditorium Chanorier (s'y rendre) à Croissy-sur-Seine, cliquez sur ce lien.
La lecture de mes textes en russe sera faite par Gvanca Lobjanidze (photographie ci-contre). Voici une présentation de Gvanca:
Née en Géorgie, dans une
famille d'artistes, la scène, la création et la musique font partie de
l'univers dans lequel Gvanca a toujours baigné. Ayant fait des études à la
Royal School of Music à Londres et à l’École
normale de musique de Paris-Alfred Cortot en piano, à
l'Université Paris VIII en dramaturgie musicale et au Conservatoire national
supérieur d'art dramatique en théâtre, elle développe et expérimente son
parcours en cinq langues. La parole est pour elle un champ d'exploration.
Amoureuse du verbe, à travers le théâtre elle cherche la beauté ainsi que
l'expression complexe et mouvante de l'humain. Elle est actuellement à
l’affiche dans la comédie Made in China (Les Rendez-vous d’ailleurs, Paris 20e).
dimanche 29 mai 2016
Un nouveau spectacle artistique en interaction le 21 juin à Croissy-sur-Seine
Le mardi 21 juin, à partir de 20h30, dans le très bel auditorium Chanorier à Croissy-sur-Seine (s'y rendre), Irina Kotova-Carpentier, Kirill Zaborov et moi donnerons une nouvelle performance artistique en interaction (affiche ci-dessous) intitulée "La Ville lumière sur la Seine". Elle aura lieu dans le cadre d'une série de manifestations liées à la Russie à l'occasion de la présence de l'équipe de football de Russie qui viendra s'entrainer à Croissy-sur-Seine (Yvelines, à l'ouest de Paris) pour l'Euro 2016 (site dédié). Le catalogue des évènements se trouve ici (notre performance en page 17 et en page 33 pour la version en anglais).
Lire en ligne : le dossier de presse.
Ci-dessous: photographie prise à la suite d'une répétition pour la performance avec Irina Kotova-Carpentier et Kirill Zaborov.
Lire en ligne : le dossier de presse.
Ci-dessous: photographie prise à la suite d'une répétition pour la performance avec Irina Kotova-Carpentier et Kirill Zaborov.
dimanche 15 mai 2016
Parution de mon nouveau livre: "La royauté et le sacré"
Depuis le 3 juin, mon nouveau livre, La royauté et le sacré, publié aux éditions du Cerf, dans la collection de poche LeXio est disponible en librairie. Il comprend 128 pages. Ci-contre: la couverture. Voici le texte de la quatrième de couverture:
"Qu’est-ce qu’un roi ? Au nom de quoi règne-t-il ? Quelles relations entretient-il avec ces autres pouvoirs que sont le clergé, l’armée, le peuple ? Et, surtout, peut-on édifier une théorie de la royauté par-delà la diversité des temps et des lieux ?
S’appuyant sur les fondements et les légendes, les récits et les rites de la monarchie, mais aussi sur les faits de l’histoire, Christophe Levalois répond à ces questions avec simplicité, pédagogie et érudition. Puisant à travers les âges et les continents, il met en évidence la permanence et l’universalité de la fonction royale, les différentes façons de l’exercer, mais aussi les conflits politiques et les débats religieux, philosophiques ou juridiques qui ont pu en résulter.
Un livre fort, interpellant, enrichissant, qui montre comment les questions de la tradition et de la filiation, de l’autorité et de la légitimité, liées à la figure du Prince, demeurent d’une surprenante actualité.
Enseignant en histoire, rédacteur en chef du site d’information Orthodoxie.com, Christophe Levalois a mené de longues recherches sur la place du sacré dans la société. Il est l’auteur, au Cerf, de Prendre soin de l’autre – Une vision chrétienne de la communication."
* Le livre est aussi proposé au format numérique : kindle - epub. Pour les appareils Apple, avec iBooks et iTunes, voir ici. Dans les librairies de proximité.
** Un extrait peut être lu ici.
S’appuyant sur les fondements et les légendes, les récits et les rites de la monarchie, mais aussi sur les faits de l’histoire, Christophe Levalois répond à ces questions avec simplicité, pédagogie et érudition. Puisant à travers les âges et les continents, il met en évidence la permanence et l’universalité de la fonction royale, les différentes façons de l’exercer, mais aussi les conflits politiques et les débats religieux, philosophiques ou juridiques qui ont pu en résulter.
Un livre fort, interpellant, enrichissant, qui montre comment les questions de la tradition et de la filiation, de l’autorité et de la légitimité, liées à la figure du Prince, demeurent d’une surprenante actualité.
Enseignant en histoire, rédacteur en chef du site d’information Orthodoxie.com, Christophe Levalois a mené de longues recherches sur la place du sacré dans la société. Il est l’auteur, au Cerf, de Prendre soin de l’autre – Une vision chrétienne de la communication."
* Le livre est aussi proposé au format numérique : kindle - epub. Pour les appareils Apple, avec iBooks et iTunes, voir ici. Dans les librairies de proximité.
** Un extrait peut être lu ici.
mercredi 6 avril 2016
Une belle réponse à la tribune dont je suis cosignataire: “Message aux frères et sœurs orthodoxes qui ont signé la déclaration concernant le 70e anniversaire du pseudo-synode de Lviv de 1946 “
Début mars, j'ai cosigné une tribune intitulée "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946" (lien vers le texte complet et la liste des signataires). Celle-ci a été diffusée en 16 langues et a suscité un grand écho en Ukraine.
Le 17 mars, à l’occasion d’un colloque à l’Université nationale Tarass Chevtchenko à Kiev, une réponse à cette tribune a été publiée. Elle est signée par des évêques de l’Église grecque-catholique (uniate) d’Ukraine, en premier par son primat, l’archevêque Sviatoslav
(Shevchuk), des universitaires, des chercheurs, des enseignants et des
journalistes. Voici
ci-dessous la traduction française de cette réponse publiée sur Orthodoxie.com (et reprise par le quotidien La Croix et l'agence de presse Zenit).
NB : le “Patriarcat de Kiev” et l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne mentionnés dans ce texte ne sont pas canoniques, c'est-à-dire non reconnus par les Églises orthodoxes.
NB : le “Patriarcat de Kiev” et l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne mentionnés dans ce texte ne sont pas canoniques, c'est-à-dire non reconnus par les Églises orthodoxes.
Message aux frères et sœurs
orthodoxes qui ont signé la déclaration concernant le 70e anniversaire
du pseudo-synode de Lviv de 1946
Nous, évêques, clergé et laïcs
gréco-catholiques, universitaires et chercheurs de divers pays,
exprimons notre sincère gratitude et reconnaissance pour votre lettre
dans laquelle vous appelez à juste titre ce rassemblement un
“pseudo-synode.”
Vous faites appel à la hiérarchie
orthodoxe en Russie et en Ukraine pour «reconnaître la nullité des
décisions tragiques” et pour assurer l’Église gréco-catholique
ukrainienne (UGCC) de votre solidarité et de votre prière “pour toutes
les victimes innocentes de cette Église qui ont été emprisonnées,
torturées, déportées et assassinées par le gouvernement soviétique avec
la complicité du Patriarcat de Moscou “.
Le Seigneur est le Dieu de la paix, et
donc un sentiment de paix terrestre nous donne un vif avant-goût du
Royaume des Cieux. Lorsque nous nous réconcilions les uns avec les
autres, on peut dire que nous confirmons la force durable des paroles du
Christ:
Si donc tu apportes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va-t’en premièrement te réconcilier avec ton frère; et après cela viens, et présente ton offrande. (Matthieu 5: 23-24)
Si donc tu apportes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va-t’en premièrement te réconcilier avec ton frère; et après cela viens, et présente ton offrande. (Matthieu 5: 23-24)
Cette année, votre cadeau de Pâques aura du prix aux yeux du Seigneur. Nous espérons qu’Il nous donnera aussi sa miséricorde.
Nous admirons sincèrement votre courage,
car il est difficile d’être le premier – et il est encore plus
difficile de rester seul. On peut toujours rencontrer la suspicion et la
méfiance de l’autre côté ainsi que l’incompréhension et le manque de
soutien de son propre côté. Nous sommes convaincus que votre appel
reflète l’opinion véritable et la conviction de nombreux orthodoxes à
travers le monde. Donc, aujourd’hui, nous nous souvenons avec gratitude
de toutes ces expressions individuelles de compassion, de compréhension
et de solidarité avec cette Église qui a été condamnée au silence; ces
expressions retentissaient dans toutes les décennies précédentes et
encore son aujourd’hui. Presque en même temps que votre appel, le centre
de presse de l’Église orthodoxe ukrainienne (du Patriarcat de Kyiv) a dit qu’ils
“partagent la douleur des Ukrainiens gréco-catholiques du fait de la
souffrance et des pertes qu’ils ont subies à la suite de répressions
soviétiques.” Ces deux initiatives sont apparues dans le contexte du
travail récent sur l’unité eucharistique entre orthodoxes et
gréco-catholiques qui a commencé l’année dernière par la proposition du sobor de l’éparchie de Kharkiv-Poltava de l’Église orthodoxe ukrainienne autocéphale renouvelée.
dimanche 6 mars 2016
Une tribune dont je suis cosignataire: "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946"
J'ai cosigné une tribune intitulée "Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946". Voici le premier paragraphe qui explique les circonstances historiques:
"Le 10 mars 1946, à Lviv, l’Église orthodoxe de Russie a intégré de force l’Église grecque catholique ukrainienne en son sein sous la pression du pouvoir soviétique. Au moment où les participants au synode votèrent les 8 et 9 mars pour la « réunification » de leur Église au patriarcat de Moscou tous les évêques grecs catholiques ukrainiens se trouvaient en prison sous les verrous. Les 216 prêtres et 19 laïcs réunis à la cathédrale Saint-Georges de Lviv par le NKVD, ancêtre du KGB, étaient à la merci d’un « groupe d’initiative » conduit par deux évêques orthodoxes Antony Pelvetsky et Myhailo Melnyk et par un prêtre orthodoxe Gavril Kostelnyk. Les archives révèlent que c’est Staline lui-même qui décida de l’élimination de cette Église grecque catholique ukrainienne en février 1945 douze jours après la conférence de Yalta tenue en compagnie de Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt."
Les deux derniers paragraphes:
"L’Église orthodoxe de Russie dans son ensemble ne peut pas être tenue responsable de décisions prises par des autorités ecclésiastiques manipulées ou terrorisés par le NKVD-KGB. Cependant nous, chrétiens orthodoxes, vivant 70 ans après les événements, nous nous sentons responsables du silence coupable qui entoure la destruction de cette Église par le régime soviétique avec la participation du patriarcat de Moscou. Nous savons que des millions de chrétiens orthodoxes dans le monde condamnent fermement les persécutions anti-religieuses du gouvernement soviétique et de Joseph Djougachvili en particulier. Aussi, en ce jour commémoratif du 10 mars 1946, et à la veille du dimanche 13 mars 2016, dimanche du Pardon dans le calendrier liturgique orthodoxe, nous assurons l’Église grecque catholique ukrainienne de notre solidarité, de notre prière pour toutes les victimes innocentes de cette Église, qui furent emprisonnées, torturées, déportées et assassinées par le gouvernement soviétique avec la complicité du patriarcat de Moscou."
"Nous leur demandons humblement pardon pour toutes les injustices dont ils ont été victimes sous couvert de l’autorité de l’Église orthodoxe, et nous nous inclinons devant les martyrs de cette Église grecque catholique ukrainienne."
"Le 10 mars 1946, à Lviv, l’Église orthodoxe de Russie a intégré de force l’Église grecque catholique ukrainienne en son sein sous la pression du pouvoir soviétique. Au moment où les participants au synode votèrent les 8 et 9 mars pour la « réunification » de leur Église au patriarcat de Moscou tous les évêques grecs catholiques ukrainiens se trouvaient en prison sous les verrous. Les 216 prêtres et 19 laïcs réunis à la cathédrale Saint-Georges de Lviv par le NKVD, ancêtre du KGB, étaient à la merci d’un « groupe d’initiative » conduit par deux évêques orthodoxes Antony Pelvetsky et Myhailo Melnyk et par un prêtre orthodoxe Gavril Kostelnyk. Les archives révèlent que c’est Staline lui-même qui décida de l’élimination de cette Église grecque catholique ukrainienne en février 1945 douze jours après la conférence de Yalta tenue en compagnie de Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt."
Les deux derniers paragraphes:
"L’Église orthodoxe de Russie dans son ensemble ne peut pas être tenue responsable de décisions prises par des autorités ecclésiastiques manipulées ou terrorisés par le NKVD-KGB. Cependant nous, chrétiens orthodoxes, vivant 70 ans après les événements, nous nous sentons responsables du silence coupable qui entoure la destruction de cette Église par le régime soviétique avec la participation du patriarcat de Moscou. Nous savons que des millions de chrétiens orthodoxes dans le monde condamnent fermement les persécutions anti-religieuses du gouvernement soviétique et de Joseph Djougachvili en particulier. Aussi, en ce jour commémoratif du 10 mars 1946, et à la veille du dimanche 13 mars 2016, dimanche du Pardon dans le calendrier liturgique orthodoxe, nous assurons l’Église grecque catholique ukrainienne de notre solidarité, de notre prière pour toutes les victimes innocentes de cette Église, qui furent emprisonnées, torturées, déportées et assassinées par le gouvernement soviétique avec la complicité du patriarcat de Moscou."
"Nous leur demandons humblement pardon pour toutes les injustices dont ils ont été victimes sous couvert de l’autorité de l’Église orthodoxe, et nous nous inclinons devant les martyrs de cette Église grecque catholique ukrainienne."
La tribune est cosignée par des personnalités orthodoxes du monde entier, parmi lesquelles: l'historien Antoine Arjakovsky, l'écrivain américain Jim Forest, les pères Georges Kovalenko, André Doudtchenko, Michael Plekon, Michel Evdokimov et André Louth, la poétesse et universitaire russe Olga Sedakova, les philosophes Bertrand Vergely et Constantin Sigov, le président de l'Acer-Mjo Cyrille Sollogoub, l'universitaire Daniel Struve, et d'autres personnes.
Pour lire la totalité de la tribune (avec les notes et tous les signataires) , cliquez ici.
En complément: le film d'Antoine Arjakovsky (en anglais, version russe) sur le synode du 10 mars 1946.
Compléments: publication de la tribune également en anglais (1), en ukrainien (1, 2), en russe (1, 2), en polonais (1, 2), en italien (1, 2), en roumain (1), en allemand (1), en espagnol (un commentaire en espagnol), en vietnamien, en taïwanais, en portugais, en arabe, en néerlandais, en hongrois, en slovaque, (en tout 16 langues avec le français); par l'agence de presse Zenit en français, sur le site du quotidien La Croix, de l'hebdomadaire La Vie, le site d'information catholique suisse Cath.ch (ancienne agence Apic), l'agence Infocatho, sur le site de l'Institut d'histoire sociale (1). Une émission sur Radio Notre-Dame (le "Grand témoin" avec Antoine Arjakovsky).
Des réactions très positives à la tribune (en polonais). Le primat de l’Église grecque catholique d'Ukraine, l'archevêque Sviastoslav Shevchuk (en russe ici) et Mgr Boris Gudziak, son exarque à Paris, l'ont saluée comme prophétique. Le père et professeur Bogdan Prach, recteur de l'Université catholique d'Ukraine à Lviv y voit un signe très positif porteur d'un grand espoir (en polonais). L’Église orthodoxe non canonique, qui rassemble des millions de fidèles, nommée "Patriarcat de Kiev", a précisé dans un message (en anglais sur cette page) comprendre la douleur des grecs-catholiques et a formulé une demande de pardon, tout en pardonnant pour sa part. L'ancien dissident soviétique Myroslav Marynovytch (condamné à 10 ans de Goulag en 1977), vice-recteur de l'Université catholique d'Ukraine, fondateur d'Amnesty International en Ukraine, a remercié publiquement sur son blog pour les "paroles de vérité et de compassion" de la tribune.
Dans l'édition française de L'Osservatore Romano, en date du 10 mars, le métropolite Hilarion de Volokolamsk (Patriarcat de Moscou) en appelle aux "efforts communs des orthodoxes et des grecs-catholiques pour surmonter une hostilité historique" (en ligne ici, p.1 et p.4 pour la citation).
Compléments: publication de la tribune également en anglais (1), en ukrainien (1, 2), en russe (1, 2), en polonais (1, 2), en italien (1, 2), en roumain (1), en allemand (1), en espagnol (un commentaire en espagnol), en vietnamien, en taïwanais, en portugais, en arabe, en néerlandais, en hongrois, en slovaque, (en tout 16 langues avec le français); par l'agence de presse Zenit en français, sur le site du quotidien La Croix, de l'hebdomadaire La Vie, le site d'information catholique suisse Cath.ch (ancienne agence Apic), l'agence Infocatho, sur le site de l'Institut d'histoire sociale (1). Une émission sur Radio Notre-Dame (le "Grand témoin" avec Antoine Arjakovsky).
Des réactions très positives à la tribune (en polonais). Le primat de l’Église grecque catholique d'Ukraine, l'archevêque Sviastoslav Shevchuk (en russe ici) et Mgr Boris Gudziak, son exarque à Paris, l'ont saluée comme prophétique. Le père et professeur Bogdan Prach, recteur de l'Université catholique d'Ukraine à Lviv y voit un signe très positif porteur d'un grand espoir (en polonais). L’Église orthodoxe non canonique, qui rassemble des millions de fidèles, nommée "Patriarcat de Kiev", a précisé dans un message (en anglais sur cette page) comprendre la douleur des grecs-catholiques et a formulé une demande de pardon, tout en pardonnant pour sa part. L'ancien dissident soviétique Myroslav Marynovytch (condamné à 10 ans de Goulag en 1977), vice-recteur de l'Université catholique d'Ukraine, fondateur d'Amnesty International en Ukraine, a remercié publiquement sur son blog pour les "paroles de vérité et de compassion" de la tribune.
Dans l'édition française de L'Osservatore Romano, en date du 10 mars, le métropolite Hilarion de Volokolamsk (Patriarcat de Moscou) en appelle aux "efforts communs des orthodoxes et des grecs-catholiques pour surmonter une hostilité historique" (en ligne ici, p.1 et p.4 pour la citation).
jeudi 3 mars 2016
L'ouvrage "En attendant le concile de l'Eglise orthodoxe" d'Antoine Arjakovsky publié en ukrainien et en russe (avec ma préface)
L'ouvrage En attendant le concile de l’Église orthodoxe d'Antoine Arjakovsky publié en 2011 avec ma préface aux éditions du Cerf a été édité en ukrainien (en deux volumes) et en russe (ici le pdf du livre en russe), toujours avec ma préface.
dimanche 28 février 2016
Un entretien avec Jacqueline Péry d'Alincourt (1919-2009), résistante et déportée à Ravensbrück
Ci-dessous: un entretien que j'ai réalisé tout à la fin de l'année 2008 avec Jacqueline Péry d'Alincourt (1919-2009, photographie ci-contre). Elle y parle tout d’abord de la résistance avec son amie Claire Chevrillon,
de Jean Ayral, puis de Daniel Cordier, au secrétariat de Jean Moulin à Paris, ensuite de son arrestation, des cinq jours
de torture par la Gestapo et de la mise au secret durant six mois à
Fresnes, puis, de la déportation au camp de concentration de Ravensbrück où elle retrouve son amie
Geneviève de Gaulle. Parmi les personnes dont il est aussi question dans
l’entretien : Germaine Tillion, Mère Marie Skobtsov (1) et Margarete Buber-Neuman.
Bien que très malade (elle est décédée moins de quatre mois plus tard), Jacqueline Péry d'Alincourt, ayant alors d'importantes difficultés d'élocution, a accepté de donner cet entretien chez elle. On trouvera ici un portrait biographique d'elle. Son témoignage écrit est sur cette page. Le 27 mai 2015, au Panthéon, dans l'hommage de la nation, le président de la République François Hollande, l'a mentionnée dans son évocation de Geneviève de Gaulle-Anthonioz.
mardi 23 février 2016
Mon intervention au 4e Festival du Beau à Paris
Le 15 janvier dernier, je suis intervenu au 4e Festival du Beau (le weblog dédié) en l'église Saint-Ferdinand des Ternes dans le 17e arrondissement de la capitale, organisé en partenariat avec l'association Art, culture et foi. Le thème était : "Chrétiens, pourquoi témoigner de la beauté de la Création ?". Le pasteur luthérien Alain Joly (à mes côtés) a parlé avant mon intervention. C'est François Régis Salefran qui a filmé. Ci-dessous: mon intervention.
mardi 5 janvier 2016
Au Festival du Beau (Paris, 15-16 janvier) - Entre Orient et Occident "Le renouveau du souffle créateur"
En ce début d'année 2016, je participe au Festival du Beau organisé à l'église catholique Saint-Ferdinand des Ternes à Paris (17e) avec l'association Art, culture et foi. Il s'intitule: Entre Orient et Occident - "Le renouveau du souffle créateur". J'y serai le vendredi 15 janvier pour une table ronde sur "Chrétiens, pourquoi témoigner de la beauté de la Création ?". J'y dédicacerai ensuite mon ouvrage Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication. Des intermèdes musicaux seront proposés, ainsi qu'une exposition d'icônes et de peintures et, également durant cette soirée, un concert de la chanteuse libanaise Patricia Atallah (1, 2), (programme et dépliant du festival).
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